MACHINERY

Artiste/Groupe

Machinery

Album

The Passing

Date de sortie

19 Mai 2008

Style

Death/Trash/Black

Chroniqueur

Damien

Note

17.5/20

Site Officiel

http://www.machinery.se

C H R O N I Q U E

Attention grosse découverte. Les suédois n'en sont pourtant pas à leur coup d'essai, mais The Passing est de ces albums mystiques qui, en plus d'être novateurs et travaillés sont passionnants. La preuve en musique.

Premier morceau, Cold. Riff efficace, ambiance sombre, voix typée Nevermore/Rage, heavy et claire, travail d'écriture sérieux, montée en puissance, mélodie simple et complexe à la fois. Une tuerie. Un peu un Soilwork ou un Arch Enemy débarassés de tout leurs défauts.

Reason In The Rush enchaîne, plus Death dans l'esprit et l'exécution, growls monstrueux à l'appui. La fin hystérique et furieuse fait du bien par où elle passe. Appréhension, après du Heavy et du Death, quand sera-t-il du troisième morceau ? Petite mélodie, riff Blackisant, chant impérial, machine de guerre rampante, soli en folie, technicité présente, Machinery est impérial et sombre sur I Divine. Dead Man bastonne, dans une veine à la Beyond Twilight, en moins dense évidemment. Passages progs, batterie typiquement Death moderne du nord, et bam, l'accélération qui tue.

Delirium In Vengeance nous assène sont tricotage intense et ces vocaux Death/Black, tout en contrastes avec des moments justes ambiancés. L'apocalypse est proche. Bloodline envoie un riff Machine Headien, contrebalancé par des claviers atmosphériques totalement à l'opposé des parties de guitare. Le chargé et emprunt d'une certaine émotion Decide My Pain alourdit encore l'ambiance décidemment pas à la fête. Bordel que c'est bon.

Le morceau titre est une longue complainte, très réussie, progressive et archi lourde dans le bon sens du terme. A écouter sous la pluie ou un soir de déprime. Et enfin dernier coup de boule, Waiting For The Wave, (un peu trop)démonstratif de la technicité des musiciens, qui nous sert de suppositoire avant d'aller dormir.

En fait, Machinery, c'est un Soilwork de l'ancien temps, avec le chanteur de Nevermore et une ambiance moite et sombre. Une telle réussite, ça s'applaudit, ça se savoure et ça se réécoute, encore et encore, en boucle. Ce que je vais aller faire de suite.