Groupe:

Hellfest 2017 - Samedi

Date:

17 Juin 2017

Lieu:

Clisson

Chroniqueur:

Didier, Philippe, Deicide

Jared James Nichols - 10h30 - Mainstage 2 (Didier)

Je suis surpris de la facilité avec laquelle nous nous sommes levés ce matin. Comme quoi une vrai nuit de sommeil, aussi courte soit elle mais dans un vrai lit, une bonne douche, clairement ça aide à survivre à un Hellfest dans de bonnes conditions. Je suis devant la scène pour le set de Jared James Nichols pour l'ouverture de cette journée sur les Mainstage. Je ne connaissais pas grand chose à ce jeune guitariste de blues rock américain, mais j'ai pas mal lu sur lui pour préparer mon interview qui aura lieu plus tard dans la journée, et sur le papier l'artiste est hors norme. Ils sont trois sur scène, le trio typique de blues rock, ils me rappellent un peu Raven Eye exactement au même endroit l'année dernière. Le son est excellent, et le Jared est juste un monstre. Si tu essayes de commencer la guitare, n'écoute pas tu vas te faire du mal. Il dégage en plus une énergie de fou. Il joue curieusement aux doigts et attaque ses cordes avec le pouce. C'est assez impressionnant. Il a des petits airs de Ted Nugent jeune, c'est marrant. Il a pas mal de soucis avec le strap de sa guitare qui se défait une première fois, il continue de jouer et chanter comme si de rien, et finit par le remettre. Mais carrément toute l'attache s'arrache de la guitare. La brute ! Il finit par changer de guitare au morceau suivant et cette fois, c'est l'attache arrière qui le lâche. Il est fan de Mountain et ça se voit dans son style qui est un mélange de Mountain, Stevie Ray Vaughan et Ted Nugent. Ils font une superbe reprise de Mississippi Queen de Mountain et terminent. Il y a un moment d'hésitation, la foule chante "we want more" et, fait assez étonnant, ils reviennent sur scène et attaquent une reprise de Cat Scratch Fever de Ted Nugent, une version raccourcie qui ne dure que trois minutes. En fait il m'expliquera pendant l'interview qu'il leur restait trois minutes, qu'ils ont failli abandonner mais en entendant la foule, ils se sont dit que putain, ils venaient de Los Angeles pour ça et que ces trois minutes ils allaient les prendre. Superbe set, guitariste incroyable, fallait se lever tôt mais ça valait sacrément la peine. We want more !        

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Setlist de Jared James Nichols :

01. Don't You Try
02. Don't Be Scared
03. Can You Feel It?
04. Playin' for Keeps
05. Mississippi Queen
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06. Cat Scratch Fever



The New Roses - 11h - Mainstage 1 (Didier)

J'avais entendu de bonnes choses sur le groupe que je connais mal. Je suis très agréablement surpris. Le groupe profite de la scène d'Aerosmith et de son avancée, pour aller vers son public déjà nombreux ce matin. Timmy Rough, le chanteur/guitariste possède une très bonne voix. Norman Bites, le guitariste, soliste balance de bons solos, tout en prenant des poses avantageuses avec sa Flying V. Je le trouve particulièrement bon. Il ira même tout au bout de l'avancée de scène pour nous envoyer un super solo, et laissera à son chanteur le boulot d'actionner sa pédale wah-wah, c'est bien réglé tout ça. Ils font chanter le public et même l'assoir carrément par terre avant de sauter tous ensemble. C'est bien fait. Je remarque que c'est Urban Berz, le batteur, qui assure tous les chœurs. On continue tout en beauté vintage cette seconde journée.

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Setlist de The New Roses :

01. Thirsty
02. Gimme Your Love
03. Whiskey Nightmare
04. For a While
05. It's a Long Way



The Dead Daisies - 12h15 - Mainstage 1 (Didier)

Je parlais de poseurs chez les New Roses mais chez les Américains de The Dead Daisies, on atteint le paroxysme de l'attitude. Ca fait partie de leur identité de groupe sachant aussi que le groupe est composé de cadors du métier. J'avais pu déjà assister à leur set à Toulon, et ça m'avait déjà pas mal emballé. En festival, ils sont encore plus à leur aise. La star, c'est surtout le guitariste Doug Aldrich qui en impressionne au maniement de la six cordes. Il utilisera aussi une talkbox sur un des morceaux, c'est rare et j'aime bien. Tous utilisent bien l'avancée de scène d'Aerosmith, à tour de rôle. A la basse, c'est Marco Mendoza qui en fait des montagnes : Il balance des médiators, en les embrassant avant, il les stocke collés sur la tranche de sa basse. C'est marrant de voir le style vestimentaire de John Corabi et son jeu de scène car il rappelle énormément Steven Tyler, qui est en tête d'affiche sur cette même scène, plus tard. En tout cas j'aime de plus en plus ce groupe. En festival, leurs tubes ultra accrocheurs prennent encore une autre dimension.

