Groupe:

Archer Nation

Date:

27 Octobre 2019

Interviewer:

Blaster Of Muppets, Evanessa

Interview Dylan Rose & Dave DeSilva (face à face)

Salut les gars, merci de répondre à quelques questions pour auxportesdumetal.com, "At The Gates of Metal" en Anglais…

Dylan : Super !

Dave : Ca me plaît !

Comment se passe votre tournée avec Annihilator jusqu’à présent ?

Dylan : Oh, c’est génial ! Comme tu le sais, nous sommes déjà partis en tournée avec Annihilator il y a quatre ans, donc c’est vraiment super de recommencer. Nous sommes ravis de refaire une grande tournée européenne mais c’est vraiment formidable de repartir avec Annihilator car cela nous permet de revoir les fans qui étaient déjà venus assister à nos concerts…

C’est la deuxième fois que vous partez en tournée avec ces célèbres Canadiens. Vos deux groupes sont-ils unis par une relation particulière ?

Dylan : Eh bien, je connais Jeff Waters depuis quelque temps car nous travaillons très souvent tous les deux pour Epiphone et c’est un type vraiment génial… Après la sortie de notre nouvel album, je lui en ai envoyé une copie et je lui ai demandé son avis sur nos nouveaux morceaux. Il les a trouvés vraiment très bons et nous sommes restés en contact… Et tu vois, les membres d’Annihilator aiment faire de grandes tournées en Europe/Royaume-Uni alors il m’a téléphoné pour me dire : « Hé, je pars à nouveau pour une grande tournée, ça vous plairait de venir ? » alors j’ai tout simplement répondu : « Ouais ! » (rires). Nous avons donc fait quelques économies pour pouvoir repartir avec eux et voilà ! Et tout le monde s’entend très bien. Je pense que c’est très important car Jeff apprécie visiblement notre groupe mais il cherche avant tout des personnes sérieuses et conciliantes.

Lors de votre dernière tournée avec Annihilator, votre groupe portait le nom d’Archer. Pourquoi l’avez-vous modifié ?

Dylan : Eh bien en fait, nous avons changé le nom du groupe peu de temps après notre précédente tournée avec Annihilator, en 2016. Le nom de notre site web a toujours été archernation.com, la plupart des liens contenaient déjà le nom Archer Nation car le nom Archer était déjà pris alors nous avons utilisé ces deux mots pour le remplacer… Si nous avons officiellement modifié le nom du groupe et commencé à inscrire Archer Nation sur nos t-shirts et nos CDs, c’est principalement pour l’adapter aux moteurs de recherche, pour améliorer notre visibilité sur le web et pour essayer de nous démarquer des autres groupes. Cette modification était nécessaire car lorsqu’il s’appelait simplement « Archer », notre groupe ne figurait pas parmi les premiers résultats sur les moteurs de recherche. Maintenant, si vous effectuez en recherche en utilisant le nom « Archer Nation », vous trouverez immédiatement des informations concernant notre groupe. Donc oui, nous avons modifié notre nom pour améliorer notre visibilité sur Internet…

"Culling The Weak" est sorti en 2015 et "Beneath The Dream" est sorti un peu plus tôt cette année… Que s’est-il passé entre temps ?

Dylan : Après la sortie de "Culling The Weak", nous avons consacré la majeure partie de l’année 2015 aux tournées et nous n’avons pas vraiment eu le temps de composer de nouveaux morceaux. Cette situation s’est répétée l’année suivante, en 2016. Nous avons donc passé tout notre temps en tournée pendant ces deux années. En 2017, nous sommes rentrés chez nous et nous avons commencé à composer de nouveaux morceaux. Cela a duré pas mal de temps… car c’était la première fois que les membres du line-up actuel composaient un album tous ensemble parce que notre batteur Keyhan a rejoint le groupe juste après l’enregistrement de "Culling The Weak"… Nous avons donc pris le temps de réfléchir pour définir le type d’album que nous voulions composer et le type d’album qui nous plairait à tous les trois. Nous avons pris le temps de discuter pour définir le son que nous pouvions créer en travaillant tous les trois car nous avons des influences différentes malgré nos nombreux points communs. Cette étape a duré assez longtemps et l’enregistrement a également duré quelque temps parce que Mike Clink a un emploi du temps très chargé, nous avons donc été obligés de nous adapter en fonction de ses disponibilités… Et puis, après ça, nous avons passé du temps à réfléchir pour décider comment procéder pour la sortie de cet album. Nous étions en contact avec de nombreux labels, nous avons eu plusieurs échanges, nous attendions des réponses lorsque nous avons finalement trouvé le label EMP. Et nous voulions vraiment organiser une grande tournée pour promouvoir notre nouvel album, nous avons donc dû patienter pour définir les dates de la tournée et de la sortie de l’album.

