DOMINICI

Artiste/Groupe

Dominici

Album

O3 A Trilogy Part 2

Date de sortie

26/02/2007

Style

Metal Progressif

Chroniqueur

Didier

Note

16/20

Site Officiel

http://www.dominici.com

C H R O N I Q U E

Si je vous dis Dominici, ça vous rappelle quelque chose? Dans le métal je veux dire? Moi ça ne me disait rien du tout, pour cause, le petit Charlie Dominici, donc, n'a rien fait depuis 1989 quand il était chanteur de Dream Theater sur "When Dream and Day Unite". Eh oui! Entre temps il avait quitté le business de la musique pour la finance. Il est apparu sur scène lors du commémoratif des 15 ans de Dream Theatre mais à part ça, c'est tout. Il nous revient (vient?) aujourd'hui à la tête d'un groupe au nom de Dominici. On y trouve Brian Maillard (guitare), Yan Maillard (batterie), Americo Rigoldi (claviers), Erik Atzeni (basse) et, of course, Charlie Dominici au chant. L'album s'intitule "O3 A trilogy - Part 2", et on en déduit intelligemment qu'il y a dû y avoir un "Part1". Et bien en effet la "O3 A trilogy - Part 1", était sortie en Juillet 2005. Entièrement instrumental, l'album est passé totalement inaperçu. Aujourd'hui le ton se durcit, Charlie et son équipe nous conte le deuxième volet de son histoire de terroriste en proie à une crise existentielle.

Sur le premier morceau "The Monster", ça démarre plutôt calmement avec des bruits de bête et de foule sur fond de violon, puis une jolie mélodie de piano avant d'attaquer le vif du sujet. Jolie démonstration de métal prog avec en son milieu un excellent morceau de piano. Ce long morceau instrumental de 8mn30, assez symphonique tout de même, sonne comme du Dream Theater bien inspiré (la fin est à si méprendre!).

On enchaîne ensuite sur "Nowhere to hide", aux claviers imposants, et à l'excellente rythmique électrique. Le style est un mix de Dream Theater et de Pendragon. La voix surprend un peu, elle ressemble pas mal au chant de Pendragon. La production est à la hauteur. Les morceaux enchaînent avec des bruitages pour nous mettre dans le bain de l'histoire.

Quand vient "Captured", au rythme lent, la voix de Charlie s'approche encore plus de Pendragon. C'est lent mais pas mal du tout.

La suite s'accélère a nouveau avec "Greed, The Evil Seed", à l'intro très Symphony X, et au refrain assez accrocheur. Bon chant, petit break à la guitare acoustique. Bonnard tout ça.

Quelques bruits de bagnoles plus loin on attaque l'intro de guitare acoustique de "School of Pain". La voix, très basse cette fois, de Charlie, accompagne un moment la guitare. Puis, après une transition à la Bruce Dickinson, les choses accélèrent avec quelques bons breaks et soli de guitares/claviers/guitares again. Final crescendo plutôt sympatoche.

Après quelques chiens et une foule qui hurle, on s'envoie la grosse rythmique rapide de "The Calling". Morceau un peu fou, sur lequel on alterne la double grosse caisse et les choeurs buccoliques. Musicalement, ça sonne comme du DT, le chant est bien différent par contre, plus rocailleux sur ce morceaux. Ca booste bien. Le solo de guitare nous balance des milliers de notes à la seconde (très DT dans le style) et le clavier essaye de faire mieux, en vain. Final, un peu hystérique.

Quelques litres de pluie plus tard, on entame l'intro, calme, au piano, de "The Real Life". C'est beau !

Quelques portes de prison s'ouvrent sur la rythmique speed de "The Cop". Charlie y alterne voix énervée et rugueuse. Bon solo de guitare bien envoyé, immédiatement suivi de sa réplique aux claviers, tout aussi bonne. Bon break à la basse aussi, puis duo basse/guitare, décidément dans la bande à Dominici y a pas de manchot.

Enfin, après une intro de batterie de type marche militaire, on attaque avec un gros riff de guitare. Ca ressemble encore à du Pendragon. Le morceau fait presque 7mn, pas mal de breaks intéressants au milieu. Une voix off nous raconte des trucs pas super clairs. Bon solo de guitare à la DT et fin sur un bruit de pleurs et d'explosion lugubre.

Bref, je n'ai pas tout compris à l'histoire mais j'ai bien aimé l'album dans son intégralité (ça n'est pas sans rappeler Operation Mindcrime dans son concept). Comme vous l'aviez compris, c'est une trilogie et on en est au "Part2", donc tenez-vous prêts pour la dernière partie, Charlie y bosse déjà.