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Setlist de The Dead Daisies :

01. Long Way to Go  
02. Make Some Noise
03. Midnight Moses
04. With You and I
05. Helter Skelter



Ultra Vomit - 12h50 - Mainstage 2 (Deicide)

Je ne connais pas trop ce groupe à part son Kammthaar, parodie de Rammstein. Eh ben, ça a une putain de pêche ! On était plusieurs à se surprendre de l’énorme affluence autour de midi pour un groupe pas si important et en début de journée. Ultra Vomit ne connait pas de limites. Ils sont contents d’être là, tant mieux, c’est là qu’on est…. Bon ça va être la fête à la déconne. Entre les jeux sur la voix du chanteur qui se la joue à la Bugs Bunny au départ, pour rallier plus tard les graves ultimes de la parodie de Rammstein et les délires ultimes du wall of death Pipi Vs Caca, la Chenille, etc... Difficile de les prendre au sérieux même si le travail qui est derrière est plutôt sérieux. Le concept de Pipi Vs Caca nous est clairement énoncé, c’est l’histoire de deux super puissances qui vont se rencontrer. C’est une version du wall of death que je ne connaissais pas mais qui ravit tout le monde car personne ne s’offusque d’être dans le camp du pipi ou celui du caca. C’est là que l’oeil curieux du néophyte lit ces lignes et finit par se rappeler des préjugés sur les metalleux : “ça ne vole pas haut”. Ben tant pis ! Tout est là pour ne pas se prendre au sérieux : la chenille… et même leur matos car leur backdrop affiche une mauvaise épellation : UTLRA VOMIT. En somme, un très bon concert, une très belle affluence et une belle découverte.

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Setlist d'Ultra Vomit :

01. Entooned (Looney Tunes Theme)
02. Fort Boyard Theme
03. Darry Cowl Chamber
04. Les Bonnes Manières
05. Un Chien Géant
06. Mechanical Chiwawa
07. Calojira
08. Takoyaki
09. Boulangerie Pâtisserie
10. La Ch’nille
11. La Bouillie IV
12. Pipi Vs Caca



Ugly Kid Joe - 15h05 - Mainstage 1 (Didier)

Pas grand-chose à dire du set de Ugly Kid Joe, à part que c’était bien. J’avais pu voir le groupe en tête d’affiche en octobre 2016 dans un Elysée Montmartre refait à neuf. Pour tout avouer, c’était surtout pour voir Dallas Frasca que j’avais fait le déplacement, c’est l’ami Blaster qui m’avait déniaisé sur UKJ. J’avais déjà bien aimé, mais pas approfondi depuis, donc même impression. Le groupe est bien soudé, Whitfield Crane, le chanteur est en forme. Il remercie chaleureusement son bassiste Cordell Crockett d’être resté fidèle à ses côtés. Je ne connais pas bien l’histoire du groupe mais il me semblait que d’autres membres étaient aussi d’origine. Ils me sortent de ma torpeur (c'est la mauvaise heure) avec une reprise de Ace Of Spades, en hommage à Lemmy et tout ça se termine par le tube des années 90, qui a fait connaître le groupe, Everything About You. Tout le monde connaît, et chante avec Whitfield.

Setlist d'Ugly Kid Joe :

01. Neighbor
02. Panhandlin' Prince
03. Devil's Paradise
04. Cat's in the Cradle
05. I'm Alright
06. Milkman's Son
07. Ace of Spades
08. Funky Fresh Country Club
09. Everything About You

Pretty Maids - 16h - Mainstage 2 (Didier)

J'adore ce groupe que je n'ai encore jamais pu voir sur scène. Je m'étais jusqu'alors contenté de l'excellent DVD du concert du Z7 en Suisse en bavant. Forcément je me pose aux premières loges, face à la Mainstage 2. La chaleur est accablante dans la foule mais aussi sur scène. On peut voir que Ronnie, le chanteur, souffre mais c'est surtout Ken le guitariste qui doit sacrément avoir du mal entre sa tenue inadaptée (veste) et son embonpoint. Outre Ronnie au chant qui est déchaîné, le bassiste du groupe, René, abat aussi beaucoup de boulot scéniquement. Le son est bon et le groupe alterne des morceaux de leur dernier album Kingmaker et des anciens que la foule connait par cœur. Je suis ravi de leur fin de set puisqu'ils enchainent Little Drops of Heaven avec Future World, ce sont deux super morceaux d'époques différentes. La foule répond bien à Ronnie. J'ai pu les voir dans l'après midi traîner dans la VIP/Presse zone entre deux interviews que bizarrement on ne nous a pas proposé. Dommage.