Parlons un peu de cet album… Quel est donc ce "rêve" ? Et qu’y-a-t-il en "dessous"?

Dylan : Alors, nous devons mentionner deux éléments importants. L’album inclut évidemment un morceau intitulé "Beneath The Dream", et en réalité, le morceau titre a été composé pendant les sessions de "Culling The Weak" et il n’a pas été utilisé pour cet album…

Dave : Oui, il n’était pas vraiment adapté pour "Culling The Weak". Nous n’avons pas modifié notre son de manière radicale mais je trouve qu’il correspond plus à notre son actuel, suite aux petites modifications que nous avons effectuées. Notre son est juste un peu plus lourd et plus sombre, ce morceau convient vraiment beaucoup mieux à cet album.

Dylan : Oui, exactement. Cette chanson parle de rêves que je faisais tout le temps. Un de mes amis d’enfance est décédé il y a dix ans et juste après sa mort, j’ai commencé à rêver de lui. Cela a duré plusieurs années. Je rêvais qu’on passait du temps ensemble, en permanence, c’était vraiment étrange…cette chanson parle de ces rêves. Concernant le titre de l’album, eh bien notre producteur Mike Clink nous a dit : « Pourquoi hésitez-vous autant pour le titre de l’album ? Pourquoi ne pas l’intituler "Beneath The Dream" ? Il vous suffit de choisir ce titre et le problème sera réglé ! ». Et nous avons également opté pour ce titre parce qu’il correspond assez bien aux autres morceaux de l’album…

Dave : Oui, la plupart de ces chansons évoquent les éléments réprimés de l’esprit, tu vois ce que je veux dire… Et cela fonctionne à différents niveaux pour cet album. Nous essayons de développer davantage ce sujet, en évoquant des thèmes psychologiques et existentiels. Nous avons par exemple un morceau,"Severed", qui fait référence à un livre que j’ai lu. Il s’agit d’un ouvrage d’Albert Camus : "Le Mythe de Sisyphe", qui indique que le supplice de Sisyphe n’est pas forcément négatif lorsqu’on l’envisage sous un certain angle. Sisyphe n’a qu’une seule chose à faire : pousser un rocher en haut d’une colline et cela lui donne la possibilité de vivre de nombreuses expériences cathartiques, tu vois ce que je veux dire ?

Dylan : Nous avons donc décidé de consacrer un album entier à un type qui pousse un rocher en haut d’une colline (rires).

Dave : Eh bien, on doit parfois faire ce genre de choses, tu sais (rires). Non, mais "Beneath The Dream" compare également l’inconscient à un rêve tout en évoquant les méthodes qui permettent de l’explorer et d’y trouver de nombreuses informations.

Dylan : Alors au final, nous avons trouvé que "Beneath The Dream" convenait à l’ensemble de l’album sur différents niveaux car Dave a écrit beaucoup plus de textes pour cet album que pour tous les autres. Il a notamment écrit les paroles de la chanson "Severed", cela convenait donc bien au reste. Nous nous sommes rendu compte que nous abordions les mêmes sujets, notamment lorsqu’il a écrit le texte de "Severed" et que j’ai commencé à écrire celui d’"Acedia".

Je tiens également à dire que la pochette de l’album est superbe…

Dave : Effectivement !

Dylan : Oui, Kiren est un ami de longue date…il était batteur au sein d’un groupe local en Californie et nous avons joué ensemble quand nous étions jeunes. Il a beaucoup de talent, n’hésitez pas à découvrir ses créations : il s’appelle Kiren Bagchee et son site web s’appelle Kiren in Digital.

