|
||||||||||||||||||
Hatebreed
|
C H R O N I Q U EJe ne connaissais pas encore Hatebreed. À vrai dire, je n’avais pas encore pris le temps de vraiment me tourner vers le hardcore en général. Il est donc temps de réparer ce manque. Hatebreed, donc, est l’un des piliers de la scène hardcore depuis maintenant une quinzaine d’année, et je n’ai qu’une chose à dire : c’est clairement mérité ! En mêlant des influences thrash à la base hardcore de leur musique, le groupe produit une musique massive, portée par la puissante voix de Jamey Jasta. Puissant, massif, voilà deux adjectifs qui viennent naturellement, et ce dès les premières notes, à l’écoute de ce Divinity of Purpose. Pourquoi introduire sa musique lorsqu’on peut rentrer directement dans le vif du sujet ? Je ne vais pas paraphraser longtemps, le groupe nous en met plein la face tout au long de l’album, et le fait bien. Hurlements vindicatifs, slogans repris par des chœurs virils, riffs propices au mosh-pit. Tout est là pour réjouir nos oreilles et on frémit à l’idée d’un concert mené par de tels enragés. L’album entier est un pur condensé de brûlots, exhortant à la révolte. Tous les morceaux vont à l’essentiel et nous laissent tous juste le temps d’être savourés avant de passer au suivant. Vous pourriez même entendre par-ci par-là des riffs qui ne sont pas sans rappeler un bon vieux thrash metal à la Slayer (Dead Man Breathing). C’est ainsi que passe la grosse demi-heure d’écoute, comme un long sprint vous laissant sur les rotules, secoués et contents. Avec cet album, Hatebreed m’a convaincu à sa manière : simple et efficace !
Tracklist de The Divinity Of Purpose: 01. Put It To The Torch Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum ! |
|||||||||||||||||