Disagony

Interview date

20 Décembre 2013

Interviewer

dominique

I N T E R V I E W

Interview Alex, Lynn & Raph (en face à face)


Comme annoncé dans le live report, Disagony m'a accordé une petite interview improvisée juste après leur set rapide lors de la soirée Bircher Muesli du 20 décembre dernier à l'Amalgame d'Yverdon. Quelques questions rapides entre deux portes avec des jeunes passionnés.

Salut, merci d'accorder au webzine français Aux Portes du Metal cette interview improvisée.

Merci à vous, c'est cool de vous intéresser à nous.

Vous sortez de scène. Depuis la salle, cela s'est bien passé. Vous êtes satisfaits de votre concert ?

Oui, assez, même si ce n'était pas notre meilleur concert. On a eu quelques problèmes de son et de jack. Tout n'a pas marché comme on le voulait. Mais notre vision de musiciens nous pousse souvent à ne pas être totalement satisfait de notre prestation.

"Venom Dish" est sorti depuis quelques semaines. Tout se passe comme vous le souhaitiez ?

A vrai dire, tout se passe très vite ! Nous avons bénéficié d'un assez gros support local ce qui nous a permis de gagner de la visibilité. Les ventes sont bonnes, on est très content. Nous avons du changer de bassiste il y a trois semaines, mais on gère. Il faut dire que l'on a choisi un nouveau bassiste qui à le même prénom que l'ancien. C'est plus facile !

Vous parlez de visibilité, cela me donne l'occasion de vous demander si le fait d'avoir été choisi comme "repérage" par Couleur 3 vous a aidés ?

C'est sûr que c'est un vrai coup de boost pour nous et que cela a facilité l'accès à une gamme d'auditeurs plus large. Ceci aidant certainement les ventes. On ne peut pas en vivre, Lynn est disquaire et Raph et moi sommes ingénieurs du son, mais ça fait du bien quand même.

Quand on écoute "Venom Dish", on ne peut s'empêcher de ressentir les influences de Nirvana. Comment vivez vous cette filiation ?

Nous on a grandi avec les disques de Nirvana. On avait tous les albums, tous les disques. Moi j'en avais plus de soixante. Il est donc évident que on ne peut pas renier cette filiation et on en est assez fier. Mais ça n'est pas le seul groupe qui nous a influencés.

C'est vrai, moi j'ai ressenti aussi une grosse influence de Jack White. J'irai jusqu'à dire que "Stop Rewind" a des faux airs de "Seven Nation Army". Qu'en pensez-vous ?

C'est gentil et flatteur. On écoute aussi beaucoup Jack White. Toutefois, ce qui est important pour nous à long terme, c'est de pouvoir nous affranchir de nos influences, d'être plus nous-mêmes et d'avoir notre propre son.

J'entends les premières notes de Monkey3, je vous quitte. Merci de m'avoir accordé cet interview

Merci à vous pour votre intérêt.


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