Pathosray

Artiste/Groupe

Pathosray

CD

Sunless Skies

Date de sortie

Mai 2009

Style

Métal Progressif

Chroniqueur

Didier

Note Didier

17/20

Site Officiel

Myspace

Acheter sur Amazon.fr

C H R O N I Q U E

Je continue ma quinzaine Italienne, après l'excellent premier album de Future Is Tomorrow, (re)voila Pathosray (de la région Vénitienne aussi) qui a sorti son 2ème album, Sunless Skies, en May 2009. Ils nous avaient déjà fortement impressionnés avec leur premier album éponyme autoproduit (chroniqué là), et je dois reconnaitre, que ce deuxième opus ne fait que confirmer les talents de ce combo italien de métal progressif. Le line-up n'a pas bougé depuis le premier album et on retrouve avec plaisir le chant magnifique de Marco Sandron, la guitare d'Allessio Velliscig, la basse de Fabio D'Amore, les claviers de Gianpaolo Rinaldi et la batterie d'Ivan Moni Bidin. Cette fois ci le mixage est réalisé en Suède par Johan Ornborg and Jens Bogren (Symphony X, Hammerfall, Opeth, Katatonia, ...) et devinez quoi ? Le son est monstrueux.

L'influence de Symphony X est très présente sur l'album (déjà soulignée dans le premier album). Sur le premier morceau Crown Of Thorns par exemple, le chant en est très proche, le style de composition aussi. J'aime beaucoup la rythmique et les gros claviers de Behind The Shadows. La mélodie du refrain est superbe, le morceau très bien composé et très bien chanté. Aurora, est un morceau plus calme, un peu moins original, sauf pour le super refrain qui relève le tout à un bon niveau. Quantic Enigma est un très bon morceau progressif par excellence, au rythme original qui met en valeur les qualités du batteur, avec un joli break piano / voix, un bon travail des claviers et de la basse. In your Arms c'est une ballade langoureuse, joli piano, paroles murmurées et refrain accrocheur. J'aime bien le rythme torturé de l'intro de Sons Of The Sunless Sky, elle annonce le morceau prog typique, que je trouve finalement plus intéressant dans le couplet que dans le refrain (pour changer) son style me rappelle un peu Pain Of Salvation. The Coldest Lubally est une power ballade ou la voix de Klaaire vient s'ajouter à celle de Marco. C'est gentillet, mais pas mal du tout. Après un court interlude claviers / voix féminine de Silvia Marchesan (un peu symphonique à mon gout), nous enchainons sur le meilleur (et plus long) morceau de cet album : Poltergeis. Gros travail des claviers, de la basse, belle rythmique et superbe chant, franchement, le Marco, il assure, et ses musiciens sont plus qu'à la hauteur. Le refrain de ce morceau est génial. Les différents breaks qui le jalonnent aussi. Et la phrase finale "Man is everything, Man is nothing" chanté par Silvia est magnifique, très Pink Floyd-ien. Vraiment de la bonne. La version européenne contient un bonus track For the Last Time, apparemment un réenregistrement d'un ancien morceau en bonus track japonais sur le premier album. Ce qui est étonnant c'est qu'il reprend le maintenant célèbre "Man is everything, Man is nothing" du morceau d'avant. Apparemment un thème cher à leurs cœurs. Du coup, il tombe plutôt bien après Poltergeis. Notons pour finir une pochette étonnante, très science fiction.

Pathosray signe ici un excellent album de Métal progressif qui confirme leur très bon premier album et qui verra les fans de Symphony X se demander  si l'élève ne finit pas par dépasser le maitre...