Tribal Festival 2013

Date

31 Aout 2013

Lieu

Peymeinade

Chroniqueur

Didier

L I V E R E P O R T

Nous retrouvons le Parc Daudet de Peymeinade (dans le 06 pas loin de Grasse), en ce dernier weekend d'août. Ca sent déjà un peu la rentrée, les autoroutes de France sont bondées de gens qui rentrent de congés, on taille les crayons, on prépare les cartables, bref, l'ambiance n'est franchement pas à un festival de hard rock sous les pins. Et c'est bien là le malheur car ce festival a tout pour être parfait: la météo, les organisateurs, les bénévoles, l'ambiance, la bière, les parkings, six groupes de qualité, le prix, et pourtant, pourtant, seulement 350 personnes y ont participé. Les organisateurs sont déçus, les groupes certainement aussi, et nous aussi. Retour sur cette huitième édition d'un festival qui a du mal à décoller.


Philippe et moi avions pris des rendez-vous avec certains des groupes qui jouaient ce soir. Nous avions décidé de venir tôt pour boucler les interviews avant que les concerts ne démarrent. Nous arrivons donc vers 14h, la pinède est en effervescence, tout le monde s'active, les bénévoles ont répondu présents, la petite commune de Peymeinade est derrière son Tribal Fest. Les cadres de l'association sont là. Le stand bière est déjà opérationnel (deux euros), des partenaires s'installent aussi : vendeurs de CD d'occaz, de bijoux de fringues, Sea Shepperd, bref il y a du monde sur le pied de guerre. Cette année le festival joue la carte du recyclage des ordures, et même les mégots ont leurs bacs de récupération. Une section de la pinède est équipée de chaises, il y a aussi de nombreux gros rochers qui permettent aux gens de se caler. Les balances de Bloody Mary, puis Hell In The Club, Big Ben et enfin Party Roxx sont faites assez rapidement. Nous pouvons réaliser les interview de Dave (Hell In The Club) et de Pierre (Bloody Mary). Plus tard pendant le concert de Big Ben, Philippe réalisera aussi l'interview de Renaud (Party Roxx). Je ferai, à l'arrache, celle de de King Lizard, arrivés tardivement, entre deux chênes verts, debout, car le vigile-amateur de l'entrée ne voudra pas que je passe backstage, bref... Au final, tout est dans la boite, sauf Snakecharmer arrivés trop tard (on va tenter de faire ça par mail, mais c'est pas gagné).

Quelques remarques sur le festival : le son était trop fort, j'ai vu beaucoup de gens s'en plaindre, c'est à mon avis une des raisons qui a fait que les gens restaient éloignés de la scène. C'est vraiment dommage. Même avec mes bouchons, j'ai eu les oreilles qui ont sifflé jusqu'au lendemain, chose qui ne m'était pas arrivée, même au dernier Hellfest ! Le timing des groupes était bien pensé même si, personnellement, j'aurais bien vu Bloody Mary plus hauts sur l'affiche. Il est aussi bien respecté, les attentes entre les groupes sont réduites au minimum, tout le monde utilisant presque le même backline. Seule la batterie de Snakecharmer a dû être réinstallée. Les artistes se sont tous décarcassés, même si en début de festival, vers 16h30 c'est le désert devant la scène. Ils ont joué le jeu. Ensuite l'ambiance dans les stand merchandising était excellente. Dédicaces, photos, tous ont joués leur rôle de rock stars. J'ai vu les King Lizard donner un t-shirt à une gamine de onze ans, ravie. Le festival a fait faire des t-shirts et des gobelet consignés qu'on pouvait donc garder en souvenir. Si les gobelets ne sont pas datés et pourront resservir l'année prochaine, les t-shirts par contre avaient les noms des groupes, et relativement peu ont été vendus. Ca ne fait pas l'affaire de l'association Tribal Roch, organisatrice du festival. Une petite critique sur la machine à fumée devant la grosse caisse, pas cool pour le pauvre batteur, et sur l'affichage des groupes sur le stand batterie, qui ne me paraissent pas essentiels, voire même gênants. Un petit carton jaune au micro principal. En effet celui-ci, muni d'un bouton marche/arrêt un peu facile d'accès, a posé pas mal de problèmes à tous les chanteurs qui l'ont eu en main. D'abord à Daniel Désabres (Big Ben) puis à Dave (Hell In The Club) qui percuteront très rapidement et remettront le micro en marche. Mais par contre, trois fois le chanteur de Snakecharmer se fera piéger (en remettant le micro dans son support par exemple) et restera de longues secondes muet, avant de finalement piquer le micro de Micky Moody. Poubelle ce micro !

