Groupe:

Halestorm + Devilskin

Date:

02 Octobre 2018

Lieu:

Paris

Chroniqueur:

Deicide5000

Première fois à La Cigale et pas déçu. Belle salle accueillante même si la circulation n’est pas aisée. Je me pose quelques questions sur les conditions d’évacuation en cas d’incendie ou autre et je préfère ne pas répondre à mes questions.

Devilskin
Devilskin, c’est du metal rock néo-zélandais qui déménage. La formation, formée il y a presque dix ans, s’agite autour de la remuante Jennie Skulander au chant. Elle a choisi un look très rockabilly et un détail ne m’échappe pas : une grosse surimpression marquée Devilskin traverse la face arrière de sa jupe (en clair : sur son cul).



Je suis arrivé au milieu de leur set, donc il m’est difficile de reporter sur la globalité ; mais ce que j’en ai vu m’a bien botté. C’est pêchu, énervé, bref ça vaut le coup pour une entrée en matière. Le guitariste Tony Vincent et le bassiste Paul Martin, tous deux boule à zed et grosse barbouze, complètent bien l’animation.



J’aime bien la voix de Jennie Skulander. N’hésitez pas à vous pencher sur ce groupe, ça révolutionne pas le style mais ça s’écoute bien.



Setlist de Devilskin

01. Last days of deception (nouvel album - 2019)


Halestorm
Ce n’est pas la première fois que je vois le groupe. Lors de son passage au Hellfest 2016, la miss Lzzy Hale m’avait déjà séduit par son énergie. Les revoir s’imposait, d’autant plus qu’étant disponible ce soir-là, ça le faisait.

A 21:00 tout pile, les hostilités sont lancées. Lzzy Hale est vêtue de cuir, en pantalon noir, montée sur des chaussures imitation verre à talons aiguilles, guitare en mains, ultra maquillée, nouveau look cheveux courts teints en noir. C’est clair, les gens se déplacent pour la voir, elle, pas les autres.



J’aime bien I Am The Fire, jouée en troisème position et je suis servi par une très bonne interprétation qui ravit la salle. A la fin de Do Not Disturb, Lzzy part dans une putain de vocalise. Quel coffre elle a ! Moi, je suis épaté. Ca me change des gros boeufs et là, elle sait chanter. Lzzy chauffe encore plus la salle en la faisant participer : le classique “Can I get a Yeah?”, “Can I get a whoooo”, bref….


Après White Dress, Lzzy nous confie qu’elle essaie d’améliorer son français à chaque passage et commente sur le fait que Vicious, leur nouvel album, vient tout juste de sortir il y a deux, trois semaines puis se reprend, réalisant qu’elle perd le fil du temps et que ça doit bien faire deux mois. Et c’est parti pour Vicious (la chanson).

Son batteur de frère Arejay Hale est cependant l’autre attraction de la scène. C’est lui qui fait le finish de la première chanson. Il aura même droit à faire un solo, pourtant pas très inspiré à mon goût mais ok pour le profane. Il prend son pied avec des grosses baguettes et fait une performance qui le rend bien sympathique.



Juste avant Takes My Life, Lzzy fait une rétrospective sur leur histoire et fait de l’humour genre “Ca fait vingt-et-un ans qu’on a formé Halestorm, en fait j’avais deux ans”. La jolie brunette sait bien qu’elle a trente-cinq ans.

Sur Takes My Life, introduite en mentionnant que ça remonte à 2004, Lzzy finit à genoux à grands coups de vocalises et cris variés. Quelle diablesse !



Halestorm se fait prier pour faire un rappel. Bon, là je ne suis pas en harmonie avec cette façon de faire mais Lzzy n’hésite pas à lâcher le trop classique “You’re the best in Halestorm history”, genre elle dit ça chaque soir….

Ce soir a une spécificité cependant car c’est une date anniversaire de sa rencontre avec son partenaire. C’est donc une dédicace au “jour où vous tombez amoureux” qui est faite sur The Silence, en duo guitare sèche et voix.



Ils font ensuite durer I Miss The Misery, puis accueillent Devilskin au grand complet sur scène pour trinquer ensemble en fin de concert.

Vous l’avez sans doute compris, on passe un super moment en compagnie des Halestorm, donc pas d’hésitation à aller les revoir, vous ferez ainsi partie du meilleur public de toute leur histoire….
 
Setlist de Halestorm

01. Black Vultures
02. Love Bites (So Do I)
03. I Am The Fire
04. Do Not Disturb
05. Amen
06. White Dress
07. Vicious
—Drum solo
08. Freak Like Me
09. Uncomfortable
10. Skulls
11. Takes My Life
12. Killing Ourselves To Live

Rappel
13. The Silence
14. I Miss The Misery
15. Here’s To us


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