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Setlist de Pretty Maids :

01. Mother of All Lies
02. Kingmaker
03. Back to Back
04. Red, Hot and Heavy
05. Rodeo
06. Pandemonium
07. Bull's Eye
08. Little Drops of Heaven
09. Future World


Blood Ceremony - 16h40 - The Valley (philippec)

Après une série d’interviews dans le carré VIP,  je vais enfin voir mon premier concert de la journée. L’heureux élu est le groupe canadien Blood Ceremony qui va officier dans The Valley. Les Canadiens entrent sur scène avec Old Fires, un titre survitaminé qui fait de suite réagir le public venu en masse voir les cousins, la tente déborde. Sean Kennedy nous gratifie déjà d’un superbe solo. Pour le titre suivant, Goodbye Gemini, Alia O'Brien la chanteuse s’arme de sa flûte traversière tout d’abord pour l’intro puis pour plusieurs interventions au cœur du morceau, on a droit à un court duel avec Sean. Deux titres joués et c’est déjà les acclamations sous la Valley. La basse de Lucas Gadke raisonne sur l’intro de Drawing Down the Moon, elle est omniprésente, comme l’orgue d’Ania au son bien vintage, fidèle aux ambiances des 60’s et70’s. Cela continue avec Half Moon Street avec son solo de flûte puis son duel final avec la gratte de Sean. Ania assure vraiment, avant de monter sur scène elle a dû manger un Ian Anderson en entier, ses interventions sont vraiment dignes du leader et flûtiste de Jethro Tull. Lord of Misrule qui suit puis I'm Coming With You sont encore deux titres très inspirés par Jethro Tull. La voix d’Ania colle bien au style, le rock occulte joué par Blood Ceremony est magistralement exécuté. Nous sommes tous sous le charme de la sorcière à la flûte, quand elle entame le premier couplet de The Magician, puis c’est au tour de Sean de se faire acclamer avec un super solo, ce titre est magnifique, chaque musicien met sa pierre à l’édifice, l’intervention de Lucas en duel avec Ania est géniale et que dire de Michael Carrillo avec son jeu de batterie ? The Magician sera le dernier morceau joué lors de cette cérémonie sanglante. Le public sort de l’hypnose où le groupe l’a plongé. Des tonnerres d’applaudissements bien mérités retentissent sous The Valley. Blood Ceremony nous a gratifié d’un set mémorable, d’une grande intensité émotionnelle… Plus rien à ajouter. 

Setlist de Blood Ceremony :

01. Old Fires
02. Goodbye Gemini
03. Drawing Down the Moon
04. Half Moon Street
05. Lord of Misrule
06. I'm Coming With You
07. The Magician

Steel Panther - 16h55 - Mainstage 1 (Didier)

"Des nichons, des nichons, encore des nichons". Ca résume le set de Steel Panther. Même si on se marre bien à les écouter faire les pitres (à condition de parler anglais) il faut reconnaître que quand t'as vu un show de Steel Panther, tu les as tous vus. Musicalement c'est gentillet. Entre chaque morceau, c'est du délire, je pense qu'au moment de la présentation des musiciens, l'interlude délire a quand même duré dix minutes. Je vous passe les détails sur les femmes (faciles) françaises, les simulacres de coït entre les musiciens, les blagues à deux balles sur le meilleur chanteur du monde, Steven Tyler (et pas Michael comme il s'y attendait), sur la nullité de Lexxi le bassiste, je passe aussi sur la guitare verte assortie à la tenue de Satchel, mais aussi assortie au furoncle qu'il a sur un testicule... Bref, le grand guignol du dessous de la ceinture est de retour au Hellfest, et je me surprends malgré tout à me marrer. Le filles restent très compréhensives avec le groupe puisqu'une bonne cinquantaine de paires de seins apparaissent sur les grands écrans du Hellfest, et à la fin une bonne cinquantaine (les mêmes sûrement) sont invitées à monter danser sur scène et à chauffer Satchel qui a du mal à se concentrer sur sa guitare.


Setlist de Steel Panther :

01. Eyes of a Panther
02. Goin' in the Backdoor
03. Just Like Tiger Woods
04. Fat Girl (Thar She Blows)
05. Death to All but Metal
06. That's When You Came In
07. Poontang Boomerang
08. Community Property
09. 17 Girls in a Row
10. Gloryhole
11. Party All Day (Fuck All Night)


Decapitated - 17h40 - Altar (Deicide)

C’est la machine de guerre à morceaux dévastateurs. Pas les plus fins de la bande mais attention, grosse performance. Hallucinant ! Le chanteur fait partie intégrante du spectacle avec ses virevoltantes dreadlocks géantes. Decapitated, tu regarderas jouer, sur le cul tu tomberas. Pas trop de place pour le mid tempo. Les riffs sont ravageurs, la double pédale très présente, le blast tonitruant, bref la claque. Maintenant, c’est un peu la même chose mais ils évoluent dans une frange du death metal assez peu touffue, ce qui leur donne une bonne zone de respiration. Un seul guitariste sur scène pour lancer les assauts, ça sonne bien quand même, c’est bien équipé. Le groupe fête vingt ans d'existence mais seul le guitariste est d’origine… mais le chanteur est missionné pour le mettre en évidence. Je trouve tout de même que ça a peu de charme quand il n’y a même pas deux membres d’origine….

