Mattsson

Artiste/Groupe

Mattsson

CD

Tango

Date de sortie

Mars 2010

Style

Metal Progressif

Chroniqueur

christian

Note christian

12/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

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C H R O N I Q U E

 A peine plus d'un an après "Dream child", voici Lars-Eric Mattson de retour avec "Tango" !
 Est-ce le CD dont il faudra vous munir pour les thés dansants qui occupent vos dimanches pluvieux ? Non et c'est déjà ça : de danse de salon, il n'est ici question que sur la piste (!) trois dont seule l'intro justifie le tître de l'album !
 Par ailleurs, la tonalité metal n'est guère plus prégnante ici que dans le précédent opus : il s'agit plutôt d'un étalage de tout ce dont le virtuose Finlandais est capable tant à la basse, aux claviers, qu'à la guitare mais cette fois-ci, avec une prod à la hauteur...La voix claire de la chanteuse Hongroise Adrienn Antal est toujours présente mais exit la voix rauque de Bjorn Lodin remplacée ici par celle de Markku Kuikka. Le fidèle batteur Eddie Sledgehammer poursuit sa route commune aux côtés de "LEM". Les habitués du groupe y retrouveront leurs marques donc : rythmes complexes, inhabituels et variés, coloration orientalisante par moments, références classiques romantiques... Pour ceux qui n'auraient jamais entendu parler de Mattsson, il ne s'agit pas d'un énième "groupe sympho à chanteuse" : pour autant, le style moins commercial ne nous épargne pas des digressions qui s'essoufflent, des longueurs soporifiques au milieu desquelles des passages bluffants de guitare nous rappellent que nous n'avons pas affaire à un plaisantin du manche...
 Il y a donc du bon : le début surtout (est-ce parce que je n'avais pas encore eu le temps de me lasser...) avec "Never stand down", "Believe" et dans une moindre mesure "Tango" et du casse-bonbon : les dix minutes de "The grand espace" et le plus court "The scream of my soul" qui renferment ce que j'éxècre le plus dans le prog : de la broderie démonstrative à multiples breaks...Mais entretemps, "Shadows" m'aura agréablement surpris avec un son thrash, une bonne pulsation et une voix masculine adéquate puis finalement, "The fire is burning" (quel programme...) aura sauvé "Tango" du naufrage grâce à une bonne mélodie magistralement accompagnée à la guitare...
 Vous aurez compris que je suis resté sur ma faim malgré la qualité technique du produit, déçu de ne pas y avoir perçu un peu plus de spontanéité : voilà peut-être l'explication, le "Tango"  répond à des normes si précises qu'il n'y a plus de place à l'originalité !?