Fairyland

Artiste/Groupe

Fairyland

Album

Score to a new beginning

Date de sortie

Avril 2009

Style

Power Métal Mélodique

Chroniqueurs

christian, ed

Note christian

17/20

Note ed

17/20

Site Officiel

C H R O N I Q U E christian

On a cru Fairyland condamné lorsque Philippe Giordana a vu déguerpir ses partenaires, on respire aujourd'hui à la sortie de "Score to a new beginning" !
L'un des meilleurs espoirs Français de Power-métal continue bel et bien son ascension...
Il ne s'agit pourtant plus d'un groupe au sens littéral du terme puisque Phil s'en est allé chercher des invités de renom pour boucler son album : si Wildric Lievin, compagnon de la première heure (Fantasy en 1998), reste aux fûts, tous les autres participants au projet mènent une carrière parallèle : Marco Sandron n'est autre que le chanteur de Pathosray, Fabio D'Amore le bassiste...Quant aux chanteurs et aux guitaristes, pas moins de 12 musiciens se relaient pour faire de cet album un chef-d'oeuvre !
Tout n'est que jubilation à l'écoute de ces 10 morceaux : pas une fausse note ! Le chant est travaillé, on alterne la puissance incarnée par Marco secondé par Georg Neuhauser (Serenity) et la douceur des choeurs féminins (Flora Spinelli, Klaaire ou Geraldine Gadant); la guitare n'est pas de reste avec une pluie de soli de feu (Alex Corona de Revoltons, Olivier Lapauze d'Heavenly, Alessio Velliscig de Pathosray, Chris Menta de Razordog, Hugo Lefebvre et Yann Mouhad d'Anthropia, Remy Carrayrou de Kerion, Marc Rhulmann de Whyzdom : excusez du peu !).On passe de l'épique dans le style Rhapsody au virtuose type Dream Theater le démonstratif en moins car c'est d'efficacité qu'il est question ici : rien n'est laissé au hasard, pas de superflu, que du supersonique !
Ca démarre symphonique avec "Opening", histoire de se mettre l'eau à la bouche, ça se poursuit classique avec "Across the endless sea part 2" (référence à l'album précédent), puis c'est la montée en puissance avec "Assault on the shore" : du speed mélodique pur jus avec des claviers juste ce qu'il faut avant l'attaque des guitares, et "Master of the waves" déferle : les cuivres en intro, les guitares en apogée puis retour aux cuivres, c'est du grand art ! La suite de nous déçoit jamais car l'aspect mélodique prend le dessus excepté sur le tître éponyme où les nuances s'affirment comme pour souligner des capacités de composition non encore complètement dévoilées...
Si seulement les labels respectaient un peu les chroniqueurs et nous faisaient grâce de ces voice-overs indigestes qui au beau milieu de chaque piste nous ramènent à la triste réalité mercantile que le régal d'écoute nous avait fait perdre de vue ! Tant que "Napalm Records" traîtera les sites voués à faciliter la commercialisation de ses produits de la sorte, il ne mérite pas de distribuer une telle pépite !
Mais ces diversions ne doivent pas ternir l'impression laissée par le travail somptueux de Phil Giordana : longue vie à Fairyland.

C H R O N I Q U E ed

Après une période de silence dû au départ de tout les membres de Fairyland. Philipe Giordana, seul maître à bord, décide de nous gâter d'un album: "Score to a New Beggining" reprenant tout de zéro. Préférant s'entourer d'invités plutôt que d'une formation stable, découvrons le ensemble.


L'album débute sur une (classique) introduction orchestrale originalement intitulée "Opening Crédits" ou tout les éléments musicaux sont la pour nous mettre dans le contexte marin de cet opus.

