Dark Legacy

Artiste/Groupe

Dark Legacy

CD

Ad Extremum Epilogue

Date de sortie

Avril 2014

Label

Black Vulture Records

Style

Metal Symphonique

Chroniqueur

fifi59

Note fifi59

14/20

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C H R O N I Q U E

En 1996, le groupe suédois de Power Metal Rest In Peace voit le jour. Il sortira trois demos avant de changer de nom et de direction musicale en 2005 pour s'appeler Dark Legacy, proposant désormais un Metal Extrême Symphonique.
Après une démo sortie en 2007, voici que paraît enfin son premier album nommé Ad Extremum Epilogue.
Le line-up se compose de Daniel Reese (guitare), Daniel Tjernberg (vocaux), Mikael Dagobert (claviers, guitare), Jens Fredriksson (basse), Jonas Hoffman (batterie) et Mikael Tjernberg (choeurs, session).

La musique de Dark Legacy est un concentré de Black, de Death et de Doom à la sauce symphonique.
A l'instar d'un Crematory (mais dans un style évidemment très différent), les claviers jouent un rôle prépondérant en s'avérant omniprésents et parfois en avant. Ceux-ci incarnent la dimension symphonique (ils créent la mélodie ou sont utilisés en nappes).

Purgatorium est une première compo qui s'aventure vers des contrées doom/death, l'ensemble est mélancolique, heavy, et j'y ai apprécié l'incursion du piano et l'apport des claviers (surtout lorsqu'ils n'évoluent pas vers des moments trop aigus) ; les vocaux sont tournés vers le death mais quelques voix claires plutôt parlées s'ajoutent parfois à ceux-ci (dualité efficiente).
Après un The Waning Moon, qui propose un joli passage instrumental avec violon en fin de titre, Dark Legacy nous propose, avec At The Graveyard, la compositions la plus directe et rapide de Ad Extremum Epilogue, pour laquelle le clavier est quasiment abandonné mais qui inclut quelques choeurs masculins aux entournures opératiques sur lit de piano.
Avec Sustain Until It Dies, nous revenons dans le giron doomesque agrémenté d'accélérations, avec le retour du chant masculin lyrique et quelques sonorités de claviers pouvant évoquer Samael dans ses compositions les plus lentes.
A Dark And Horrible Night est enrobé de quelques intéressants moments atmosphériques à la teneur plutôt progressive... je ne vais pas poursuivre en détaillant chaque morceau, la suite étant dans la lignée de ce qui précède.
Nous avons donc toujours cette alternance passages doom/death voire black et autres plus rythmés, des instants plus atmosphériques, quelques bons soli, des tournures prog bien amenées et naturellement toujours cette inclinaison symphonique qui souffre malheureusement de limites en raison d'un son de clavier globalement trop balisé, trop peu diversifié... selon moi, il aurait été salutaire d'inclure de nombreuses variations en la matière pour offrir des compositions proposant une véritable richesse orchestrale.
Notons la présence de deux bons titres instrumentaux, le dynamique Dance Of Shadows et le très agréable Ad Extremum Epilogue, doux et à la mélodie assez entêtante, un peu trop court à mon goût et qui vient clore l'album.

Ad Extremum Epilogue propose des compositions plaisantes et plutôt variées, il bénéficie en outre d'une production très satisfaisante.
Mais je reconnais que je sors des écoutes un peu frustré car je trouve que l'album manque cruellement d'orchestrations imposantes (à mes yeux, elles auraient pu faire de Ad Extremum Epilogue un indispensable du genre !), pouvant être construites avec des sonorités synthétiques (souvent bluffantes) ou éventuellement quelques instruments classiques... pour le prochain opus ?

 

Tracklist de Ad Extremum Epilogue :

01. Purgatorium
02. The Waning Moon
03. At The Graveyard
04. Sustain Until It Dies
05. A Dark And Horrible Night
06. Wolf Moon
07. Across The Astral Plane
08. Dance Of Shadows
09. Till Nord
10. Defending The Throne
11. A Cry In The Universe
12. Ad Extremum Epilogue

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