Bon j'arrête de râler, parlons musique un peu. A 16h30 pétantes, Marco, un des organisateurs du festival, lance les festivités. Il n'y a pas foule pour l'arrivée de Party Roxx, le seul groupe de la région de Nice. Ils sont assez surprenants, avec un chanteur survolté, au look chaine, cuir, menottes, qui fait penser à Rob Halford avec ses lunettes de soleil, verres miroirs. On me glisse dans l'oreillette que justement Renaud officie aussi dans Rapid Fire, un tribute band de Judas Priest. Ce qui est vraiment surprenant, c'est le style musical franchement hard US années 80, heavy tendance glam, bref un truc hyper festif, qu'on verrait bien joué par un groupe de permanentés et décolorés à moitié bourrés, alors que c'est plutôt des mecs entre quarante et cinquante ans, avec peu ou plus de cheveux. Je reste baba devant leur prestation. Le chant est excellent, le jeu de scène de Renaud, le chanteur, génial. Leur son est très puissant (trop fort, mais je l'ai déjà dit), et je suis impressionné par l'aisance du guitariste, qui nous l'apprenons ensuite, n'est pas le guitariste officiel, mais un remplaçant qui a bossé sur les morceau pendant huit jours ! La classe. Après enquête, son nom est Marc Piola Caselli. A retenir. Ils mettent le feu avec leur morceau Like A Fire, que je découvrirai le lendemain sur CD, et qui est une tuerie. Sur le morceau Sex Appeal, le chanteur ajoute à sa panoplie, un fouet, et prend des poses de plus en plus suggestives. En tout cas ils s'éclatent bien, ça se voit, et ça nous fait passer un très bon moment. Le festival commence sous de très bons auspices.

TribalFest 2013 Party Roxx

TribalFest 2013 Party Roxx

TribalFest 2013 Party Roxx

TribalFest 2013 Party Roxx

Setlist de Party Roxx

What Do You Want?
Warm Me Up
Like A Fire
Secrets
Running Away
Sex Appeal
Devil's Child


C'est ensuite au groupe Big Ben, de monter sur scène. Nous les avions déjà vu deux ans plus tôt. Eux chantent en français dans un style que j'apprécie moins, mais comme ils ont la bonne idée d'attaquer leur set par un Rock 'n' Roll Outlaw cultissime, je leur accorde toute mon attention. Ils sont de Paris, mais la fille de Daniel, le chanteur, habite ici et elle est bien sûr présente. Du coup Daniel joue devant son petit fils, ou bien le gamin est venu voir un concert de hard rock dans lequel son grand père chante, c'est pas la classe ça ? Après la slide de Rose Tattoo, les morceaux en français de Big Ben s'enchainent bien. Ils jouent pas mal de morceaux de leur second album à venir. Notamment Courir, qui possède un riff atomique. Daniel finit par craquer et descend dans la foule (qui ne se bouscule toujours pas) pour venir faire un bisou à son petit fils perché sur les épaules de sa mère. Sympa. Les paroles sont assez engagées, et Daniel n'a pas sa langue dans sa poche, les politiciens de tous bords sont habillés pour l'hiver, on croirait entendre Bernie. Justement en parlant de Bernie, Daniel nous rappelle que deux ans plus tôt, ils avaient joué Antisocial avec Nono, ici même et que, aujourd'hui, ils ont encore un invité, non, pas Bernie, mais Zip, le chanteur des Grandes Gueules, le tribute band de Trust. Le morceau fait son petit effet bien sûr, Philippe Kalfon se gave sur le solo et nous, on a tous la banane.

