CRAZY LIXX

Artiste/Groupe

Crazy Lixx

Album

Loud Minority

Date de sortie

10/01/2008

Style

Sleaze-Metal

Chroniqueur

Thibault

Note

18/20

Site Officiel

http://www.crazylixx.com/

C H R O N I Q U E

Vous allez commencer à en avoir marre... Sisi, je sais, je me répéte à chaque chronique ! 20 ans après, qui pensait que le glam serait toujours là... et toujours aussi bon ?! Car oui, après Hell n' Diesel, après Glyder, après les demoiselles de The Flairs et (pfiou la liste commence à être longue !) après Main Line Riders que vous venez tout juste de lire, je vais encore vous parler de sleaze métal ! Oui, je vais encore vous parler d'influences Guns n' Roses (je vous ai dit que les Guns était le meilleur groupe de tous les temps ? Non ? Bon bein voilà, c'est fait !), Motley Crue, Skid Row, j'en passe et des meilleurs... Et oui, je vais encore vous dire que l'album de ce groupe inconnu qu'est Crazy Lixx (et dont le style vestimentaire est aussi improbable que le nom, faites un tour sur leur myspace si vous n'êtes pas convaincu) est une bombe. Ah oui, et pour changer, c'est encore un groupe suédois qui va vous faire headbanguer, sauter partout et vous mettre la patate aujourd'hui ! Infatigables ces Suédois !

Bon, après cette intro d'un style littéraire d'aussi bon goût que les calbutes d'Axl Rose à la grande époque, regardons, ou plutot écoutons d'un peu plus prêt ce Loud Minority, qui est, pour changer, le premier album des suédois !

On commence fort avec Hell or High Water, un titre bien punchy dont les choeurs sont une ode aux 80's. La grosse claque vient dès le second morceau, Dr Hollywood. Ce mid tempo a tout : Rythmique qui s'incruste dans la tête comme marquée au fer rouge, couplets calmes au départ et qui montent en puissance jusqu'à un refrain qui vous collera à la peau toute la journée comme un t-shirt mouillé sur la poitrine d'une blonde, envolées de guitares, breaks de folies, basse ronronnante... Mais quelle claque !! Comment peut on être aussi bon, aussi inspiré, à la fois glam et contemporains sur un premier album ? Un morceau qui n'a rien à envier au meilleur de Motley Crue !

Et on est pas près de se calmer, car on repare aussi sec avec Want It et on comprend pourquoi cette chanson explose les charts suédois ! Du pur hard fm qui ne se prend pas la tête et vous emporte, un pur brulot ! Mais pourquoi les radios française ne passent pas ça bon dieu ? Ah oui pardon, je m'emflamme j'oubliais qu'ici on préférai la star ac' et Lorie à la vrai musique (ah depuis le temps fallait bien que ça sorte !)

Love On The Run et sa rythmique du tonnerre, son refrain hyper accrocheur et, encore une fois, son solo fort sympathique ne fait pas retomber la pression. On en est au 4ème morceau sans cesser d'headbanguer et de remuer comme un damné !

Il fallait bien que Crazy Lixx se plante dans tout ce déluge de Hard Rock, voilà ce qu'on se dit dès le départ de Make Ends Meet. Mais non, les suédois ne tombent pas dans le cliché de la ballade larmoyante et, après l'intro, offrent encore un très bon morceau, hyper accrocheur.

S'en suit Death Row, ouvert par un déluge de guitare qui ne s'arrétera pas de la chanson, pour ma part LE titre de l'album. Lead guitare hallucinante sur un rythme d'enfer, mélodie excellente, on ne peut s'empécher de chanter "lovin' you is like a death row". Les lignes de gratte sur ce morceau sont les meilleurs que j'ai entendu depuis longtemps !

Heroes Are Forever est encore une bonne chanson, mais peut être le point à moitié faible de l'album, mais alors vraiment en jouant la fine bouche.

Do or Die est encore un hit en puissance, difficile de ne pas se répéter tellement l'ensemble est d'une qualité hallucinante ! Je vais donc passer sur les titres suivants : Pure Desire et Boneyard tous deux dans la lignée des précédents à savoir excellents !

L'album se termine avec The Gamble, une vrai ballade semi-acoustique cette fois. Mélancolique à souhait, elle réussit le tour de force de ne pas ennuyer et de ne pas trop sombrer dans le gniagnian, grâce à la voix d'écorché vif de Danny et à une composition encore une fois pleine d'inspiration, tout comme le solo de Zino, décidemment un excellent guitariste !

Définitivement, non, ce n'est pas un hasard si le groupe cartonne dans son pays d'origine, ce n'est pas un hasard non plus s'ils tournent actuellement avec Hardcore Superstar et s'ils sont en concurrence avec Hell n' Diesel pour l'award du meilleur groupe de Sleaze ! Ces 4 musiciens de Malmo ont tout, absolument tout ce qu'il faut pour réussir : technique, talent de compositeurs, mais surtout, un feeling d'enfer ! S'il fallait jouer la fine bouche, car oui, il faut bien un point légérement négatif, la fin de la plupart des morceaux manque un peu de soin, c'est un peu dommage, mais c'est tellement peu comparé aux qualités énormes de cet album et au potentiel de ce groupe ! Jouissif, entêtant de bout en bout, Loud Minority est une pièce maitresse du genre à acheter les yeux fermés !