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Setlist de Decapitated :

01. The Blasphemous Psalm to the Dummy God Creation
02. Blood Mantra
03. Never
04. Day 69
05. Post(?) Organic
06. Mother War
07. Spheres of Madness
08. Homo Sum
09. Nest
10. Instinct

Mars Red Sky - 17h40 - The Valley (philippec)

La dernière fois que j’ai vu Mars Red Sky en concert, c’était au Hellfest, mais dans The Valley ancienne version, ils faisaient l’ouverture de la tente puisqu’ils y passaient à 10h30 le vendredi. Et depuis cette date, les choses ont bien changé, les Bordelais sont montés en grade, les voilà programmés le deuxième jour et en fin d’après-midi avec presqu’une heure de set. A son entrée sur scène, on sent le groupe un peu tendu, il faut dire que The Valley est archi-pleine et que la nouvelle version est deux à trois fois plus grande que l’ancienne, donc il y a de quoi être surpris. Mais cela ne va pas durer longtemps. Car le public, content de les retrouver, va vite les réchauffer avec ses applaudissements fournis. Mindreader sera le premier titre joué, la musique de Mars Red Sky avec sa rythmique pachydermique de Matgaz (batterie) et Jimmy (basse), puis la guitare lancinante et la voix plaintive de Julien, prend vraiment aux tripes. Pour cette occasion, le trio va nous jouer une setlist presque inédite en incorporant le single Shot In Providence (huit minutes de pur bonheur), puis en enchaînant avec Myramid, un instrumental de dix-sept minutes qui sort en vinyle le jour même du concert ! Sacrée pièce que j’ai eu la chance d’écouter quelques jour avant, mais pour la plupart des spectateurs qui l’entendent pour la première fois, cela doit être compliqué de l’apprécier à sa juste valeur en live. Vu les acclamations à la fin de cette composition, je me suis fait du souci pour rien. Les Bordelais ne sont pas très bavards, leur musique parle pour eux, on est hypnotisé. Le ressenti est fabuleux mais on a l’impression que nous n’avons pas le même que les musiciens puisqu’ils ne parlent pas entre les titres, c’est un fait, mais ils ne communiquent pas non plus par la gestuelle, ils se retrouvent souvent dos au public ou le nez sur leurs instruments, c’est un peu dommage car avec des compos aussi longues, l’assistance peut piquer un peu du nez. Strong Reflection tiré du premier album va redonner un peu d’énergie à l’assemblée, Mars Red Sky termine son concert avec Alien Ground/Apex III, dernier voyage d’une dizaine de minutes, un final qui ravit l’auditoire. Malgré quelques petites longueurs, Mars Red Sky a réussi son changement de statut, les Bordelais en proposant une setlist unique avec des titres peu joués en live, ont pris des risques et pour ça, chapeau ! 

Setlist Mars Red Sky :

01. Mindreader
02. Shot In Providence
03. Myramid
04. Strong Reflection
05. Apex III

D.R.I - 18h35 - Warzone (Deicide)

Je n’ai jamais vu les Dirty Rotten Imbeciles (DRI) sur scène et pourtant, ils existent depuis belle lurette et je les ai suivis passé un temps à l’époque de leur album Crossover. Créé en 1982, le groupe a été novateur en créant le buzz autour de son crossover (oui c’est le titre de l’album qui colle à leur virage), mélange de hardcore et d’influences thrash. Le circle pit est instantané, way to go Warzone, c’est pas comme les petits p’ qui restent au main Stage. Eh oui, là il y a de l’attitude à redonner. Ca déconne pas au Warzone (ce sera mon seul passage, outre un refill en bière). Le circle pit fonctionne tellement bien que je fais un repli rapide pour éviter le tourbillon de fumée terreuse. Je reste tout de même jusqu’au fameux hymne Violent Pacification. Rien à critiquer sur un set ultra maîtrisé joué par des quinquas énervés.

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Setlist de D.R.I :

01. Who Am I?
02. Snap
03. I'd Rather Be Sleeping
04. Violent Pacification
05. Argument Then War
06. Slumlord
07. Dead in a Ditch
08. Suit and Tie Guy
09. Acid Rain
10. Thrashard
11. Manifest Destiny
12. Against Me
13. Anonymity
14. As Seen on TV
15. Mad Man
16. Couch Slouch
17 I Don't Need Society
18. Beneath the Wheel
19. Abduction
20. The Five Year Plan

Trust - 18h55 - Mainstage 1 (Didier)