TribalFest 2013 Big Ben

TribalFest 2013 Big Ben

TribalFest 2013 Big Ben


Setlist de Big ben

Rock 'n' Roll Outlaw
Real Gone
Courir
La stratégie
Salariés De l'Etat
LH & R
Emmenez moi
Plus haut
Antisocial


Déboule ensuite le power trio de Bloody Mary. Si j'utilise le terme de power trio, c'est que quand les trois lascars attaquent leur set, on a l'impression de se réveiller d'un coup. Non pas que Big Ben et Party Roxx nous avaient endormis, du tout, mais l'énergie déployée par Pierre et ses deux nouveaux musicos est multipliée par un facteur dix. Ils explosent sur scène. C'est encore plus étonnant que Pierre-des-villes et assez calme, voire même réservé, et il nous l'a encore prouvé pendant son interview. Mais par contre Pierre-de-scène est une bête ! Ils étaient déjà là deux ans auparavant avec Big Ben, mais le line-up a changé. A la batterie, c'est Nicolas Adam qui œuvre désormais alors qu'à la basse c'est Maxime Jamie MacKeller. Ils ne jouent pratiquement que des morceaux de leur dernier album Shoot Me. Ils envoient un morceau nouveau, c'est sympa (Drag Me Down). Pierre est un excellent chanteur/guitariste, très à l'aise sur scène. Max assure bien, il a une bonne pêche, normal, vous me direz, son Facebook indique qu'il est prof de Zumba !!??! Et j'adore son tatouage de Shadok sur le bras :-). Nicolas n'est pas en reste, on distingue ses cheveux rouges qui s'agitent derrière ses toms, et quelques grimaces en passant. On prend notre gifflasse, d'autant, que le petit cadeau au festival c'est la reprise de Fight For Your Right des Beastie Boys, une excellente et originale idée. Merci les gars d'avoir fait le déplacement depuis Nancy, on pensera à vous demain, quand vous serez sur les routes du retour.

TribalFest 2013 Bloody Mary

TribalFest 2013 Bloody Mary

TribalFest 2013 Bloody Mary

TribalFest 2013 Bloody Mary

Setlist de Bloody Mary


SX.IN.XS
Party Of Sin
Biding Time
Lies
Rock 'n' Roll's Our Business
Fuck You
Drag Me Down
Fight For Your Right
White Line


C'est au tour de Hell In The Club de prendre place. Par rapport a quand on les a vus cet après midi jouer au foot en attendant les balances, ils se sont habillés, et ressemble beaucoup plus à un groupe de glam. Dave arbore un chouette tee-shirt des Misfits, Andy le bassiste, a des airs de Rick Savage et de Nikki Sixx. Le batteur n'est pas celui du dernier album, celui-là arbore un look d'indien, et assure pas mal le spectacle aussi. Le batteur officiel, Fede, n'ayant pas pu se libérer, c'est leur pote Mark, du groupe Lucky Bastardz qui est venu. Ils sont très bien en place, Dave essaye de faire rapprocher la foule, sans succès. Ils attaquent avec Natural Born Rocker, un très bon morceau assez speed, qui lance le show, et dans lequel Picco fait un bon solo de guitare. Dave fait un excellent boulot de leader, il court partout, Picco et Andy assurent pas mal de chœurs, assez caractéristiques du style. Les morceaux sont assez accrocheurs notamment Rock Down This Place, qui met le feu, au moins sur scène, car dans le public c'est toujours la misère. Les organisateurs commencent à faire un peu la gueule et je les comprends. Sur Forbidden Fruit, Dave tente quand même de faire chanter le public, et nous voilà tous à crier "I love cocaine", on rigole. Ils annoncent qu'ils sont fans de pleins de groupes des années 80 auxquels ils voudraient rendre hommage, et ils attaquent un medley composé de tubes interplanétaire : Wild Side (Mötley Crüe), Lick It Up (Kiss), Welcome To The Jungle (GNR) et Love In The Elevator (Aerosmith). C'est bien fait et on comprend bien leurs influences. Tout est clair. Ils reprennent aussi Lit Up de Buckcherry puis continuent avec le très entraînant Daydream Boulevard, dont le refrain donne envie de gueuler "Hey Girl". Les Italiens quittent la scène après avoir assuré un bon set. Le festival est placé sous le signe du hard rock années 80, teinté Glam, et ils sont pile dans le créneau.

