PHARAOH

Artiste/Groupe

Pharaoh

Album

Be Gone

Date de sortie

24 Avril 2008

Style

power Metal

Chroniqueurs

Florent P, Clement

Note Florent P

16/20

Note Clement

16/20

Site Officiel

http://www.solarflight.net/

C H R O N I Q U E Florent P

Formé en 1997, Pharaoh n'a pas une discographie conséquente. Un premier album en 2003, soit six années après leur formation, "After the Fire" et un second en 2006, le dénomé "The longuest Night".Les Américains de Philadelphie ont accrut leur vitesse de production puisque "Be Gone" apparait seulement deux ans après ce dernier.

Pour faire simple et court, le groupe intéressera fortement les fans de Iced Earth. C'est en effet à leur compatriote que me fait penser le power metal joué par Pharaoh.

Dans ce style de metal, les Américains ne sont pas des "branques"! Les influences Iron Maiden surnagent bien sûr et Pharaoh chassent sur les terres de leurs colègues mais la mélodie apportéé sur des rythmiques solides en fait un très bon album pour les fans du genre.

les compositions aux refrains épiques et aux solos de guitares dans la plus pure tradition s'enchaînent. "No remains" et "Rats and hope", par exemple ne devraient pas décevoir les adorateurs de power metal.

la production est bonne et le chanteur possède un timbre de voix grave et éraillé collant bien avec ce metal burné. Le dernier mot de cette chronique sera pour les fans d'Iced Earth ou des premiers Pharaoh : Achetez le !

C H R O N I Q U E Clement

Deux ans après "The Longest Night", Pharaoh revient sur le devant de la scène, toujours chez le label "Cruz del Sur Music". Un label italien pour un groupe américain, voilà qui sent le western spaghetti.

Ce nouvel album, disons-le d'emblée, est fort sympathique. En fait, de prime abord, le style m'a fait penser à Iced Earth ou Blind Guardian, comparaison flatteuse à mon point de vue. Vous trouverez des guitares dynamiques, rythmiques, mais pas d'ébauche technique malgré des soli qui décoiffent. La voix de Tim Aymar est au poil, aige, puissante et rocailleuse, avec parfois plusieurs voix pour donner de la profondeur.

L'album de 47 minutes (9 pistes) s'ouvre sur "Speak To Me", qui démarre assez rapidement puis se calme pour laisser la place à une rythmique posée propice à l'arrivée de la voix de Tim. Ce titre est classique et plutot reposant, finalement. Surtout en comparaison avec le titre suivant, "Dark New Life", diablement speed qui ne vous laissera pas souffler mais ne vous laissera pas non plus un souvenir impérissable.

"No Remains", dans la même veine speed, vous marquera surement bien plus. Plus complexe dans la construction, au refrain aig et épique, là ca peut vraiment faire penser à Blond Guardian ! Beau morceaux. Et ça continue ! "Red Honor", quel riff, repris en boucle sur la dernière minute de la chanson !

Vous l'aurez compris, nul besoin de détailler les autres pistes. Vous aurez tantôt droit à des chanson plus posées et aux mélodies souvent simples mais entêtantes qui vous poursuivront toute la journée ; tantôt à des guitares et batteries endiablées bienvenues. Les pistes sont plutot homogènes dans leur qualité.

Pharaoh nous livre, avec cet album, une sacrée bonne surprise. Loin de révolutionner le genre (mais bien peu de groupes y parviennent...), il réussit sa percée avec ce disque très agréable et bien ficelé.