As They Burn

Artiste/Groupe

As They Burn

CD

Will, Love, Life

Date de sortie

Février 2013

Label

Victory Records

Style

Deathcore

Chroniqueur

Lurk

Note Lurk

16/20

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Autre Site Artiste

C H R O N I Q U E

Il y a des groupes, parfois, que l’on écoute vaguement, qui nous plaisent, mais que l’on ne prend pas forcément le temps de mémoriser. Et un beau jour, le nom remonte à la surface. Bien sûr, on a oublié ce que ça donnait, à quoi ça ressemblait alors la curiosité nous pousse à réécouter, et là… révélation ! « Bordel je suis passé à côté de quelque chose ! »

Vous vous doutez bien que si j’introduis ma chronique de cette manière, c’est précisément le cas aujourd’hui. As They Burn est un jeune groupe formé en 2007, et déjà auteur d’un EP et d’un album, tous deux faisant preuve d’une bonne maturité malgré le fait d’appartenir à une veine « core » maintes fois décriée. J’ai donc découvert le groupe avec un Aeon’s War bien gaulé, plaisant et varié. Mais l’humeur n’était pas forcément au rendez-vous et c’est peut être pour cela que j’ai décroché (une nouvelle écoute s’avère nécessaire). Cependant, l’impression laissée fut suffisamment bonne pour qu’à l’annonce de la sortie d’un prochain album, je décide avec empressement de m’occuper de la chronique !

Will, Love, Life, donc, est le prochain album des Franciliens. Et cette fois-ci, contrairement à mon premier contact avec le groupe, j’ai eu du mal à me plonger dans l’album. Pour une raison assez simple : le chant. En effet celui-ci a bien évolué, en passant d’un album entièrement composé de grunts houleux à un opus composé d’une variété de chants un peu plus conséquente. Ne pensez pas que je sois contre le chant clair ou la variété, mais lorsque quelque chose nous est totalement nouveau, il faut toujours un temps d’adaptation. En effet, je suis habitué à entendre des groupes soit qui ne pratiquent pas de chant clair, soit des groupes mélangeant les types de chants de manière assez prévisible. Et cet album ne l’est pas, prévisible. On peut avoir l’impression que le chanteur ne sait pas précisément ce qu’il veut, qu’il hésite entre deux types de chant et il est courant qu’une "phrase" commence en voix claire et se termine sur un hurlement guttural. D’où ma surprise. 

Mais comme souvent, les albums qui nous sont les plus difficiles d'accès au début s’avèrent au final être nos préférés et les plus riches, et une fois que je me suis habitué à ce chant, j’ai pleinement pu profiter de l’album : car mis à part cela, les gars d’As They Burn ont su conserver la puissance de leur musique, avec ses riffs incisifs, ses mélodies parfaitement placées et un son énorme. Avec ses onze titres dont un interlude, l’album distille savamment atmosphères et rythmes syncopés, mélodies et saccades vous remuant le corps, breaks… Tous les ingrédients et la recette pour un bon album de metal à se péter la nuque sont réunis ici, et en bonus la touche personnelle qui permet de sortir du lot… Que demande le peuple ?

 

Tracklist de Will, Love, Life :

01. Medicine 2.0
02. Origin
03. Dream Collapse
04. The Conscius Man
05. Isis
06. Frozen Vision Part 1
07. Frozen Vision Part 2
08. When Everything Falls Apart
09. Z(h)ero
10. F.R.E.A.K.S.
11. Sons Of Shiva

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