TribalFest 2013 Hell In The Club

TribalFest 2013 Hell In The Club

TribalFest 2013 Hell In The Club

TribalFest 2013 Hell In The Club


Setlist de Hell In The Club


Natural Born Rocker
Another Saturday Night
Rock Down This Place
Forbidden Fruit
On The Road
Raise Your Drink Glass
Medley
    Wild Side (Mötley Crüe)
    Lick it Up (Kiss)
    Welcome To The Jungle (Guns And Roses)
    Love In The Elevator (Aerosmith)
Lit Up
Daydream Boulevard
Don't Throw in the Towel
No Appreciation


Voilà que les Anglais de King Lizard envahissent la scène. Eux aussi sont dans le bon créneau avec un hard rock débridé qui lorgne sur Guns. Le niveau sonore est un poil plus bas, mais le son des Anglais est plus brouillon. Niro le guitariste est un véritable clown, et assure une partie du show. C'est Flash, le grand chanteur, qui assure le reste du show. Il bouge bien, chante pas mal, même si on l'entend moins bien dans le mix que pour les groupes précédents. Lee, le bassiste, arbore un superbe tee-shirt du célèbre club new yorkais CBGB. J'ai la chance de connaitre l'album, pour l'avoir chroniqué, et vu le son, c'est un avantage ce soir. Quand j'interroge mes camarades, ils haussent les épaules, moyennement convaincus. Pourtant de nombreux morceaux de leur dernier album sont des tueries. Je reconnais que le son n'est pas au top. Peut être qu'il valait mieux faire une balance finalement ? Du dernier album, j'aime beaucoup le morceau Nightmare Livin' The Dream qui donne d'ailleurs le nom à l'album et sur lequel, ce soir, ils casent un mini solo de batterie (inutile) de Moyano. Flash nous fait chanter le refrain: "no job, no cash, no future !". Ils jouent une bonne moitié de morceaux de leur premier album Viva La Decadence. Niro fait aussi un petit solo, pendant lequel Flash lui colle une bouteille de bière dans la bouche pendant qu'il continue à jouer. Le souci c'est qu'il s'étouffe à moitié, crache de la bière par le nez et termine avec difficulté. Il se marre, mais il est couvert de bière, ce qui n'a pas l'air de le gêner. Même si on n'accroche pas forcément tous, force est de reconnaitre que sur scène c'est la grosse déconnade.

TribalFest 2013 King Lizard

TribalFest 2013 King Lizard

TribalFest 2013 King Lizard

TribalFest 2013 King Lizard


Setlist de King Lizard


Rain On You
I can't be your Lover
If It's A Sin
Hair Of The Dog
Nightmare Livin' The Dream (including drum solo)
Down
Riot
Solo
This Ain't Love
Hell Yeah
Viva La Décadence
Johnny B. Good