J'ai entendu beaucoup de gens râler à propos de la prestation de Trust. Notamment sur le look de Bernie qui, je vous l'accorde, ressemble plus à un figurant de Camping III qu'à une star du hard rock. Comme au concert de Puget sur Argens, il porte un bob de pêcheur, et des lunettes. On me l'enlèvera pas qu'il a un souci avec ses yeux. D'ailleurs sur un des retours de scène il y a une affiche "pas de flash svp". Sinon du côté vocal, Bernie est plutôt en forme. Après je comprends un peu que les gens râlent parce que c'est un festival et qu'ils auraient voulu plus de tubes des grandes années. Mais il me semble que justement, les deux lascars sont de retour pour du neuf et que jouer éternellement les mêmes vieux trucs, ça les gonfle. En tout cas, la foule a répondu présent, et Trust joue devant bien trente mille personnes. Ca doit quand même être quelque chose pour Christian Dupuy, leur batteur de 21 ans ! Je ne sais même pas si le Trust de la belle époque a joué devant une telle foule. Ils jouent, comme sur la tournée, un mix de morceaux récents et moins connus, des anciens réarrangés, et bien sûr quelques grands classiques comme l'Elite et Antisocial. Le tout groove plutôt bien grâce à notamment l'apport du bassiste David Jacob. Bernie est en voix, mais il ne regarde pas beaucoup le public, c'est dommage. Je trouve que Nono est aussi en forme même si le son de sa guitare n'est pas super. Le mix était bien meilleur à Puget et surtout aux Nuits Carrées d'Antibes. Au final, le bilan est mitigé, je les ai vus meilleurs, mais pas non plus de quoi les descendre comme je l'ai lu sur le net.

Setlist de Trust :

01. L'Archange
02. Marche ou crève
03. Fais où on te dit de faire
04. Au nom de la race
05. Le temps efface tout
06. Démocratie
07. Surveille ton look
08. L'Élite
09. Antisocial

Soilwork - 19h40 - Altar (Deicide)

Inconditionnel de ce groupe qui, je trouve, a un succès en décalage avec leur talent et niveau de production, j’ai mon coup de gueule bien à moi : le groupe est cantonné à l’Altar/Temple, scènes réputées extrêmes, alors que des groupes de vingt-troisième zone ont droit aux Mainstages… Je ne comprends pas les choix du Hellfest. Si c’est une histoire de pognon, faut m’expliquer... J’ai vu Soilwork récemment au Bikini à Toulouse, amputé de David Andersson (guitares) et gréé avec Bastian Thusgaard (nouveau batteur depuis plus d’un an, remplaçant Dirk Verbeuren). Là, c’est le retour de David Andersson mais c’est l’ami Sven Karlsson (claviers) qui manque… et c’est mon premier show sans lui (!). Le nouveau bassiste n’est pas là non plus. Après avoir fini Nerve, Bjorn “Speed” Strid (chant) fait un clin d’oeil au Hellfest 2015 où leur bassiste de toujours Ola Flink (qui a quitté le groupe depuis) était passé sous les planches du décor, littéralement tombé sous la scène pendant le show. Et lui, de doubler, “Sven n’est pas là, il est peut-être en dessous lui aussi”. Bon, ça n’a pas empêché des personnes qui ne connaissent pas l’histoire de dire “ils sont morts ?” alors que Bjorn pointait du doigt le dessous de la scène en parlant de là où ils étaient. Soilwork a joué un set vraiment passionnant et rythmé qui a laissé se déchaîner l’Altar sans réserve. Je me réjouis d’entendre jouer des tubes mais aussi des chansons plus risquées (Whirl of Pain) plus calmes, plus dans le registre de l’émotionnel. Et pas de surprise, c’était de la folie sur Bastard Chain et du massif crowd surfing sur Death in General. Et pas de surprise non plus si je vous qu’ils ont fini avec un triomphe sur Stabbing the Drama.

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Setlist de Soilwork :

01. The Ride Majestic
02. Nerve
03. The Chainheart Machine
04. Rise Above the Sentiment
05. The Living Infinite I
06. Petrichor by Sulphur
07. This Momentary Bliss
08. Death in General
09. Late for the Kill, Early for the Slaughter
10. The Crestfallen
11. Whirl of Pain
12. Bastard Chain
13. Stabbing the Drama

Saxon - 20h - Mainstage 2 (Didier)

Y'a pas à dire, On n'est jamais déçu avec Saxon. Je note que pour cette n-ième participation au Hellfest, ils grimpent dans le running order, et c'est bien. Biff est comme toujours très en voix. Lui non plus n'a pas dû mesurer la chaleur ambiante car il porte son habituelle redingote. Il transpire et reconnait qu'il fait chaud. Ils balancent une bonne alternance de vieux classiques que même les chiens sifflent (Motorcycle Man, 20,000 Ft, Heavy Metal Thunder, Wheels of Steel, Princess Of The Night...) et quelques titres de leurs derniers albums Sacrifice et Battering Ram. Ils nous réalisent un excellent Power And The Glory, dédient un morceau à Lemmy avec qui ils ont beaucoup tourné. Très bon set comme toujours.

