C H R O N I Q U E
Un groupe en provenance du Bangladesh, on n’en croise pas tous les jours. D’ailleurs moi, à part Vetis Monarch du défunt Weapon (groupe canadien, au passage), je ne connaissais personne de là-bas qui pratiquait du metal extrême. Ils ont quand même apparemment quelques groupes velus dans le coin.
Bref, voici donc le premier album de Morbidity, sur Memento Mori (quand même !), après un split réalisé avec un groupe serbe sur un label italien l’année dernière ; je crois que c’est ça en fait, la mondialisation.
Dès la première écoute de ce skeud, on oublie très vite la nationalité de Morbidity ; car le death metal qu’ils pratiquent est on ne peut plus floridien, hérité des maîtres Death, Massacre et autres ancêtres ayant fait mûrir le style il y a plus d’un quart de siècle. Tous les éléments sont là, et les morceaux sont très bien interprétés : son nickel mais sans surproduction, gros riffing légèrement thrashy simple mais efficace, de très bons solos, des compos variées et toujours accrocheuses. Le cahier des charges est rempli pour passer un très bon moment pour un bain de jouvence de vingt-cinq ans.
Au-delà, ceux qui cherchent du neuf ou une pointe d’originalité, un lien entre la musique et la provenance du groupe n’en trouveront pas. Cet album aurait pu sortir de n’importe où. Par ailleurs, il aurait pu être un peu plus ambiancé.
Si ce dont on a besoin est juste un disque bien fait avec un riffing aussi classique que convaincant, sans prise de tête ni spécialement de profondeur, celui-ci peut faire l’affaire.
Tracklist de Revealed From Ashes :
01. Decaying Souls (Intro) 02. Incarnation of Death 03. Let there Be Chaos 04. Morbidity 05. Pits of Eternal Torment 06. SkullCrusher 07. Unholy Resurrection 08. Revealed from Ashes
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