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Paul Gilbert
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C H R O N I Q U EAmateurs de Get Out Of My Yard et de Silence Followed By A Deafening Roar, ce Vibrato risque de vous déstabiliser au risque de vous décevoir. En effet, fini le shred bien metal aux riffs et aux soli infernaux. Cette fois, le maître Paul Gilbert a décidé de nous proposer quelque chose de bien moins accessible, d'avantage orienté fusion lorgnant parfois vers le progressif et le jazz. Après le chanté Enemies (In Jail), aux influences Franz Zappa, qui ouvre le bal, l'instrumental Rain And Thunder And Lightning alterne thèmes de shred plutôt metal et improvisations de piano fusion jazzy. Sympathique mais bien difficile de rentrer dedans... Vibrato est définitivement sous le signe du groove, le morceau éponyme en est la preuve... pas grand chose de metal, on est plutôt sur un groove fusion des années 70, aux influences Miles Davis, sur lequel le père Gilbert balance ses phrasés bien techniques. Paul Gilbert aime l'orgue et cet album en est rempli, écoutez un peu l'instrumental Put It On The Char. La suite ? Un enchaînement de morceaux instrumentaux très fusion jusqu'au chanté Atmosphere on the Moon un peu planant, sonnant toujours très 70's avec ses consonances Zappa (le père Gilbert n'a pas perdu sa dextérité en aller-retour, écoutez un peu le solo !). Il faudra attendre Roundabout, le premier des trois morceaux enregistrés en live, pour quitter le style fusion et revenir dans un vrai hard-rock bien plus accessible lorgnant vers le progressif. S'enchaînent alors I Want To Be Loved, bien bluesy, puis le on-ne-peut-plus rock Go Down. Alors que retenir de cet album ? Trop bizarre et trop fourre-tout pour les amateurs de shred et pour les fans de Racer X. Mais peut-être trop shred et trop rock pour les amateurs de fusion. Un album qui devrait ravir les esprits très ouverts, nostalgiques de Zappa. Tracklist de Vibrato : 01. Enemies (In Jail) Venez donc discuter de cette chronique, sur notre forum ! |
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