Dave : Nous sommes vraiment ravis du résultat. Nous lui avons parlé de l’album et il a imaginé cette illustration tout seul… et elle est vraiment magnifique.

Sur le plan musical, le style de ce nouvel opus correspond à celui de "Culling The Weak" toutefois les influences des années 70 semblent moins présentes sur cet album…

Dave : Oui, c’est exact. Cette fois, nous avons essayé d’éviter d’utiliser trop fréquemment la gamme pentatonique, tu vois…Et comme Dylan l’a déjà mentionné, il s’agit réellement d’un travail collectif. J’ai travaillé avec Dylan pour composer "Culling The Weak" mais Keyhan a participé au processus de composition pour ce nouvel album et il est plus jeune que nous, il a donc des influences plus récentes et différentes des nôtres… Nous avons donc opté pour un style peut-être légèrement plus progressif d'une certaine façon. Non pas que nous soyons devenus un groupe de progressif, ce n'est pas le cas, mais nous avons utilisé davantage de tempos originaux et d’éléments rythmiques intéressants, Keyhan a ajouté de nombreux éléments de ce type dans cet album.

A présent, si je vous dis que certains morceaux évoquent vraiment l’ancien style de Megadeth des années 90, trouvez-vous que c’est un compliment ou au contraire, que c’est plutôt vexant ?

Dave : A nos yeux, c’est vraiment un compliment !

Dylan : Tu sais, nous faisons partie du label de Dave Ellefson…

Dave : Et Mike Clink a produit notre album. C’est lui qui a produit "Rust In Peace", tu vois ce que je veux dire, c’est assez logique …

Dylan : C’est un de mes albums préférés composé par un de mes groupes favoris… Mais oui, je pense qu'il a un style plus metal, plus thrash et un peu moins heavy ou hard rock. C’est donc plutôt logique qu’il évoque davantage le son de Megadeth et un peu moins celui de Black Sabbath par exemple. Ce n’est absolument pas vexant.

Dave : Mais en même temps, nous essayons d’évoluer un peu et de nous démarquer des morceaux classiques. Evidemment, nos influences seront toujours présentes… Dylan est fan de Zakk Wylde, Marty Friedman et moi je suis fan de Geezer Butler… On retrouve donc ces styles dans notre musique mais je trouve que nous avons essayé d’innover davantage sur "Beneath The Dream" et je suis sûr que nous allons continuer à essayer de nouvelles choses et à évoluer dans le futur…

C’est exact, on découvre notamment une ambiance intéressante en écoutant "I Am The Dawn", avec un clavier très discret en arrière-plan. Il n’est pas très perceptible mais cela suffit pour apporter une touche d’originalité au morceau….

Dave : Cela prouve que Mike Clink est vraiment talentueux. Il parvient à développer un morceau en y ajoutant un élément subtil. Et quand il manque quelque chose, une transition ou quelque chose d’autre, il est très doué pour vous inciter à composer cet élément vous-même, il parvient vraiment à stimuler la créativité du groupe. Parfois certains producteurs aident les groupes à composer et certains morceaux finissent par ressembler à ce qu’ils souhaitaient obtenir ou à des morceaux qu’ils auraient composés eux-mêmes et il y a d’autres producteurs qui parviennent vraiment à inciter les groupes à donner le meilleur d’eux-mêmes, et c’est ce que fait Mike Clink.

Dylan : C’est vrai. Il sait parfaitement comment procéder pour vous inciter à régler tout type de problèmes concernant la composition des morceaux.

En ce qui concerne Mike Clink, c’est la deuxième fois que vous faites appel à lui, j’aimerais savoir si vous comptez travailler à nouveau avec lui ou procéder différemment à l’avenir…

Dave : Eh bien, nous ferons sûrement à nouveau appel à lui dans le futur.

