Je suis enchanté d’entendre à nouveau parler (et si vite) d’Infernal Curse, groupe qui a montré ce qu’il pouvait faire avec le mini The End Upon Us.

Même si j’ai loupé l’épisode de l’EP Ceilanic Exhumations (qui ne contient en pratique qu’un seul nouveau morceau), Apocalipsis arrive à point nommé pour confirmer tout le bien que je m’étais mis à penser du groupe argentin.

En effet, il reprend précisément les choses là où le mini dont je vous avais parlé les avait laissées : du black bien plus bestial, virulent et inspiré que sur le premier album.
La production par contre n’est plus la même : le son s’est un peu épaissi et on a beaucoup plus de réverbération sur cet album. Ce qui ne dérange pas vraiment, même si on aurait préféré s’en passer ; le côté très épuré du mini allait très bien à la nouvelle mouture d’Infernal Curse. C’est sans doute pour faire plus occulte qu’ils ont eu recours à cet artifice.

Du reste, c’est pareil, donc c’est du tout bon : gros riffs tronçonneuses, blast incessant, voix d’outre-tombe. L’album est vraiment linéaire et sans surprise. Même le morceau long Adharma qui démarre sur un tempo assez lent est trompeur, car ça dérape assez vite sur du blast.
On met une intro et une outro pour la forme et le tour est joué.

Sans originalité aucune, Infernal Curse tire néanmoins son épingle du jeu une fois de plus, proposant un black vraiment bestial comme Black Witchery ne sait plus trop le faire.
Certes, il y a des combos bestiaux plus régressifs encore, comme Abysmal Lord ou Ogdru Jahad. Mais dans leur catégorie, ils font désormais partie des groupes à suivre de près.
On imagine aisément ce que ça rend sur scène : une vraie boucherie.

Il existe également une version CD sortie chez Kill Yourself Productions.

Tracklist d’Apocalipsis :

01. O Ov SoahX
02. Litanies Unto Djinn
03. Sin Of Iblis
04. Nasheed Al Mut
05. Obituaries
06. Fragments Of Annihilation
07. Adharma
08. Upon Death He Dwells
09. Etreum