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NOCTURNAL RITES
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C H R O N I Q U EDans le monde du métal il y a, comme au football, plusieurs divisions : les gros groupes, les groupes de secondes zones puis les anecdotiques. Nocturnal Rites joue en deuxième division. Ce constat est assez étrange, le groupe ayant 12 années d'activités bien remplies derrière lui, avec ce huitième album à la clé. Alors qu'attendre de ce "8th Sin" (le huitième péché) quand on sait que le groupe est du genre à rester indéfiniment dans le même registre (un peu à la manière de Freedom Call et Hammerfall) ? La réponse ne tarde pas à venir, dès les premières notes de "Call out to the World" c'est bien à du Nocturnal Rites que l'on a à faire ! Jonny Lindqvist possède toujours cette voix surpuissante et chaude reconnaissable entre mille. Excellent refrain pour cette entrée en matière. "Never Again" est le single choisit par le groupe pour présenter l'album (un clip a été réalisé). Comment dire... ça reste en tête des jours entiers, tout est calibré pour ne pas déstabiliser l'auditeur. Rien de surprenant en soi. Bon je ne vais pas détailler tous les morceaux cela reviendrait presque à faire un copier-coller. Les seules (petites) surprises se situent sur "Strong Enough" (rien à voir avec la chanson de Cher) avec une intro très boum boum (entendez par là électro !) et sur "Pain & Pleasure" où le groupe s'essaye à la tendance sympho. L'ambiance est sombre, presque gothique, voilà quelque chose de novateur !! A renouveler plus souvent, la musique du combo en sort vraiment grandie ! Cet 8th Sin est dans la droite lignée des derniers opus du groupe. Certains en auront ras le bol de se faire servir à chaque album la même formule et quitteront le navire Nocturnal Rites, comme c'est le cas pour Freedom Call et Hammerfall. D'autres, comme moi, vont une nouvelle fois se régaler en écoutant du très bon heavy épique très puissant et à la production excellente ! De toute façon les groupes qui ont voulu surprendre leur public sont bien vite revenus aux sources ! (Je pense à After Forever sur "Invisible Circle" et à Dark Moor sur "Beyond the Sea"). Nocturnal Rites ne signera probablement jamais le chef d'oeuvre ultime qui le propulsera en première division du metal, comme l'ont fait Edguy avec "Theater of Salvation" et Gamma Ray avec "Land of the Free" et devra se contenter de faire des premières parties encore et encore... c'est bien dommage au vu du talent des musiciens ! M'enfin pour ma part j'ai encore vibré en écoutant cet album autant qu'avec les précédents et c'est bien là le principal. Pourvu que ça dure ! | ||||||||||||||