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Messenger
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C H R O N I Q U EMessenger est un groupe de heavy metal germanique misant tout l’intérêt de sa musique sur une atmosphère épique… Et tout ce que ça implique. Avec Starwolf, qui est le troisième album du combo, vous aurez le droit à votre dose de soli mélodiques, de riffs bien typés heavy, de chant haut perché, etc etc. Messenger puise son inspiration dans la littérature fantastique au sens large, de la SF à l’heroic fantasy en passant par le récit de pirates, et si cela ce ressent surtout dans les paroles, on le comprend vite au vu de la pochette complètement incohérente et… moche. Bon je ne vais pas m’appesantir là-dessus, après tout je ne demande pas à des musiciens d’avoir un sens de l’esthétique visuelle. Alors qu’en est-il de la musique de Messenger ? Et bien vous avez ici un bon gros condensé des stéréotypes heavy métalliques, et pour continuer dans la lancée de la chronique d’Orion, sans surprise aucune. Mais figurez-vous que c’est ce que j’ai aimé en écoutant l’album. Les Allemands nous proposent une bonne dose de musique poilue, sans surprise et qui sait être efficace. Le disque idéal pour la personne qui se dit « tiens, je n’y connais rien au heavy, j’ai envie d’écouter quelque chose qui correspond à l’idée que je m’en fais ». Ainsi, Starwolf aura peu de chance de convaincre quelqu’un s’y connaissant un tant soit peu, et moi même je finis par me lasser. Il faut avouer que plus d’une heure et quart de heavy toujours identique, ça finit par lasser, et si le début d’album amuse, la fin ennuie… Alors oui, la première grosse moitié de l’album est bien gaulée et saura sans aucun doute plaire, ou au moins accrocher, mais il ne faut pas se l’écouter en entier, on frise l’indigestion.
Tracklist de Starwolf : 01. Raiders of Galaxy Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum ! | |||||||||||||||||