F A T E

Artiste/Groupe

Fate

Album

V

Date de sortie

24/04/2006

Style

Hard-rock lourd

Chroniqueur

Yann G

Note

90/100

Site Officiel

http://www.fateband.dk

C H R O N I Q U E

Quelle honte que ce groupe de hard-rock danois ne soit pas plus connu dans nos contrées ! Leur cinquième album "V" est une véritable tuerie. La rencontre entre Jackyl, Cinderella et UDO résume bien le style de Fate.

L'album commence sur "Butterfly", un morceau sur lequel on découvre un chanteur à la voix un peu nazillarde et rocailleuse typique des années 80. Fate officie dans un gros hard rock très entêtant, souvent FM mais jamais glam. Le jeu et la coordination des musiciens sont excellents, les solos bien propres au style guitar-hero rappelant à nouveau les années 80.

Petite baisse de régime sur "Heaven's Crying Too" pourtant bien lourd mais un peu moins entêtant.

Arrive ensuite "Everything about you" carrément magique, un des meilleurs morceaux de l'album et pourtant il y en a ! la compétition est dure ! Impossible de s'enlever ce refrain imparable mélodique limite dansant de la tête. Alors que les guitares restent bien hard-rock, le chanteur parvient à sévir dans un blues-rock redoutable.

"Ecstasy" est beaucoup plus traditionnel dans un hard rock des années 80 exécuté avec brio.

"Nobody loves the way I do" est à nouveau une tuerie dans cet album. Le meilleur d'un Cinderella/UDO FM réuni en somme, on est proche du glam.

V enchaine sur "Burned Child", une véritable bombe. Mélangeant parfaitement arpèges légèrement saturés avec une orchestration symphonique, Per Johansson nous offre un nouveau hard rock FM presque dansant.

Une petite relâche ensuite sur "I'll get by". Il faut dire qu'on devient difficile tellement cet album est bourré de tubes.

Enchaine alors "Life", une petite ballade sans prétention sur lequel le chanteur affirme son timbre vocal nazillard.

La dernière tuerie de l'album, peut-être la plus puissante est incontestablement "Memories Won't Die".

Le refrain flirte avec du True Metal, on croirait entendre un refrain épique à la UDO/Accept des années magiques. Le chanteur prouve même qu'il est capable de le doubler par une voix très aigue et bien métal à la Eric Adams.

De nouveau mention spéciale au guitariste solo nous rappelant les tappings des 80's.

Pour conclure, un album vraiment exceptionnel de gros hard-rock puissant et mélodique comme peu de groupes savent en faire et qui ravira les nostalgiques.

Un des grands albums de l'années sans aucun doute, à acheter les yeux fermés, moi je me le remets...