Doomshine


Artiste/Groupe

Doomshine

CD

The Piper At The Gates Of Doom

Date de sortie

Juillet 2010

Style

Doom Metal

Chroniqueur

Ostianne

Note Ostianne

16/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Deuxième album pour les Allemands de Doomshine, qui six ans après Thy Kingdom Come, reviennent avec The Piper Of The Gates Of Doom qui sort, comme son prédécesseur, chez Massacre Records. Au programme, une pochette plus "lumineuse" (bien que toujours avec un aspect voilé, voire un peu sale) et des morceaux plus longs, dont la majorité fait environ huit minutes, rien que ça.

Si le titre vous dit quelque chose, c'est normal, c'est quasiment le même que celui du premier album de Pink Floyd sorti en 1967. Le seul changement, la fin, "Dawn" est devenu "Doom". Cependant, la comparaison s'arrête là, car Doomshine ne reprend absolument pas ce groupe légendaire dans son album, mais nous livre dix titres originaux (sous-entendu, dans ce cas précis, composés par le groupe et non relevant de l'originalité).

Sur ce nouvel opus, ceux qui se connaissent depuis bientôt vingt ans nous livrent des morceaux lourds, aux riffs parfois semblables mais réussis. Il y a deux choses constantes dans cet album : la voix de Tim Holz, très souvent grave et cassée, dans un style doom et qui chante souvent de la même manière sur les morceaux, même si à plusieurs occasions, il prend une voix un peu plus sale. Une voix parfois plaintive, torturée, mais qui parle plus du monde fantastique que de la dépression comme c'est de rigueur habituellement. La deuxième, c'est les riffs. Bien que plaisants, ils sont souvent dans la même veine. Ce qui fait qu'en général, aucun morceau ne sort du lot via les guitares.

Cependant, l'univers développé et épique pour du doom metal ne lasse pas. Il fourmille de détails appréciables : un jeu de basse mis en avant sur plusieurs morceaux, des solos mélodiques, le côté plus énergique et "rock" de River Of January, ou encore le jeu de batterie sur le début de Waltzhalla. Le dernier morceau, est un titre purement doom qui donne une longue et très bonne conclusion à cet opus avec un jeu sur la voix plutôt sympathique.

L'album a donc une cohérence, le son et la musique sont tous deux bons, le chanteur, bien qu'un peu linéaire dans son chant, nous offre une voix doom par excellence. Attendre six ans valait le coup, Doomshine nous offre un album qui plaira sûrement à tous les amateurs du genre !