Dylan : Oui, il est vraiment remarquable. Lorsqu’on me demande à quoi ressemble notre collaboration et que je souhaite plaisanter, je réponds que cela donne l’impression de travailler avec Yoda. C’est comme ça que je le décris… parce qu’il est vraiment très compétent et qu’il a accompli beaucoup de choses dans ce domaine… C’est toujours amusant de discuter avec lui, de lui poser des questions et même tout simplement de passer du temps en sa compagnie. Il est très intelligent et très compétent, il a tout essayé, il a beaucoup de choses à nous apprendre.

Je dois dire que j’aime beaucoup le son de vos enregistrements : organique, sans surproduction, chaque instrument est clairement audible et avec une ambiance live ; dans le sens où, par exemple, quand tu joues un solo, on n’entend pas cinq guitares jouer en même temps, tu vois ce que je veux dire ?

Dylan : Ah, génial ! C’est bien !

Dave : C’est super ! C’est exactement ce que nous voulons. Dans les morceaux de nombreux groupes, ce son disparaît à cause du mixage. Ils ont également parfois tendance à surcompenser pour pallier un manque et ça se termine avec des éléments bien trop amplifiés lors du mixage. C’est souvent le cas de la basse par exemple, soit on ne l’entend pas du tout soit on l’entend vraiment trop…

Dylan : Et nous ne voulons pas enregistrer des morceaux que nous ne sommes pas capables de jouer sur scène. C’est comme la partie clavier qu’on entend sur "I Am The Dawn" que tu as mentionnée précédemment. Au départ, elle était beaucoup plus amplifiée… Je trouvais ça bien mais j’ai dit : « Ok, nous allons devoir l’atténuer parce que je ne veux pas que les gens s’attendent à voir un clavier sur scène pendant nos concerts ! » (rires). De plus, le fait de faire partie d’un trio nous force à composer d’une certaine manière et nous devons également réfléchir pour savoir comment procéder sur scène. Ce n’est pas utile d’utiliser des millions de guitares dans un morceau si nous ne pouvons pas le jouer de la même façon en live.

Bien nous allons maintenant aborder des questions plus générales. Qui vous a donné envie de faire carrière dans la musique ?

Dylan : Eh bien, mon père joue de la guitare. C’est grâce à lui que tout a commencé pour moi. Nous venons tous les deux d’une famille de musiciens… Il y avait donc toujours des musiciens, des guitaristes chez mes parents quand j’étais petit. Au départ, c’est vraiment une tradition familiale. Puis après, il y a toutes les influences extérieures et le reste.

Dave : Oui, mon père est également guitariste et amateur de musique. Il est incollable sur la pop culture et la musique des années 20 jusqu’à la fin les années des 90. Mais mon grand-père était également chanteur au sein d’un grand orchestre, mon autre grand-père est claviériste, il est parti en tournée avec un groupe appelé The Fraternity Of Man et il a joué en première partie de Led Zeppelin et Jethro Tull, toutes mes tantes chantent… tous les membres de la famille de mon père sont musiciens dans une certaine mesure. C’est donc incontournable dans ma famille, tout le monde chante ou joue d’un instrument, mon parcours n'a donc rien de surprenant, c'est même quasiment cliché... « Bien sûr qu'un DeSilva va jouer de la musique ! ». 

Dylan, lors de notre première rencontre en 2015, j’ai immédiatement pensé que tu devais apprécier des guitaristes comme Zakk Wylde, Randy Rhoads ou Marty Friedman… Est-ce exact ? Qui sont tes autres héros ?

Dylan : Ce sont vraiment les plus célèbres. Je pense juste que Tony Iommi est le type le plus cool du monde. C’est tout de même lui qui a créé ce son heavy metal, comment ne pas le mentionner ? Dimebag Darrel fait également partie de mes héros. Je l’adore. Et puis… il y a beaucoup d’autres guitaristes qui ne jouent pas de metal du tout comme Stevie Ray Vaughan. J’aime vraiment son style… La liste est interminable …

Et toi Dave, qui sont tes bassistes préférés ?

