Nami

Artiste/Groupe

Nami

CD

The Eternal Light Of The Unconscious Mind

Date de sortie

Novembre 2013

Label

Year Of The Sun Records / Graviton Music Ser

Style

Metal Progressif

Chroniqueur

fifi59

Note fifi59

16/20

Site Officiel Artiste

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C H R O N I Q U E

Nami est un groupe nous venant d'Andorre fondé en 2007 et oeuvrant dans le Metal Progressif.
Après une première livraison en 2011 (Fragile Alignments), le combo revient avec sa nouvelle cuvée intitulée The Eternal Light Of The Unconscious Mind
Le line-up se compose de Roger Andreu (chant), Iván Marín (guitare), Filipe Baldaia (guitare), Ricard Tolosa (basse) et Sergi "Bobby" Verdeguer (batterie).

Fragile Alignments nous proposait un Death Progressif de grande qualité, parfaitement produit, évidemment technique (mais sans exagération), varié, avec une dualité efficiente growls profonds/chant clair.

The Eternal Light Of The Unconscious Mind a été, à l'instar de son prédecesseur, produit par le groupe, mixé et masterisé par Jens Bogren (Opeth, Katatonia, Extol, Leprous...). Bon, de ce côté, pas de soucis, le son est énorme, permettant à la fois de dégager une puissance imposante et de dégager les subtilités grâce à un mixage harmonieux.

J'avais beaucoup apprécié Fragile Alignments et je pense que The Eternal Light Of The Unconscious Mind, qui possède une belle variété d'ambiances, de riffs et de vocaux, devrait plaire aux fans du groupe.
Indiquons qu'il est nécessaire de se l'approprier, au gré de multiples écoutes, pour l'appréhender intégralement.

Entrons maintenant plus précisément dans l'album.
The Beholders ouvre le bal et on note l'inclusion d'un chant clair hurlé (que l'on retrouvera sur d'autres titres) qui s'ajoute aux growls et au chant clair toujours aussi impeccables. La compo est puissante et peut parfois rappeler Opeth ; nous sommes dans un Death Prog, agrémenté d'un soupçon de Doom, avec une alternance vocale efficace et cohérente, fruit de la collaboration entre Roger Andreu et deux collègues d'Andorre, Marc Martins (Persefone) et Santi Casas (Mordigans).
Changement de voie avec Ariadna qui favorise plus le chant clair, incorpore des passages progressivo/atmosphériques (la puissance du Death n'est cependant pas abandonnée sur le titre) avec deux apports que l'on retrouvera sur plusieurs compositions, le saxophone (avec Efrem Roca) et le chant féminin (avec Una et Imelda Hartnett).
Silent Mouth (sur lequel Loïc Rossetti de The Ocean intervient au chant) poursuit dans cette voie pour laquelle diverses ambiances sont développées, qui trouve son point d'orgue dans un final heavy avec chant clair couplé au chant hurlé du plus bel effet.
Après un Hunter's Dormancy plus percutant et un The Animal And The Golden Throne assez particulier (qui peine à me convaincre), dénué de batterie et faisant la part belle aux vocaux clairs, déchirants ou mélodiques, nous assistons à un changement de cap pour les trois compositions suivantes (Bless of Faintness, Hope In Faintness et le très doux Crimson Sky, sur lequel on retrouvera le chant féminin), à savoir une orientation plus mélodique, abandonnant le Death pour aboutir à un Metal bien plus atmosphérique, avec quelques aspects prog et en chant clair. Du bon boulot, même si je reconnais avoir un peu moins accroché...
...Et voilà que se présente à mes oreilles The Dream Eater, qui renoue avec une musique retrouvant une vigueur appréciable et tournant le dos aux quatre morceaux précédents. Ainsi, après un début présentant une bonne montée en puissance, je retrouve tous les ingrédients inhérents à la musique de Nami, réunis ici pour nous offrir tout simplement ce qui constitue LE titre incarnant à la perfection la formation.
Sur plus de neuf minutes trente, passages heavy, prog et atmosphériques se passent le relais ou se rencontrent, les divers chants sont de la partie, le saxophone devient un élément plutôt important et nous avons le retour d'un membre de Persefone, le guitariste Carlos Lozano, qui nous gratifie d'un superbe solo.
Nous prenons congé de The Dream Eater, et donc de The Eternal Light Of The Unconscious Mind, en mode guitare acoustique.

C'est l'heure du bilan et il est positif.
Nami a enfanté un album varié, plaisant et regroupant divers styles se côtoyant sans heurts.
Alors oui, j'ai un peu regretté les orientations beaucoup plus atmosphériques, abandonnant totalement le Metal Extrême, de plusieurs morceaux mais, sur la globalité, force est de constater que The Eternal Light Of The Unconscious Mind est un excellent cru que je vous recommande de découvrir !

 

Tracklist de The Eternal Light Of The Unconscious Mind :

01. The Beholders
02. Ariadna
03. Silent Mouth
04. Hunter's Dormancy
05. The Animal And The Golden Throne
06. Bless of Faintness
07. Hope In Faintness
08. Crimson Sky
09. The Dream Eater

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