IMPERIA

Artiste/Groupe

Imperia

Album

Queen Of Light

Date de sortie

23/03/2007

Style

Metal Gothique Symphonique

Chroniqueur

HHH

Note

18/20

Site Officiel

http://www.helena-michaelsen.com/

C H R O N I Q U E

Depuis l'énorme succès de Nightwish, les groupes de metal gothique / sympho n'ont cessé de pousser aux quatre coins de la planète, nous offrant du bon mais aussi du moins bon. Le genre a tellement explosé que l'on ne sait plus où donner de la tête et au final, on peut se retrouver avec un disque sur lequel une chanteuse talentueuse chante sur une musique plate et pompeuse avec un millier d'orchestrations bourre-mou. Et heureusement, ce n'est pas le cas de ce "Queen of light" d'Imperia.

Ce groupe est le résultat d'une alliance entre musiciens venant chacun d'un pays différent (Norvège, Finlande, Allemagne, Pays-Bas, Belgique) mené par la plantureuse chanteuse Helena Iren Michaelsen (ex-Trail Of Tears) et ce "Queen of light" est le fruit de cette alliance. A aucun moment, le combo n'est tombé dans le mauvais goût et chaque choix qu'il a fait s'est avéré être le bon. Les compos sont suffisamment variées pour ne pas ennuyer l'auditeur et les riffs sont des tueries metal. Ici, il n'est pas question de mettre le côté sympho en avant avec toutes ces nappes de clavier soporifiques mais bien de rappeler qu'il s'agit d'un groupe de metal avec de vrais guitares heavy.

C'est donc le mélodique "Mirror" qui ouvre le bal et qui a la lourde tache de nous plonger dans l'ambiance de cet opus. Dès les premières notes, on se laisse fasciner et emporter par les mélodies et la voix extraordinaire d'Helena. Petite mise en bouche mid-tempo mais parfaitement réussie. Il est suivi d'un "Fly like the wind" plus speed mais au refrain aérien et envoûtant et d'un "Rapped by the devil" plus sombre.

Le reste des titres est du même acabit, tantôt speed (Norway), heavy (Braveheart), symphonique (Facing reality) et Helena module sa voix à la perfection passant d'un chant clair grave à un aigue cristallin en s'arrêtant par des passages lyriques absolument divins. La pierre angulaire de ce disque est sans aucun doute "The calling" où miss Michaelsen s'en donne à coeur joie en enchaînant quatre types de voix différents.

Imperia risque de faire très mal avec "Queen of light" et de nombreux pseudo groupes gothiques/sympho vont le sentir passer. On gravit ici un niveau supérieur qui me rappelle un peu Nightwish lorsqu'ils avaient sorti "Oceanborn" et qui, aujourd'hui, semble se mourir à petit feu depuis le départ de Tarja. Le règne de Nightwish à touché à sa fin et une nouvelle reine du metal sympho a repris le flambeau avec classe. Imperia est vraisemblablement le futur du genre et Helena Iren Michaelsen semble prête à être couronnée.