Dio



Artiste/Groupe

Dio

CD

The Last in Line

Date de sortie

1984

Style

Hard Rock

Chroniqueur

Blaster of Muppets

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E

Après avoir marqué de sa sublime voix de grands albums de Hard Rock servis par des formations comme Rainbow ou Black Sabbath ("petites" références sympas sur un CV soit dit en passant), Ronnie James Dio s'en est allé former son propre groupe sobremement nommé: DIO... il n'a pas cherché bien loin ni bien longtemps, le bougre.
Cela dit, il ne s'est pas fichu de ses fans avec son premier effort solo: l'excellent Holy Diver (1983), pièce maîtresse (et donc incontournable) du Hard Rock des années 80... si vous êtes fans du genre et que vous ne le possédez pas, il y a un problème!
C'est l'année suivante que The Last in Line vit le jour, et même s'il n'était pas chose aisée de succéder à Holy Diver, force est de constater que ce deuxième album de Dio y parvint de bien belle manière.

Il y a de la magie dans The Last in Line... Il s'agit d'un disque indispensable. On peut commencer par mettre en avant le nom de quelques compositions figurant sur cet opus: We Rock (hymne légendaire au riff génial), The Last in Line (superbe chanson titre), Evil Eyes...
Mais les titres moins connus ou moins mis en avant dans les concerts ou les Best-of de Dio ne sont pas moins intéressants pour autant. J'en veux pour preuve I Speed At Night, morceau enlevé qui porte bien son nom et qui se situe dans la lignée d'un Stand Up and Shout (terrible morceau qui ouvrait le cultissime album précédent). Rapide, incisif, un solo à couper le souffle... c'est du très bon. Mais il y a surtout LE titre qui, à mon humble avis, vaut (presque) à lui seul l'achat de l'album: Egypt (The Chains Are On)! Une chanson majestueuse, classe, épique... une intro dont l'ambiance rappelle Rainbow (Gates of Babylon), puis un beau riff de guitare, la voix de Dio est impériale, on sent qu'il nous raconte une histoire et on demeure suspendu à ses lèvres. Quelle belle conclusion à un album qui, s'il n'égale peut-être pas tout à fait Holy Diver, n'en demeure pas moins un disque essentiel.

5 chansons sur 9 sont donc excellentes! Le reste n'est pas si mal mais moins remarquable... quoi que One Night in the City tire bien son épingle du jeu, elle aussi. Après, il reste Breathless, Eat your heart out qui, même s'ils ne sont pas des classiques s'écoutent sans peine, et Mystery plus commerciale, avec des claviers bien mis en avant, qui appartient à un registre proche de Rainbow in the Dark ou Rock'n'Roll Children mais qui s'avère moins séduisante, enfin ce n'est que mon avis.

1984 fut donc une belle année pour le Hard Rock: Metallica sortit son Ride The LightningIron Maiden son Powerslave, Judas Priest son Defenders of the Faith, Scorpions son Love at first Sting... et Dio un The Last in Line qui, aujourd'hui encore, demeure son deuxième meilleur album. Par la suite, ça se compliquera un peu: les albums seront moins inspirés et flirteront dangereusement avec la médiocrité ou la caricature. Cela dit, il ne faudra pas enterrer Dio trop vite, le monsieur a du métier... et plus d'un tour dans son sac!