Ex Deo

Artiste/Groupe

Ex Deo

CD

Caligvla

Date de sortie

Aout 2012

Label

Napalm Records

Style

Death Metal Symphonique

Chroniqueur

fifi59

Note fifi59

17/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Formation bâtie autour du line-up du combo Death Metal canadien Kataklysm, Ex Deo, après un bon premier opus (Romulus, en 2009), nous revient avec son concept basé sur l'Empire Romain. Cette fois, c'est à Caligula (empereur romain ayant régné de 37 à 41 après J.C., aimé au début puis détesté, notamment en raison de son comportement, et qui mourut assassiné) auquel nous sommes confrontés.

Avec Ex Deo, nous avons la retransciption d'événements liés à la Rome Antique, au travers d'orchestrations massives, de gros riffs et des vocaux terriblement investis de Maurizio, qui hurle, scande ses propos avec une impressionnante conviction, apportant cette théâtralisation qui me semble s'imposer au sein d'un tel concept.

A l'instar de Romulus, qui comptait déjà quelques invités de haut rang, on notera que Caligvla a été l'occasion de convier, pour quelques interventions vocales, Spiros "Seth" Antoniou (Septicflesh), Stefan Fiori (Graveworm) et Mariangela Demurtas (Tristania), ainsi que le guitariste Francesco Artusato (All Shall Perish).

Le Metal Symphonique comporte de nombreuses pièces fabuleuses, et si l'on s'en tient au Death Metal, on citera volontiers le génial Agony, de Fleshgod Apocalypse, monument de brutalité symphonique, et le chef-d'oeuvre absolu qu'est The Great Mass, de Septicflesh.

Ex Deo a donc également cette touche symphonique très présente (mais en l'occurrence pas omniprésente), qui peut si bien s'intégrer au sein du Metal Extrême. Sur Caligvla, pas de complexité en matière de riffs, priorité est donnée à la puissance, aux orchestrations (parfois agrémentées de superbes choeurs) et aux vocaux intenses de Maurizio, dans une ambiance finalement bien en phase avec le concept évoqué.

L'album s'écoute avec facilité, les tempi sont assez variés (même si les modérés sont plus présents) et les arrangements de qualité. Il est difficile d'extirper un titre spécifique tant l'album me semble être un tout conceptuel, à l'inspiration régulière de bout en bout, donc emprunt d'une certaine homogénéité qualitative.
Les orchestrations imposantes du titre inaugural (I, Caligvla), bien secondées par d'impeccables choeurs lancent l'album de bien belle manière, puis on se laisse guider par cette symphonie heavy et épique d'une incontestable efficacité.

Plaisant, varié, Caligvla emprunte diverses voies, ainsi Divide Et Impera propose-t-il quelques excellentes interventions vocales féminines de Mariangela Demurtas, sur tempo rapide, l'accrocheur Teutuborg (Ambush Of Varus), très Death Mélodique, n'oublie pas d'inclure une bonne dose d'agressivité, avec quelques chouettes accélérations, tandis que l'instrumental orchestral, qui occulte la section Metal (Evocatio: The Temple Of Castor & Pollux), vient clore idéalement l'album.

Concept riche, intéressant, musique accrocheuse, envolées symphoniques de grande qualité, section Metal surpuissante, le tout magnifié par une production énorme, Caligvla est un très bon album que je vous recommande de découvrir !

 

Tracklist de Caligvla :

01. I, Caligvla
02. The Tiberius Cliff (Exile To Capri)
03. Per Oculos Aquila
04. Divide Et Impera
05. Pollice Verso (Damnatio Ad Bestia)
06. Burned To Serve as Aocturnal Light
07. Teutuborg (Ambush Of Varus)
08. Along The Appian Way
09. Once Were Romans
10. Evocatio: The Temple Of Castor & Pollux

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