S'ensuit "Across the Endless Sea part2" qui débute avec son intro piano et batterie pour vite nous emmener vers l'apparition des premières guitares de cet opus. Le refrain fait belle part aux chœurs, les utilisant en alternance avec la voix du chanteur Marco Sandron, nous donnant envie de prendre notre épée et partir à l'aventure. Un solo de claviers puis de guitare nous prouvent la technicité des musiciens intervenant dans ce titre (l'album étant composé d'invités rappelons le)

Le morceau qui suit nous propose quelques sons de claviers originaux durant son intro. Dans l'ensemble le titre est à mon goût dans la même veine que le précède bien que le clavier solo s'y taille une plus belle part. Le refrain est délicieux, épique... bref du metal sympho!

"Master of the Waves" est introduit par une longue intro ou touts les instruments arrivent les uns après les autres nous laissant le temps d'apprécier le thème principal de celle ci. Le chant est encore ici assuré par Marco mais nous pouvons savourer la première voix féminine de l'album en contrepoint assurée par Dame Klaaire du groupe (qui m'est inconnu) Syrayde.

Nous voici déjà arrivés à la 5ème piste qui est ma préférée de cette fresque. Celle ci commence par un joli thème au piano. Le refrain y est à nouveau très épique avec des choeurs toujours très présents, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Le (trop ?) court passage de guitare acoustique nous prouve la beauté de ce titre. Un dialogue s'établit entre les deux chanteurs et nous fait comprendre l'imminence d'un départ.

"Godsent" met en avant les différents aspects de la voix de du chanteur pouvant (c'est désormais indéniable si on en doutait jusqu'ici) être réellement puissante. Dans la même trempe qu'"Assault on the Shore" ou "Across the Endless Sea" on y sent tout de même un tempo plus véloce.

Les claviers solo sont toujours très présents dans cet album mais encore plus au début de ce titre: "At the Gates of Morken" ou on atteint même une forte superposition de ces derniers sans pour autant obtenir une simple empilement. Les riffs des ensembles de cordes sont réellement travaillé et ont un rendu génial.

"Rise of the Giants" est entièrement instrumental et les nombreux sons de claviers et orchestre différents que nous pouvons entendre sont très recherchés et nous font passer un bon moment en attendant la pièce maîtresse de cet album!

"SCORE TO A NEW BEGGINING" est un titre excessivement entraînant, avec une batterie martiale frappant un tempo ternaire rapide des plus épiques. Les choeurs sont géniaux complétant parfaitement la voix du chanteur. Après un court solo de synthé la voix de Klaaire refait son apparition pour notre plus grand plaisir. Retour au thème principal avec la fameuse voix de notre ami Marco. Toujours présentes, les mélodies de claviers nous entraîne plus que jamais dans l'univers de Maitre Giordona. Cette oeuvre se termine sur des choeurs doux qui nous annoncent que la fin de l'album est proche.

La dernière piste semble nous dire au revoir. La magnifique voix de Flora Spinelli (du groupe Kerion, un groupe que je vous recommande vivement d'écouter d'ailleurs) nous enchante et nous fait déjà regretter d'arriver à la fin de cet opus des plus réussis.

Au final je recommande cet album à tout ceux qui recherche une oeuvre de metal symphonique épique, puissante sans trop de voix féminines qui sont généralement mises en avant (trop selon de mauvaises langues). L'orchestre remplace ces voix classiques qui nous font tant rêver. Les claviers ayant une forte présence, ainsi que tout les instruments orchestraux, il est possible que les amateurs de guitare et de metal plus violent soit un peu rebuté au premier abord mais les solis effectué et la présence des autres instruments leurs fera vite oublier leurs frustrations. Cet album est destiné, il me semble, à un public connaissant déjà un peu le metal symphonique, sachant un minimum à quoi s'attendre. Les seuls points négatifs de cet oeuvre étant les trop nombreux solos leads de claviers qui font parfois un peu retomber la sauce et les constructions souvent similaires.
Cela étant dit je vous souhaite une bonne écoute si vous souhaitez acquérir cet album.