Setlist de Saxon :

01. Battering Ram  
02. Motorcycle Man
03. Sacrifice
04. Power and the Glory
05. Battalions of Steel  
06. 20,000 Ft
07. Dogs of War  
08. Heavy Metal Thunder  
09. 747 (Strangers in the Night)
10. Crusader
11. Wheels of Steel  
12. Denim and Leather
13. Princess Of The Night

Alcest - 20h45 - The Altar - (philippec)

Il y a quelques années, Alcest, un projet développé par l’artiste Neige, était venu au Hellfest. Considéré comme inclassable à l’époque, le groupe fut programmé en matinale dans The Valley. Depuis, sa notoriété aidant, Alcest a passé un cap et aujourd’hui c’est dans The Temple et en soirée que vont se produire Neige et ses musiciens (les mêmes qu’à l’époque). Quand Neige apparaît sur scène, il a droit à une ovation de la part du public venu en masse dans The Temple. L’intro passée, Kodoma est le premier titre joué, cette composition est très prenante et il ne faut que peu de temps pour que le public ne batte la mesure avec ses mains. L’intensité transmise par le groupe est impressionnante ; à chaque note, on a le poil qui se dresse ! Le solo nous transcende, quelle débauche d’émotions dès le premier titre. Pas de parole entre les morceaux, Alcest enchaine et nous transporte avec Là Où Naissent Les Couleurs Nouvelles, un titre à prendre au propre comme au figuré. Avec sa voix plaintive, Neige nous charme puis nous glace avec ses hurlements. Après cette complainte, tout le monde est chamboulé tant la sensibilité de Neige arrive à nous attirer vers lui. Ah Enfin ! On a droit à quelques mots de sa part: "Bonjour Hellfest ! Nous sommes Alcest", puis, dans la foulée, il annonce l’excellent Oiseaux De Proie extrait de l’album Kodoma. Il est enchaîné avec Eclosion, un autre morceau de celui-ci. Après ces magnifiques chansons, le groupe est applaudi chaudement. Neige, ému, nous remercie et nous rappelle qu’ils étaient déjà passés en 2012 mais ce soir, il y a beaucoup plus de monde. Il annonce Un Autre Temps, une merveille extraite de Les Voyages de l’âme. L’émotion envahit The Valley, j’ai des frissons. Alcest enchaîne avec Percées de Lumière, les larmes me viennent aux yeux, je n’arrive pas à retenir mes émotions et en regardant sur les côtés, je m’aperçois que je ne suis pas le seul dans ce cas-là, du coup je me sens moins con. Le concert se termine sur Délivrance qui est devenue à sa fin une vraie déchirure. Quelles émotions transmises par Alcest ce soir… Je n’ai plus de mots.

Setlist d'Alcest :

Intro 
01. Kodama
02. Là Où Naissent Les Couleurs Nouvelles
03. Oiseaux De Proie
04. Éclosion
05. Autre Temps
06. Percées De Lumière
07. Délivrance

Airbourne - 21h05  - Mainstage 1 (Didier)

Le seul créneau horaire qui m'a causé du souci cette année était celui-ci : Airbourne sur Mainstage 1, déjà vu mais toujours fan, mes chouchous de Pain of Salvation dans Altar (bizarre ça, d'ailleurs) et aussi les frappés de Primus en Valley. J'ai hésité jusqu'à la dernière minute. Primus était mon premier choix, car on les voit rarement dans nos contrées. J'avais pu les voir à Paris en 1992, ouvrir pour RUSH ! Je pouvais dans tous les cas assister à la moitié du set de Airbourne. Et là aussi, on n'est jamais trop déçu par les frères O'Keeffe. La pêche est au rendez-vous, comme toujours, Joel est toujours aussi déchaîné. Il nous fait l'habituel coup de se fracasser une canette de bière sur le crâne. A un moment donné, un type déguisé en kangourou s'invite sur scène, on pense à un spectateur particulièrement doué, mais en fait non, il descend de la scène et récupère Joel sur ses épaules, puis il parcourt le devant du pit avec toujours Joel en plein solo. AC/DC le faisait, Airbourne perpétue la tradition. On peut dire que le nouveau guitariste Harri Harrison, arrivé en avril, semble s'être bien intégré. Mon pote Patrick m'annonce qu'il va voir Pain Of Salvation que lui n'a jamais vu. Je craque et file le rejoindre en Altar. Le cœur a parlé. Mon collègue François me racontera la suite de Airbourne. Juste avant Live It Up, ils feront sonner la sirène d'alerte bombardement, comme il y a deux ans, et comme presque à chaque fois, Joel prendra des risques en escaladant les structures, pour rejoindre le sommet de la Mainstage sur le final. Un grand malade. Bon set de Airbourne, que malheureusement je n'aurais pu suivre en entier pour cause de conflit d'agenda.

