Avantasia



Artiste/Groupe

Avantasia

CD

The Wicked Symphony

Date de sortie

Avril 2010

Style

Power Metal

Chroniqueur

Florentc

Note Florentc

18/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

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C H R O N I Q U E

Aujourd'hui quiconque écoute du metal connaît Avantasia. Projet créé il y a dix ans par Tobias Sammet le leader compositeur chanteur d' Edguy, Avantasia est dorénavant une vraie marque de fabrique, un blockbuster reconnu. Avantasia a sorti The Metal Opera I et II en 2001 et 2002, proposant un véritable opéra avec différentes scènes et plusieurs actes, avec un casting de rêve ! Ces deux opus sont depuis devenus cultes avec ces chansons de speed sympho ultra inspirées. Puis plus rien, plus de nouvelles jusqu'à ce que sorte en 2008 un nouvel album. Le père Sammet a encore une fois réunis une équipe de folie, mais le logo, le concept et la musique ont changé pour tendre vers un hard rock teinté de power metal, bref fini le speed, les soli et la double grosse caisse. Tobias l'a souvent expliqué en interview, il ne reviendra plus sur ce style (aussi bien avec Avantasia qu'Edguy). Sauf que The Scarecrow a déçu pas mal de monde, pas assez homogène, et n'ayant pas la flamme de ce que l'on attend d'un bon Avantasia.

Deux ans plus tard revoilà la suite, pour ce qui devait être un double album et qui a fini en trilogie. Sortent donc le même jour The Wicked Symphony et Angel Of Babylon, deux albums bien distincts. Commencons par le commencemment, à savoir The Wicked Symphony. Bien évidemment, la dream Team est de rigueur et Tobias a dégoté Russell Allen, Jorn Lande, Michael Kiske, Tim "Ripper" Owens, Klaus Meine, Andre Matos, Bob Catley  et Ralf Zdiarstek pour les parties vocales, Miro Rodenberg aux orchestrations, Sascha Paeth (également producteur), Bruce Kulick, et Oliver Hartmann aux guitares, et Felix Bohnke, Alex Holzwarth ainsi qu'Eric Singer pour les parties de batteries.

Ne pinaillons pas, ce The Wicked Symphony est une réussite sur toute la ligne ! La chanson titre débute par une intro symphonique digne d'un film Hollywoodien, directement suivi par un bon riff des familles ! Jorn, Russell et Tobias s'amusent pendant les dix minutes et nous régalent les oreilles, le refrain est prenant, c'est épique à souhait, excellent !! Wastelands fait penser à du très bon Helloween des 80's avec un Michael Kiske haut en couleur, Scales Of Justice est presque uniquement interprété par Tim Owens, ses cris déchirants atteignent des sommets !

Le single Dying For An Angel voit le rêve de Tobias de chanter avec Klaus Meine se réaliser. Sans être la bombe ultime de l'album, elle se défend très bien pour un single, à des années lumières de la blague qu'était Lost In Space ! Le duo fonctionne à merveille, c'est simple on croirait entendre du Scorpions avec Tobias en guest ! La suite est encore plus réjouissante, Blizzard On A Broken Mirror sonne le retour tant attendu (par moi en tout cas !) d'Andre Matos sur un Avantasia. Sa voix monte toujours aussi bien dans les aigües, le refrain est imparable, et le solo au milieu bien épique comme il faut, j'adhère !! Runaway Train est l'autre monument de l'album avec rien que Bob Catley, Jorn Lande et Michael Kiske pour donner le change à Tobias Sammet. Rien à redire encore une fois, la magie Avantasia est plus que jamais de retour!

Crestfallen innove en proposant des effets electro ainsi que des effets sur la voix de Tobias, qui s'essaie à du chant presque extrême ! Ben le résultat est très convainquant, le refrain est excellent et bien sombre, un titre à découvrir qui étonne et qui marque les esprits au fil des écoutes. Que dire de Forever Is A Long Time qui aurait très bien pu figurer sur un album de Masterplan, ou encore States Of Matter, à la structure simple mais efficace à la Edguy, la rage d'un Russell Allen en plus. Seules Black Wings et The Edge sont légèrement en retrait, non pas qu'elles soient mauvaises, mais disons plus classiques. Enfin je suis tatillon, il fallait bien trouver une micro critique!

Eh bien c'est avec un grand sourire que je quitte ce premier album ! Des compositions de très haut niveau, une inspiration retrouvée, de la hargne, des soli de guitare aussi techniques que mélodiques, des bons refrains, un côté épique accentué, la semi déception d'il y a deux ans s'est envolée ! A voir si le concept tient la route sur le deuxième opus, Angel Of Babylon.