Deadlock

Artiste/Groupe

Deadlock

CD

The Arsonist

Date de sortie

Juillet 2013

Label

Napalm Records

Style

Deathcore mélodique

Chroniqueur

Lurk

Note Lurk

10/20

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C H R O N I Q U E

Deadlock est un groupe allemand fondé en 1997, et auteur de quelques albums classés dans le death. Ne connaissant pas le groupe, je ne m’étendrai pas sur le sujet. Ce qui nous intéresse aujourd’hui est leur dernier-né intitulé The Arsonist :

L’album s’ouvre sans introduction sur un morceau très typé deathcore, avec un son plutôt monstrueux, des vocaux qui arrachent bien. On rentre dans le vif du sujet de manière plutôt efficace. Puis vient le refrain, en voix claire féminine, et là même si je suis un peu surpris, « pourquoi pas ? ». La féminité et l’aspect très "pop mielleuse" vient casser avec le son ultra viril qui précédait. La construction tout à fait classique du morceau permet d'en répéter les riffs, simples mais très efficaces ; tandis que le refrain répété trois ou quatre fois s’empressera de s’immiscer dans votre mémoire !

Et c’est là que le bât blesse : de tout l’album je ne retiens que ce morceau, au refrain hyper mémorisable et à la structure vue et revue. Et je ne le retiens pas avec grand plaisir, je peux vous assurer que ce refrain est utilisé à outrance et finit par alourdir le morceau, au lieu de l’aérer ! Pour ce qui est de la suite, les morceaux s’enchaînent, sont plutôt variés mais ne présentent rien de mémorable. L’essence de la musique de Deadlock est basée sur une puissance de feu uniquement "sonore", en poussant la distorsion à son maximum, contrebalancée par ces fameux refrains systématiquement féminins. Ils auraient pu inverser les rôles à un moment donné, varier les plaisirs, mais ils s’obstinent à conserver une structure trop prévisible, et qui ne me paraît pas très inspirée : si la base "couplet-refrain" est si souvent utilisée, c’est qu’elle permet à un morceau d’être vite mémorisable et celui-ci y gagne (théoriquement) en impact, mais même ainsi j’ai réussi à m’ennuyer durant mes écoutes…

L’album ne durant que quarante minutes (il paraît cependant plus), il reste assez digeste, mais je ne le conseillerais qu’à quelqu’un qui aime les mélodies accessibles et le gros son.

 

Tracklist de The Arsonist :

01. The Great Pretender
02. I'm Gone
03. Dead City Sleepers
04. The Arsonist
05. Darkness Divine
06. As We Come Undone
07. Hurt
08. The Final Storm
09. Small Town Boy
10. My Pain

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