Setlist d'Airbourne :

01. Ready to Rock
02. Too Much, Too Young, Too Fast
03. Down on You
04. Rivalry
05. Girls in Black
06 Breakin' Outta Hell
07. Live It Up
08. Runnin' Wild

Pain Of Salvation - 21h50 - Altar (Didier)

Je suis un peu surpris du manque de monde dans Altar. La foule est là mais clairsemée. Ca m'arrange comme ça je peux me faufiler assez près, mais quand même, quel manque de reconnaissance pour ce groupe hors norme. J'ai vu PoS sur cette même tournée, à Lyon. C'était fabuleux. Et je sais aussi que je vais les voir au Rat's le lendemain de mon retour du Hellfest, et je m'en réjouis aussi. Quand on aime on ne compte pas. La grosse nouvelle c'est le retour de Johan, le guitariste "historique" de PoS, parti pour raisons familiales depuis cinq ans. Daniel avait recruté Ragnar, l'Islandais aux longs cheveux, mais alors que le dernier album, The Passing Light Of Day, marchait plutôt bien et que la tournée s'achevait tranquillement, la situation s'est envenimée entre Daniel et Ragnar, et il se sont "séparés" avec pas mal de bruit dans la presse. Quelques jours après, Daniel annonçait le retour de Johan, dont le grand jour était donc le Hellfest. Dommage quand même pour Ragnar, que j'avais pu voir à Lyon, j'aimais bien sa patte dans les compositions et sa voix très haute. Pour Johan, on dirait que le temps s'est juste arrêté cinq ans. Il semble très à l'aise aux côtés de Daniel. Il a pris en charge certains solo du dernier album, chante quelques parties très aiguës de Ragnar. Il est toujours, comme Daniel, très branché sur son look : torse imberbe, nu, muscles dehors, restes de dreadlocks en train de repousser. Daniel et lui sont éclairés par des lampes placées devant eux, une aubaine pour nous et les photographes. La voix de Daniel est au top, les autres tous parfaitement en place. En fait je ne pense pas avoir vu le groupe aussi soudé et serein. La setlist fait la part belle aux excellents morceaux du dernier album. Puis Daniel annonce une remontée dans le temps avec d'abord Linoleum, puis trois extraits de Remedy Lane. La foule est ravie. Il y a de quoi, le son est parfait, les lumières superbes. Rien à redire. Pile pendant Ashes, les feux du Hellfest s'illuminent et éclairent la foule devant l'Altar. L'effet devait être jouissif depuis la scène. Franchement, c'est le meilleur concert de ces presque deux jours. Et je ne vois pas ce qui va pouvoir changer ça. Mais je vous l'accorde, mon avis est biaisé, j'adore ce groupe. Quand je retrouve mon pote Patrick, il est sur le cul. Dans la voiture du retour il me dira que ce concert de Pain Of Salvation était son meilleur concert de cette édition. Et lui ne connaissait pas le groupe du tout. Il m'avait juste entendu en parler (souvent).

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Setlist de Pain Of Salvation :

01. Full Throttle Tribe
02. Reasons
03. Meaningless
04 Linoleum
05. A Trace of Blood
06. Rope Ends
07. Ashes
08. On a Tuesday

Apocalyptica - 22h20 - Mainstage 2 (Deicide)

Ca me faisait bien plaisir de découvrir Apocalyptica sur scène alors que je les connais depuis la sortie de leur album de reprises de Metallica en 1996. Et ce ne seront que des reprises de Metallica ce soir, alors que le catalogue du groupe contient une tonne de compos et reprises. Ils sont quatre violoncelles sur scène avec deux solistes. Le groupe commence seul sur scène et délivre plusieurs chansons avant d’entonner One. Derrière les violoncellistes se trouve une batterie imposante dont les fûts sont en forme de conduits métalliques. La batterie fait son apparition au paroxysme de One, là où les sextolets à la double pédale font leur intervention et font atteindre à la chanson son maximum d’intensité (pour les non musiciens : c’est le passage qui mène à "Darkness Imprisoning Me"). Elle ne cessera pas de les accompagner sur les chansons après cela. Battery, Orion, Creeping Death, Enter Sandman, Master of Puppets, tous les tubes des Four Horsemen y passent. Les solistes prennent tour à tour le lead de l’interaction avec le public mais j’avoue que même si c’est bien exécuté, ça finit par lasser. Et surtout, je suis déçu par leur finish : après avoir joué Seek & Destroy, classique finish de Metallica dans ses concerts, ils feignent la surprise d’avoir du temps pour encore une chanson…. et ils entament Nothing Else Matters. Et là je pense que ça en a fait l’un des finish les plus faiblards, les plus mous que j’ai vus sur le Hellfest.


