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PARALLAXE
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I N T E R V I E WPouvez-vous nous présenter votre nouvel album "Soundtrack" ?Matthieu Huck : C'est un album ayant pour concept le rapport musique et image. Il fait donc référence à la musique de film, de jeu vidéo... Alex Andrini : Oui, nous avons donc essayé de mélanger la musique progressive aux scores des bandes originales de films de compositeurs tel que John Williams, Hans Zimmer ou Danny Elfman. "Soundtrack" est-il un concept album ? Si oui, qu'est-il censé relater ? Comment avez-vous composé les enchainements ?Alex Andrini : Comme le dit Matthieu, le concept c' est le rapport musique et image, mais ce n' est pas un concept album dans le sens où les morceaux sont liés par une histoire commune, mais plutôt dans le sens où les titres sont issus d' une même idée maîtresse. Pouvez-vous nous expliquer la manière dont vous composez les morceaux et comment les choses se passent entre vous ?Matthieu Huck : Les morceaux sont construits à partir de plans trouvés par l'un d'entre nous et qui les présente aux 3 autres avec une idée de batterie, de basse en midi par informatique. Ensuite chaque musicien cherche ses idées chez soi et ensuite la mise en commun est faite en répétition. Alex Andrini : Lorsque la quantité de plans nous semble satisfaisante pour démarrer un morceau et que l' ambiance générale se dessine, on détermine en midi les tempos, les mesures et les enchaînements. Vous êtes souvent comparés à Liquid Tension Experiment. Plus généralement, quelles sont chacun vos influences ?Alex Andrini : Pour ma part mes premières influences c'est la musique de guitaristes comme Steve Vai ou Satriani, j' ai ensuite écouté des groupes de métal progressif (Dream Theater, Symphonyx et compagnie...), mais quand j' en ai eu marre (pas glop) je me suis ouvert aux autres styles musicaux comme le jazz (Azziza Mustapha Zadhed, Jaco Pastorius...), le classique (Bach, Chopin, yo-yoma, Keith Jarrett...), le flamenco (Vicente Amigo, Paco De Lucia...), du rock (Muse, Red hot Chili Peppers...), même de la variété (Stevie Wonder, Prince, Amos lee, Bjork...).Matthieu, Bruno, Béa et moi écoutons tous des musiques très variées. Quels sont les albums qui vous ont marqué récemment ?Alex Andrini : Matthieu et moi avons eu un petit coup de coeur pour A.C.T, surtout l'album" Last Epic ". Comme vous l'expliquez sur votre site internet, vous effectuez pas mal d'allers et retours répétés du fait de la présence de l'un d'entre vous sur Paris. Est-ce qu'on peut espérer vous voir en concert dans certaines salles parisiennes ?Matthieu Huck : Oui et nous l'espérons aussi. Mais ce n'est pas facile de trouver une salle qui accepte de faire venir les groupes inconnus et plus particulièrement les groupes de province. Mais nous gardons la foi... Pouvez-vous nous expliquer les difficultés que vous avez sans doute rencontrées dans l'enregistrement de vos albums et la manière dont vous êtes parvenus à contourner celles-ci ?Matthieu Huck : Les problèmes sont liés au manque de moyens. Comme il s'agit d'une auto-production, il faut tout faire nous-même avec nos propres sous... Donc les prises sont faites assez rapidement, avec du matériel que l'on nous prête gentiment. Alex Andrini : D' un point de vu technique la réalisation de "Soundtrack" n' a pas été simple, mais heureusement une aide précieuse nous a été apporté par des amis dont Yohann Kochel pour le graphisme du site et du livre, Rémy Fardègue pour le mixage et le mastering au Studio "From The Mars Hotel" et Jonathan Pain-Chamming's nous a beaucoup épaulé pour la sortie de notre démo en 2003. Quelles pistes explorez-vous actuellement et pouvez-vous dessiner l'évolution future de votre musique. Envisagez-vous notamment d'intégrer des choeurs ou des voix ?Matthieu Huck : Nous pensons faire évoluer notre musique vers quelque chose de plus "touchant" et moins technique. Pourquoi pas, effectivement, intégrer du chant. C'est quelque chose que nous sommes prêts à accepter maintenant. A vous entendre, on ne fait aucune différence entre un groupe américain
ou anglais et un groupe français.
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