Tarja + Teodasia

Date

04 Novembre 2013

Lieu

Paris

Chroniqueur

fimbultyr

L I V E R E P O R T

Ce soir, le Bataclan accueille Tarja, ex-chanteuse de Nightwish. Le concert commence à 20h, pile à l’heure, et  la salle est déjà pleine à craquer, alors que Teodasia vient de monter sur scène. Ce groupe de sympho nous vient d’Italie, et est construit sur le même modèle que Tarja. Leur présence scénique est bonne, et assez mobile. Le chant est très joli, mais malheureusement le playback est par moment trop évident. Les lumières sont mal gérées, trop fortes et trop dans les yeux. La mayonnaise ne prend pas avec le public, qui semble être là uniquement pour le groupe de headline. Cette apathie du public peut s’expliquer par le fait que les morceaux se ressemblent tous…


L’attente est agrémentée d’un agréable choix de titres d’AC/DC, probablement le meilleur moment de musique de la soirée.


Un voile transparent noir cache plus ou moins la scène, et une longue intro, Deliverance, qui fait un peu penser à la musique de Batman, fait monter la tension. Le voile se lève et le public s’excite immédiatement. L’occupation de la scène est originale, le batteur est très en avant et sur la droite, et c’est très bien ainsi car Mike Terrana est un showman, le grand apport scénique du groupe. Les autres membres du groupe sont plutôt absents, même si la bassiste s’impose par moment. Le violoncelliste, Max Lilja, ancien d’Apocalyptica, assure ses parties avec brio. Tarja est une femme de scène, c’est certain. Elle a pris possession du public dès son entrée (sauf les thrasheurs qui accompagnent leurs femmes et qui tirent la tronche). Un simple mot de la dame déchaîne la foule, un simple merci les rend fous. Les vocaux sont d’abord sur puis sous-mixés, avant d’être réglés à peu près correctement au bout de vingt-cinq minutes. Puis vient la séquence larmes : « J’ai été abandonnée, ça a été très dur, mais je ne leur en veux pas… » Pouët pouët madame, abrège je te prie. Si les lumières étaient insupportables auparavant, elles sont bien mieux gérées à ce moment-là. Le public connaît toutes les paroles, et on entend les hurlements des groupies plus forts que l’instru. Après Anteroom Of Death, morceau très sympa et efficace qui fédère la foule, c’est l’heure du sympho grindcore ! Tarja met les voiles et les musiciens font… n’importe quoi. C’est un bazar monstrueux, et on n’y comprend rien. Soit. Tarja revient, après s’être changée, et annonce la dernière chanson, Medusa. Grosse tristesse dans le public qui ne semble pas connaître la notion de rappel, et de nombreuses personnes quittent la salle avant que quelqu’un ait pu leur dire qu’il restait quatre chansons. Wish I Had An Angel sera la seule cover de Nightwish de la soirée, et on est bon pour un second rappel. Over The Hills And Far Away sera un moment difficile pour les fans inconditionnels de Gary Moore, mais clôture le concert de façon appréciable pour les inconditionnels de Tarja.

 

Setlist Tarja :

Intro (Deliverance)
In for a Kill
500 Letters
Sing for Me
Falling Awake
I Walk Alone
Anteroom of Death
Never Enough / Band Solo
Until Silence
Die Alive
Mystique Voyage
Neverlight
Medusa

Rappel :

Victim of Ritual
Wish I Had an Angel (Nightwish cover)
Until My Last Breath

Rappel 2 :

Over the Hills and Far Away (Gary Moore cover)
Outro (Never Too Far)

Venez donc discuter de ce concert, sur notre forum !