Setlist Apocalyptica :

01. Enter Sandman
02. Master of Puppets
03. Creeping Death
04. One
05. For Whom the Bell Tolls
06. Fight Fire With Fire
07. Orion
08. Battery
09. Seek & Destroy
10. Nothing Else Matters

Aerosmith - 23h25 - Mainstage 1 (Didier)

J'avais trouvé la prestation d'Aerosmith d'il y a deux ans bluffante. Quelle énergie ! Quels musiciens ! Quand on pense que ces gars-là jouent ensemble depuis 1974, putain, ça force le respect. Quand on les entend jouer et surtout quand on entend Steven Tyler chanter parfaitement bien les morceaux de cette époque, dont Dream On, on ne peut qu'être admiratif d'une telle carrière. Alors aujourd'hui ils sont à nouveau sur la Mainstage du Hellfest et on nous dit que c'est la dernière tournée du groupe, donc forcément nous autres fans, nous sommes devant cette même scène à profiter une dernière fois de ce groupe de légende. Ils commencent d'ailleurs de façon assez inattendue, puisqu'ils attaquent par Let The Music Do The Talking, un morceau de la carrière solo de Joe Perry. C'est un morceau (et un album) que j'aime beaucoup et je ne pensais jamais l'entendre en live. Pour le reste ça déroule tube après tube, avec des incontournables comme Love In An Elevator. Je sais pas mais je sens quand même un certain énervement chez Joe Perry, et une certaine tension avec Steven. Une de ses guitares arbore au dos un message plutôt bizarre, qui semble pro armes à feux. Joe Perry annonce un hommage à Chris Cornell puis il chante une chanson de Fleetwood Mac (Stop Messin' Around), qu'ils enchainent avec une seconde reprise de Fleetwood Mac (Oh Well). Surprenant. Sur les écrans vidéo, les gars de la régie arrivent à décorer les retours des caméras live avec des effets en rapport avec la chanson en cours. C'est marrant. Sweet Emotion est toujours une tuerie, Dream On aussi. Il y a deux ans sur la Mainstage 1, j'avais pu voir Aerosmith pour la première fois, cette année je les vois, toujours avec autant de plaisir, mais pour la dernière fois. Merci.

Setlist d'Aerosmith :

01. Let the Music Do the Talking
02. Young Lust
03. Cryin'
04. Livin' on the Edge
05. Love in an Elevator
06. Janie's Got a Gun
07. Stop Messin' Around
08. Oh Well
09. Mama Kin
10. Sweet Emotion
11. I Don't Want to Miss a Thing
12. Come Together  
13. Dude (Looks Like a Lady)
14. Train Kept A-Rollin'
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15. Dream On
16. Mother Popcorn  
17. Walk This Way

On essaye d'approcher la Warzone pour voir le set de Suicidal Tendencies, mais c'est blindé et il est quasi impossible de rentrer. Les organismes sont épuisés: rideau !

Kreator - 01h00 - Mainstage 2 (philippec)

Comme pour In Flames vendredi, ce soir je suis encore sans but précis, donc je fais confiance à mon pote Fred, qui a choisi de voir Kreator que je ne connais aussi que de nom. On entend une intro, tout le monde est en place. Enfin la lumière fut, sur le titre Hordes of Chaos. La scène et le light show sont magnifiques, les Allemands on fait les choses en grand. Côté musique, le son est excellent et je suis agréablement surpris par la voix de Miland « Mille » Petrozza qui est aussi un très bon guitariste. On en prend plein les oreilles et plein les yeux, le public connaisseur et fan est aux anges, quand il entend retentir les cloches qui annoncent Satan Is Real. A partir de ce titre, on se sent vraiment dans une fête en enfer ! La danse du teston (tête) est de mise, ça bouge dans tous les sens. Les dieux de la violence vont continuer leur tuerie, le summum est, après l’interlude sonore Mars Mantra, l’enchainement avec Phantom Antichrist qui me met une grosse claque dans la gueule. J’adore ce titre depuis le concert, je l’écoute en boucle. Un moment encore très chaud c’est l’annonce du brûlot Enemy of God, putain il déboite ! J’ai bien aimé aussi Violent Revolution et son refrain chanté par le public. Puis, que dire du titre final Pleasure to Kill à part qu’il nous a achevés ! L’intro de Death Becomes My Light en bande sonore annonce la fin des fins, le groupe ne reviendra plus. Le public est sur les genoux, c’est fini. Putain le kiff, j’ai pris une sacrée branlée ! 

Setlist de Kreator:

01. Choir of the Damned (Bande sonore)
02. Hordes of Chaos (A Necrologue for the Elite)
03. Phobia
04. Satan Is Real
05. Gods of Violence
06. People of the Lie
07. Total Death
08. Mars Mantra (Bande sonore)
09. Phantom Antichrist
10. Fallen Brother
11. Enemy of God
12. Hail to the Hordes
13. Civilization Collapse
14. The Patriarch (Bande sonore)
15. Violent Revolution
16. Pleasure to Kill
17. Death Becomes My Light (Bande sonore)