Si j'avais trouvé une légère amélioration du niveau sonore sur King Lizard, qui laissait de l'espoir pour le dernier groupe dont j'attends beaucoup, les premiers essais son de la caisse claire de Harry James, le batteur de Snakecharmer, nous trouent les tympans. Le reste va devoir être très fort pour être au niveau de la batterie. En parlant de la batterie, tous les groupes on partagé un backline commun (amplis, batterie), sauf Snakecharmer, qui ne voulait apparemment pas que d'autres utilisent le set de batterie. Du coup il a fallu prévoir un montage express de batterie complet. L'équipe de Tribal Roch relève haut la main le défi. Quand ça commence, vers 23h, il n'y a plus de doute : c'est trop fort. Je m'interroge encore sur les raisons, mais bon j'enfonce un peu plus mes bouchons et cherche un endroit d'où profiter au max de ce set. Il faut expliquer que j'ai adoré le seul et unique album de Snakecharmer. C'est aussi la seule date en France des lascars, tout ça rend le concert très attendu. La foule est toujours très disparate devant la scène, ça m'énerve et c'est indigne de groupes comme ça, ils doivent nous prendre pour des guignols, on n'est pas près de les revoir par ici. J'avais expliqué à mes potes que le clavier, Adam Wakeman, était le fils du mythique clavier de Yes, Rick Wakeman, mais quand le groupe apparait, il est clair que je me suis fourvoyé, mes pote se marrent, car si c'est le fils de Rick, Rick doit avoir 130 ans, et moi je suis la reine d'Angleterre. Après enquête, il s'agit de Mark Stanway (Magnum, Robert Plant, Phil Lynott's Grand Slam), qui assure les concert du groupe. Sinon les autres sont bien là. Micky Moody et son béret sur la tête, l'imposant Neil Murray et les petits gabarits de Laurie Wisefield et Chris Ousey. Chris est peut-être petit, mais il a une voix magnifique, et chante fabuleusement, aussi bien les morceaux de Snakecharmer que ceux de Whitesnake. Il utilise un poil trop de réverb ce soir à mon goût, mais bon, j'ai dit que j'arrêtais de râler. Le premier morceau, Guilty As Charged est génial, et le public est immédiatement sous le charme. Ils enchainent avec A Little Rock & Roll qui est aussi un petit bijou sur l'album. Je me disais que forcément, on entendrait du Whitesnake ce soir, et je ne suis pas le seul. Dès le troisième morceau, nous voilà rassurés, ils balancent un subtil Ready An' Willing plein d'émotion. Au total six morceaux de Whitesnake seront joués, tous des anciens albums, de la première ère, celle de Micky, et tous mythiques. La partie de l'audience venue pour la renommée des anciens membres de Whitesnake, doit être contente. Ceux, comme moi, qui connaissent aussi l'unique album de Snakecharmer sont aussi comblés puisque les meilleurs moments sont joués. Manque juste à l'appel Turn Of The Screw, que j'aime beaucoup. Pour autant je ne suis pas 100% comblé par le concert. Car sur scène c'est très statique, ça ne parle pas beaucoup avec le public, c'est un peu impersonnel. C'est dommage. Peut-être que la petite foule ne donne pas envie de se défoncer, mais bon j'aurais aimé un peu plus de chaleur. Je suis aussi surpris par deux gros couacs de Laurie Wisefield qui démarre un morceau pas accordé, et se trompe carrément une deuxième fois. Etonnant. Du côté des ratés, il y a aussi les trois ou quatre épisodes du micro farceur, déjà décrit en introduction. Si Chris Ousey a une belle voix, il n'a pas l'air très doué côté technique, limite empoté, car au lieu d'essayer de rallumer le micro comme l'ont fait les autres chanteurs, il lève le micro pour attendre de l'aide des techniciens, il rate quelques phrases et ne voyant pas de réaction immédiate, finit par piquer le micro de Micky. Un peu passif le Chris. Enfin on lui pardonne, ça n'a pas gâché notre plaisir. Tous quittent la scène pour un soli de batterie tout aussi inutile que celui de King Lizard, en plus long, il fallait bien amortir la batterie du monsieur qui prête pas son joujou. Puis c'est au tour de Micky de se lancer dans un solo de guitare slide. En même temps il ébauche quelques pas de gigue. C'est rigolo, mais pas essentiel. Ils quittent la scène après avoir enchainé deux tueries made in Whitesnake puis reviennent jouer un dernier morceau de... Whitesnake, puisque nous terminons la soirée sur un énormissime Fool For Your Loving qui file la banane (sourde) à tout le monde. Grosse soirée, le plateau était très relevé, mais la fête a été gâchée par l'absence de public et la chose va devenir de plus en plus critique et va finir par faire boire la tasse à la pauvre association Tribal Roch, si les choses n'évoluent pas.

Espérons que malgré tout, Tribal Fest 2014, il y aura...

TribalFest 2013 Snakecharmer

TribalFest 2013 Snakecharmer

TribalFest 2013 Snakecharmer

TribalFest 2013 Snakecharmer

TribalFest 2013 Snakecharmer


Setlist de Snakecharmer

Guilty As Charged
A Little Rock & Roll
Ready And' Willing
Cover Me In You
My Angel
Accident Prone
Falling Leaves
Walking In The Shadow
Smoking Gun
Nothing To Lose
Slide solo by Micky
Slow An' Easy
Here I Go Again
Take Me With You
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Fool For Your Loving



PS: Si vous êtes rouge de honte en lisant ce report et voudriez bien vous racheter, faites un tour au Metalloween Fest de Peymeinade le 19 octobre !

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