Megadeth

Artiste/Groupe

Megadeth

CD

Endgame

Date de sortie

Septembre 2009

Style

Speed Métal

Chroniqueur

mirwan

Note mirwan

18/20

Site Officiel

Myspace

Acheter sur Amazon.fr

C H R O N I Q U E

Ca fait trop longtemps que je fais trainer la rédaction de cette chronique de Endgame, le dernier Megadeth de peur que mon message ne soit pas compris ni même entendu ou que mes mots maladroits desservent le but recherché.
Je ne vais donc pas aller par quatre chemins en commençant par la conclusion, vous évitant ainsi ma prose inutile: Si vous avez aimé United Abominations, vous aimerez très probablement Endgame. Si vous attendez - sans jamais vraiment l'espérer car vous pensez la chose impossible; un digne successeur à Rust In Peace, vous voudrez écouter Endgame. Si vous appréciez simplement les bons albums de speed/thrash metal mélodique, vous irez l'acheter les yeux fermés.

Si vous lisez ces lignes, c'est que avez encore besoin d'être convaincu(e).
Bien, en tant que l'heureux auteur de la chro de Rust In Peace, je ne peux absolument pas me permettre de parler de successeur à ce chef d'oeuvre à la légère.
Pour être franc, après ce dernier, que ce soit Countdown to Extinction ou Youthanasia, ni l'un ni l'autre ne m'a subjugué autant que Cryptic Writings. Je comprends leur qualité (tous les titres sont des singles en puissance) mais ne goute pas leur faible puissance/tension (comparée au déluge de Rust In Peace et à la maitrise de Cryptic Writings). Les 4 albums qui ont suivi n'atteignaient eux pas le niveau (même si la progression allant crescendo place United Abominations en haut du panier et World needs a hero en bas, Risk etant hors concours).

Comme l'a dit Dave Mustaine lui-même, Endgame est l'album le plus rapide et le plus aggressif depuis des années et c'est effectivement le cas!
Une fois n'est pas coutume, le bal est ouvert par une intro instrumentale "Dialectic Chaos" (la dernière intro instrumentale date de So far, so good, so what): Le tempo est au rendez-vous, les riffs sont accrocheurs, les échanges de soli explosent bien et laissent présager des meilleurs augures quant au nouveau axeman Chris Broderick (ex-Nevermore)!!

Arrive "This day we fight" au titre évocateur, dans la continuité de l'intro avec une ryhtmique soutenue, des riffs bruts, des échanges de soli, un chant débridé.

Je ne continuerai pas l'énumération des titres, ces deux-ci sont suffisamment représentatifs d'une composition originale aux riffs accrocheurs, soli de belle facture, une recherche dans le speed/thrash mélodique qui peut donc soutenir le message du groupe: Aujourd'hui on vous défonce.

C'est ainsi que les titres s'enchainent ensuite tout naturellement sans temps mort ou baisse de régime jusqu'à "The right to go insane" et son refrain entetant qui continue de nous enteter jusqu'à ce qu'on dise : Stop, rewind, Play!

En conclusion, bien que la filiation de Rust In Peace soit pour moi évidente (arrivée d'un nouveau guitariste de renom, style à la fois mélodique et percutant, pas ou peu de déchet dans l'album, des jeux de guitare, des rythmiques des ambiances qui rappellent forcément le parent mythique), il est tout aussi évident que l'album est un monument à lui tout seul.