Dave : Mon bassiste préféré ne joue pas de metal, il s’agit de Jaco Pastorius…

Dylan : C’est vraiment cliché… (sourire)

Dave : Oui, c’est une réponse banale pour un bassiste (rires)… Et puis, en ce qui concerne le rock, le hard rock ou le metal, je citerai Jack Bruce du groupe Cream. Cet homme a révolutionné les méthodes d’improvisation. Et bien sûr, Geezer Butler. Il est un peu comme Jack Bruce mais son style est plus sombre, il a même affirmé que le groupe Cream lui avait donné envie de devenir bassiste…et pour finir je dirais, je ne sais pas, probablement Billy Sheehan, il est formidable.

Apparemment vous avez enregistré plusieurs morceaux avant de composer ces deux albums (je me souviens de quelques-uns sur YouTube) mais ils sont assez difficiles à trouver… Comment vos fans peuvent-ils accéder à ces morceaux ?

Dylan : Oh… il suffit de venir chez moi ! (rires)

Merci, mais cela va être assez difficile à organiser ...

Dylan : Oui, certes… (rires). Pour répondre à ta question, il y a un album qui date de 2006 et qui est intitulé "Doomsday Profits", il date des débuts du groupe. A l’époque, je jouais avec deux jeunes qui fréquentaient le même lycée que moi. Nous étions ados quand nous avons composé cet album, notre son était plutôt hard rock…et plus tard, nous avons enregistré un EP intitulé "Who’s Gonna Save You Now?", et il me semble qu’il était disponible sur YouTube. Nous l'avons d'ailleurs enregistré avec Gilby Clarke, en 2010 il me semble, et pour de nombreuses raisons qui semblent stupides aujourd’hui, il n’est pas sorti.

Considérez-vous que cette musique fait partie de l’histoire d’Archer Nation ou plutôt qu’il s’agit de morceaux enregistrés par un groupe différent ?

Dylan : Eh bien, c’est une question intéressante car elle concerne l’histoire du groupe. D’une manière ou d'une autre, je fais partie du groupe Archer / Archer Nation depuis l’âge de quinze ans… et j’ai aujourd’hui trente-trois ans. Cela dure donc depuis un certain temps déjà. Je pense qu’il y a plusieurs époques distinctes : les débuts avec "Doomsday Profits", des jeunes qui jouaient dans le garage de leur mère. Je suis toujours fier de faire partie d’un groupe depuis aussi longtemps, mais en y repensant, après toutes ces années, j’ai l’impression qu’il s’agissait d’un groupe différent. Mais c’est en 2009, quand j’ai rencontré Dave, que la situation a commencé à évoluer, la première fois. Donc, pour moi, ce groupe, c'est plus depuis dix ans que seize. Et puis nous avons rencontré notre batteur Keyhan et nous jouons tous ensemble depuis cinq ans et je dois avouer que ces dernières années constituent la période la plus productive de l’histoire du groupe.

Quels sont les projets d’Archer Nation ?

Dylan : Nous rentrons chez nous au début du mois de décembre et nous allons y rester quelque temps, pour profiter des fêtes de fin d’année… Mais nous avons déjà commencé à travailler sur nos projets de l’année 2020, nous espérons pouvoir partir en tournée pendant six mois. Probablement aux Etats-Unis à nouveau, je ne peux pas vous donner les noms des groupes que nous allons accompagner pour le moment mais nous allons organiser tout ça. Je suis sûr que nous passerons beaucoup de temps en tournée. Puis nous verrons ce qui se passera l’été prochain. Et puis, nous devrons probablement commencer à composer un nouvel album.

Dave : Oui, je suis prêt à composer !

Merci les gars. Avez-vous quelque chose à ajouter pour conclure cette interview ?

Dylan : Nous tenons surtout à faire connaître notre groupe au plus grand nombre de personnes possible. Nous espérons que les personnes qui liront cette interview iront consulter notre page sur Facebook et sur les autres réseaux sociaux…c’est un peu triste à dire mais tout cela a beaucoup d’importance de nos jours…

Dave : Oui, c’est important. Si vous appréciez un groupe qui n’est pas encore célèbre, allez assister à leurs concerts, achetez leurs produits dérivés, parlez-en à vos amis… Si nous vous avons fait bonne impression, revenez lors de notre prochain concert !

Dylan : Et nous te remercions de nous aider à promouvoir notre groupe et notre musique. Merci à toi.

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