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Transatlantic
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L I V E R E P O R T
Le 17 Mai, Transatlantic passait à Milan. Le lendemain KISS passait à Milan. Je décidais donc rapidos de me monter un petit festival fait maison, et trouvais vite fait un compagnon de voyage, partageant les mêmes goûts musicaux. Départ le lundi 14h du bureau et arrivé dans notre chambre pas chère et surtout toute proche de l'Alcatraz, la salle de concert Milanaise dans laquelle tous les bons groupes passent. Juste le temps de grignoter un truc et on rentre dans la salle. Là nous découvrons que il n'y a aucune fouille. A l'intérieur on trouve des caméras, des appareils photos reflex, rien de semble poser de problème. La salle est assez polyvalente, elle est disposée en largeur pour Transatlantic, mais elle est bien plus grande en configuration discothèque. Le son est plutôt bon et on est jamais très loin de la scène. Environ quatre-cent ou cinq-cent personnes ont fait le déplacement (nos voisins de chambre à l'hôtel sont venus de Rome). A 20h les lumières s'éteignent. Un spot blanc balaie le fond de la scène, où on voit une mappemonde et le célèbre dirigeable Transatlantic, le spot s'arrête pile sur l'Italie, la salle est aux anges. Apparait enfin la dream team au complet. A gauche devant deux claviers, Neal Morse (ex Spocks Beard), à coté de lui tendance baba cool, Roine Stolt (Kaipa, Flower Kings), derrière et au centre, la pièce rapportée de choix, Daniel Gildenlöw (Pain Of Salvation), cheveux coupés, marcel, avec ces deux gros anneaux il fait très latino, voire gitan beau gosse, en tout cas on est loin du look nordique de l'ami Roine. Puis vient Pete Trewavas (Marillion), le plus difficile à voir pour moi, car il est probablement aussi petit que moi, et donc difficile à chopper et enfin tout à droite de la scène, bien surélevé, le set de batterie de maitre Mike Portnoy (Dream Theater, LTE, Neal Morse). Ze super groupe, avec un ratio talent par mètre carré défiant toute concurrence. Et comme annoncé, ils envoient l'intégralité de Whirlwind, leur dernier (et troisième) album. Certains trouvaient peut-être cet opus un peu "mou du genou", et bien en live, c'est plus la même histoire. Ces gars là sont tout simplement fascinants. On reste hypnotisé par la maitrise, quel que soit celui qu'on décide de fixer. Portnoy bien sûr, fait son show, Neal aussi, tous les deux sont un peu les deux animateurs du projet. Au milieu y'a les bosseurs, plus introvertis, Roine et sa chemise à fleurs, qui chante plus souvent que je ne le soupçonnais, Pete qui s'agite sur sa basse et le trublion Daniel, véritable homme orchestre, à tout faire (bien) dans ce rassemblement de demi-dieux. C'est simple, il a sa guitare en bandoulière et joue de la rythmique quand Roine est en solo, mais aussi quelques duos avec lui. Il joue parfois du clavier, parfois du clavier de la main droite et la guitare en plaquant des accords de la main gauche. Il joue des percus (carillon, maracas, et autres bidules qui font tchi-tchi), près de lui se trouve une guitare acoustique douze cordes. Il y fait les accompagnements acoustiques, mais comme c'est une guitare communautaire, c'est parfois aussi Neal Morse qui s'en sert (sur l'intro de We All Need Some Light), et même Pete pour une courte intro. Bref Daniel est partout, moi qui me demandais bien à quoi il allait pouvoir servir, purée, mais il sert à tout et en plus avec le sourire. Il semble s'éclater carrément, laissant les spot lights à ses hôtes, et ne venant sur le devant que de rares fois pour appuyer quelques riffs de malade. Vraiment une superbe surprise. Je remarque que Mike Portnoy casse un maximum de baguettes, c'est fou, elles partent littéralement en lambeaux. Quelle brutas ! Setlist Milan: The Whirlwind |
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