C H R O N I Q U E
Après
une intro mélodique aux nappes de clavier, l'album démarre
sur un "Sokaris" très helloweenien aux rythmiques
et au refrain speed et épiques. Pour ce qui est de la voix
du chanteur on aime ou on n'aime pas : voix plutôt aigue
qui sonne juste mais un peu stressante à mon goût.
La production, quant à elle, est acceptable. Les solos
de guitare sont plutôt traditionnels pour le style mais
ne démontrent aucune quelconque virtuosité.
"Hard Days" est un morceau typiquement métal
des années 80 qui rappelle à la fois Judas Priest
et incontestablement Accept/UDO par son refrain chanté
en choeurs.
"Bloody sights" aux rythmiques headbangantes confirme
cette nostalgie des 80's.
Sur "Hot Stuff", Double Action nous propose une version
totalement inédite du "Hot Stuff" de Donna Summer
! Le groupe reprend ce tube interplanétaire dans un style
bien speed métal de façon très originale
! Une reprise exceptionnelle et incontournable !
La première partie de "Take My Hand" très
sombre rappellerait même un vieux Black Sabbath, la seconde
change du tout au tout et nous offre un bon speed metal à
la Gamma Ray.
Double Action continue sur sa lancée avec "Revelation",
un morceau traditionnellement métal au refrain entêtant.
Malheureusement, les parties de guitare ne sonnent pas toujours
très justes. Idem pour "Burning Nights".
"Another life", ballade sans aucune originalité
mais très bien exécutée s'inscrit dans la
lignée des années 80, période pendant laquelle
Scorpions et Warrant excellaient.
"Old sparky" est plutôt original, je dirais même
un des meilleurs morceaux de l'album : rythmiques métal
et refrain mélodique. Malheureusement la guitare solo fait
encore tache.
"Rats" est un morceau toujours bien heavy-metal pour
les nostalgiques d'Accept qui headbangeront sur le refrain "Kill
the rats".
L'album se termine sur un "I want out" au refrain qu'on
ne peut s'enlever de la tête et aux rythmiques galopantes.
Pour résumer, un album pour les nostalgiques des années
80 contenant quelques bons morceaux mais qui ne marquera pas l'histoire.
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