Benedictum

Artiste/Groupe

Benedictum

CD

Obey

Date de sortie

Novembre 2013

Label

Frontier records

Style

Heavy Metal

Chroniqueur

christian

Note christian

12/20

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C H R O N I Q U E

 Si ce n'est pas de la constance, ça...

 Quatrième album de Benedictum et troisième dont je vous propose la chronique !

 Je vous faisais part de ma déception (voir ici) à la sortie de Dominion bien en dessous de Seasons Of Tragedy. Eh bien, la régression (irréversible ?) se poursuit à mon avis avec ce Obey qui ne témoigne pas franchement d'un renouveau d'inspiration du combo Américain.

 Tout ce qui pêchait pêche toujours : manque d'originalité, voix de Victoria Freeman de moins en moins mélodique, absence totale de variété dans les compos... Pourtant, cette fois-ci, aucune reprise ne vient rompre le ronronnement créatif (?) qui s'installe au fil des douze morceaux qui composent cette galette. Les riffs lourds s'enchaînent d'une piste à la suivante, appuyés par une double pédale insistante et soutenus par les cris rauques de la frontwoman : que du produit inédit mais entendu mille fois par le passé !

 Benedictum ne "reprend" pas mais "s'appuie sur" !

 Entendons nous bien : il n'y a rien de honteux à prendre comme modèles les standards de Judas Priest ou Iron Maiden, bien au contraire, mais ne serait-il pas judicieux d'y inclure une touche personnelle qui dénote un peu et permette de se dire que le temps qui passe... profite, que l'expérience des anciens sert aux générations montantes, que la base de départ à force d'avoir été ouvragée donne naissance à du... neuf ?  Sinon à quoi bon ? 

 Il y a quand même quelques satisfactions à l'écoute d'Obey : Scream et Thornz, deux brûlots qui ne laissent pas de marbre car ils permettent à Pete Wells de montrer l'étendue de son talent à la guitare (et c'est trop rare...), une superbe power ballade Cry avec Tony Martin (ex-Black Sabbath, Empire) au micro, de courts passages instrumentaux bien ajustés par ci par là qui font regretter l'omniprésence de Victoria...

 Mais au final, trop peu pour s'enthousiasmer et suffisamment pour s'interroger. Pour magnifier un héritage, il faut le digérer et bosser ! Sans être médisant ou peu scrupuleux, quand j'entends quelques fautes de goût comme Fractured, Obey, Evil That We Do ou bien encore Die To Love You et leurs choeurs désuets, j'ai comme l'impression que depuis deux albums, Benedictum se contente de "servir la soupe"...

 

Tracklist de Obey :

01. Dream Of The Banshee
02.
Fractured
03. Obey
04. Fighting For My Life
05. Scream
06. Evil That We Do
07. Crossing Over
08. Cry
09. Thornz
10. Die To Love You
11. Apex Nation
12. Retrograde

 

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