ELVENKING

Artiste/Groupe

Elvenking

Album

The Scythe

Date de sortie

14/09/2007

Style

Power/Folk-Metal

Chroniqueurs

Florent P, Souf, Christian

Note (Florent P)

16/20

Note (Souf)

17/20

Note (Christian)

16/20

Site Officiel

http://www.elvenking.net/

C H R O N I Q U E (Florent P)

Le groupe Italien Elvenking sort son quatrième album qui fait suite à deux excellent opus : Wyrd (2004) et The Winter Wake (2006). The Scythe et sa pochette tape à l'oeil méritent de nouveau les applaudissements !

L'album commence avec le titre éponyme "The scythe", intro parlé, un growl et la rythmique caractéristique du groupe est lancée. Le refrain bien balancé avec les violons et cornes virevoltants propres au folk-metal achèvent de convaincre le metalleux que je suis.

Les mélodies entêtantes assorties de riffs heavy (parfois thrash) et parties folk se succèdent. Des éléments de musique extrême se font parfois entendre ; voix gutturale sur des passages courts...et toujours ces refrains bien trouvés qui font le bonheur des amateurs de heavy mélodique. Le titre "Infection" en est la plus belle démonstration où l'on retrouve le parfait dosage de ces composants.

Damnagoras et sa bande de joyeux drilles ne nous déçoit pas. Un groupe majeur de folk metal qui a trouvé comment sonner ! Un son "Elvenking" que je recommande. Du happy metal folk !!

Je terminerai mon discours en insistant sur le fait que les Italiens peuvent attirer à eux les metalleux non fans de folk metal à la Mago De Oz, j'en suis la preuve vivante. Leur folk délié dans une marmite de heavy mélodique saupoudré d'une grande dose de refrains est à déguster avec délice ! Elvenking, j'ai aimé, Elvenking j'aime, Elvenking je suivrai leur parcours !

C H R O N I Q U E (Souf)

D'emblée, on constate un net progrès depuis le premier opus "Heathenreel" tant au niveau de la production qu'en terme de chant, que ce soit la voix lead de Damnagoras ou la voix death d'Aydan, cette dernière étant sollicitée certes de façon sporadique mais très pertinemment à mon sens. Comme quoi, on gagne à ne pas abuser des bonnes choses. Côté ambiance, les Italiens d'Elvenking ont troqué (partiellement) leurs costumes traditionnels de gentillets elfes des bois pour les côtes de mailles en mithril de belliqueux barbares scythes. Ainsi en est-il des titres comme "infection" ou "poison tears" qui, s'ils sont émaillés de passages à sonorité folklorique par l'ajout des lignes du violoniste du groupe Elyghen ou par l'emploi de guitares folk, sonnent néanmoins très dark n'heavy. La ballade "Totentanz" installe un court moment d'accalmie avant de retourner promptement à la rudesse du ténébreux "Death and the Suffering".

Cet album est une réussite, indéniablement. On pourrait certes regretter l'absence de titres dans la veine païenne d'un "The Regality Dance" ou "To Oak Woods Bestowed", mais cela irait à l'encontre de la thématique unificatrice de l'album: la mort brandissant une faux.

C H R O N I Q U E (Christian)

Les bonnes surprises sont si rares que quand on en tient une, on la bichonne... "The scythe" est le 4eme album d'une formation folk-métal Italienne : Elvenking.

Quelquefois, les présentations suffisent à planter le décor : ce n'est pas leur coup d'essai, ils mêlent riffs et mélodies traditionnelles celtiques et ils ne peuvent renier leurs racines transalpines... Alors, c'est une musique hybride faite d'un peu de Skyclad, de Mago de Oz boostée par une rythmique à la DGM tempérée par des textes proches de Rhapsody ? Que nenni !

S'il y a bien des morceaux qui soulignent une telle filiation, on oublie ces références au fil de l'album pour reconnaître un style : c'est du Elvenking, un point c'est tout !

Le violon se mêle harmonieusement à la rythmique ("Lost hill of memories", "Dominhate"), la seconde voix (Aydan) limite black donne une profondeur supplémentaire au chant de Damnagoras ("Infection" ou "Death and the suffering") , la batterie assène un tempo des plus speed puis la guitare acoustique prend le relais pour nuancer le propos musical ("A riddle of stars") à moins que ce soit un solo électrique pour remettre le feu ("The scythe" ou "The divided heart") et tous ces ingrédients se conjuguent dans ce qui représente pour moi un must : l'incontournable "Romance and wrath", joyau de pas moins de 8'14 : du grand art !

Croyez-moi, il y a là de quoi réchauffer vos longues soirées d'hiver parce que vous n'êtes pas prêts de mettre ce CD au rencart...