Speed Rock Machine

Interview date

28 Octobre 2010

Interviewer

Didier

I N T E R V I E W

Interview Danny (par mail)


Salut et merci de répondre à ces quelques questions pour le webzine http://auxportesdumetal.com. D’abord présentez nous un peu Speed Rock Machine ?

L'aventure a commencé en 2005, avec la volonté de faire un groupe de Rock rentre dedans, festif et divertissant.

Vous êtes un groupe de Vence dans la région PACA, n’êtes-vous pas un peu isolés aussi loin de la capitale du metal qu’est … Peymeinade ? Non je plaisante, mais Vence, ce n’est pas facile non ?

Je ne t'apprendrai rien en te disant que notre département (le 06) n'est pas très Rock'n'Roll ! Pourtant il existe bel et bien une scène rock ! On est là ! On fait ce qu'on peut pour jouer un maximum dans et en dehors des Alpes Maritimes. Ce n'est pas facile effectivement. La commune de Vence a toujours été super avec nous en nous permettant de jouer. Mais la vraie difficulté que l'on rencontre est de pouvoir jouer en dehors de la Région PACA. Je lance un appel, qui sait ?

Vous chantez en français, est-ce que ça aussi, aujourd’hui, n’est pas un facteur pouvant bloquer votre développement ?

On ne se pose pas la question dans ce sens. Le français est notre langue quotidienne et Speed Rock Machine relate notre quotidien et celui de chacun, donc le français s'est imposé naturellement dans nos textes. On veut rester direct donc rien de mieux que le français pour l'être.

Quelles sont vos influences principales ?

Le rock, le blues, le metal. En terme de groupes, les influences majeurs sont AC/DC, Motörhead et Iron Maiden pour l'ensemble du groupe, et Jean Pa te dira volontiers Elvis Presley.

Samedi soir vous ouvriez pour Vulcain, qu’est-ce que ça vous fait ? Certains d’entre vous ne deviez pas être bien vieux en 1980 ?

Oui, c'est exact pour certains. Vulcain représente, et fait parti, de la scène Rock que l'on a perdu, donc nous avons été fiers de pouvoir partager la scène avec eux. Et de retrouver Marc Varez, c'était génial, on ne s'était pas vus depuis longtemps.

Vous passiez avant Vulcain mais juste après Abinaya, qui a fait une très bonne impression et bien chauffé la salle, ça vous a mis la pression ?

A vrai dire, pas du tout, on a parlé avec beaucoup de monde backstage et tout s'est enchainé rapidement et c'était l’heure pour nous de monter sur scène. Ce n'est pas très rock'n'roll mais c'est la vérité, juste le temps de s'échauffer un peu et hop, the show must go on !

Vous avez un jeux de scène plutôt dangereux avec la tronçonneuse en apéritif et le cracheur de feu en dessert, en passant par un destroy d’une fausse Strato (ouf !). Vous aimez le grand spectacle on dirait ? C’est ça le rock ?

Tout à fait ! On veut présenter un spectacle, et pas seulement un groupe de rock jouant leurs compos. Le Rock pour certains c'est la frime, pour d'autres, le danger, ou simplement un style, une manière de jouer, d'être. On veut exprimer tout ça sur scène.

Vous êtes bien en place sur scène, vous délivrez un show bien rodé, vous tournez beaucoup ?

On tourne pas mal, pour un groupe de Vence [rires]. Pas assez encore à notre goût, mais on peut dire que l’on a l’habitude des scènes. On a pas mal galéré dans des endroits faits pour tout sauf la musique, on est blindé maintenant. Donc ce Metalloween Fest c'était tout confort pour nous.

J’ai trouvé l’harmonica de JeanPa franchement sympa et donnant une certaine originalité à vos compos, pourtant dans un style déjà pas mal visité. Vous composez avec, comme un instrument à part entière ?

Tout dépend de la chanson, certaines s'y prêtent d’autres pas. On l'utilise souvent en lead, comme un solo de guitare, ou pour jouer une mélodie, mais pas comme un instrument majeur dans nos compositions. Nous, ça nous plait, et quand il a sa place on le met volontiers dans nos chansons.

Comment s’est passé l’enregistrement de Rebelle & Fier ?

Extrêmement bien, puisque nous étions seuls maîtres à bord, au niveau musical. On a tout fait, et on s'est entouré des bonnes personnes pour finaliser cet album. Mamad a fait un super boulot, il a été notre technicien et ingé son et Jean Pierre du studio Marilyn nous a grandement aidé quand les séances étaient plus longues que prévues.

Et commercialement, comment cela se passe t-il ?

Nous ne sommes pas encore à ce stade. On plante les graines pour, peut-être, récolter un jour. Nous ne sommes pas connus, notre public grandit en PACA, à nous de faire nos preuves ailleurs, si on nous en laisse la possibilité.

Peut-on encore faire vivre un groupe de hard rock de la vente des CD en France, ou ailleurs ?

Difficilement, A moins d’être AC/DC ! A notre niveau, absolument pas, c'est une certitude.

Avez-vous trouvé un label ? Des pistes ?

On en recherche un, on a des pistes, et nous avons refusé quelques offres de pseudo labels qui veulent simplement agrandir leur listing et se moquent totalement des groupes. Pour l'heure, on recherche surtout un manager, free-lance, ou appartenant à une structure, c'est une de nos priorités.

Quels sont vos plans dans les mois qui viennent ?

Des représentations dans la région, nos dates de concert sont sur notre MySpace et on travaille sur le deuxième album.

Merci et bonne continuation.

Reste Rock'n'Roll Didier !


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