Artiste/Groupe:

Disconnected

CD:

White Colossus

Date de sortie:

Mars 2018

Label:

Apathia Records

Style:

Metal Moderne

Chroniqueur:

fabulous

Note:

14/20

Site Officiel Artiste

Autre Site Artiste

Un premier album, ça pose les fondations du groupe. Ça donne le ton, ça définit le style musical, ça révèle le potentiel, ça nous dit si le groupe est bon ou pas, tout du moins si le groupe démarre bien et si le ressenti est positif.
Un exercice difficile, mais là, les protagonistes n’en sont pas à leur coup d’essai.
Avec Disconnected oui, car ce White Colossus est bel et bien le premier album du groupe. Mais avant, Adrien Martinot (compositeur, guitariste) a évolué avec Melted Space, Ivan Pavlak était le chanteur de Heavy Duty, Aurélien Ouzoulias était derrière les fûts de Zuul FX, Romain Manogil complète la formation à la guitare rythmique.
Les curriculum citae de ces musiciens-là sont une bien belle carte de visite. On retrouve le même prestige à la production, puisque le groupe enregistra cet opus sous la coupe de François-Maxime Boutault qui a déjà oeuvré pour Behemoth, Loudblast et Dagoba entre autres.
On sent d’ailleurs tout de suite le talent du bonhomme, quel son !
Ce premier album envoi du lourd, un superbe son donc et des compos mitonnées aux petits oignons.
Dès les premières notes de Living Incomplete on se dit qu’on va passer un bon moment. Le son, la qualité des musiciens, le chant, tout est structuré, complexe, bien écrit, bien produit.
La batterie, dont on perçoit chaque frappe, est énorme. Les guitares sont techniques, les rythmes sont hachés, la voix de Ivan Pavlak grave dans le chant de base, puis aérienne dans le chant clair. La dernière minute nous fait penser à Meshuggah.

Blind Faith, le deuxième morceau, est plus nuancé, plus calme. Ce qui permet au chant clair et aérien de Ivan Pavlak de s’exprimer pleinement, et dans ce domaine là aussi c’est une réussite.
Wounded Heart est du même tonneau, une belle compo planante. Disconnected sait ce qu’il fait, et il le fait bien. Quelque soit le chemin qu’il arpente, le groupe est dans la maîtrise, n’en fait pas trop, et nous propose un étalage de son talent.
Disconnected aime aussi varier ses intros, comme sur For All Our Sakes où l'on entend un didgeridoo, puis une guitare sèche et des voix. La guitare électrique arrive, stridente et nette comme un couperet. Étiqueté metal moderne, Disconnected nous fait penser parfois à Godsmack, mais aussi à Machine Head.
Premier essai validé avec brio, cet opus est de qualité. Un bon son, de bonnes compos, de bons musiciens, un bon chanteur, l’équation est simple, cela nous donne un bon album.
On attend la suite.


Tracklist de White Colossus :

01. Living Incomplete
02. Blinded Faith
03. Wounded Heart
04. White Colossus
05. Feodora
06. Losing Yourself Again
07. Blame Shifter
08. For All Our Sakes
09. The Wish
10. Armageddon

Venez donc discuter de cette chronique sur notre forum !