P H A R A O H

Artiste/Groupe

Pharaoh

Album

The Longest Night

Date de sortie

23/05/2006

Style

True-metal mélodique

Chroniqueur

Yann G

Note

65/100

Site Officiel

http://www.solarflight.net

C H R O N I Q U E

Pharaoh, groupe de power-métal pennsylvanien, guidé par le chanteur Tim Aymar du groupe Control Denied, nous offre sa nouvelle galette "The longest night".

Si vous cherchez de l'originalité, passez votre chemin !

Dès les premières notes de "Sunrise" qui ouvre l'album, on comprend vite qu'on a à faire à du lourd. La voix et le style se situent entre Judas Priest, Grave Digger et Iron Maiden.

Un morceau au refrain maiden-ien excellent mais à la structure déjà entendue ! On croirait entendre du métal allemand.

Sur "I am the hammer" on est dans le cliché (ridicule ?) manowar-esque : True Métal très speed, rythmiques efficaces sans originalité. C'est quasiment du Metalium.

Arrive alors le tour de "In the violet fire" plus épique et maiden-ien surtout sur l'intro.

Impossible de ne pas sourire sur "By the night sky", c'est de la copie conforme de Manowar ! Basses en avant à la DiMaio, chant clair épique parlant des Dieux etc ... Un morceau sympathique mais trop cliché.

"The longest night", du même nom que l'album, alterne rythmiques heavy speed et un superbe refrain mélodique. Décidemment même si cet album est bien cliché, il faut reconnaître que Pharaoh a le sens du refrain efficace.

"Fighting", métal ultra-traditionnel old-school pour les True Warriors, se situerait entre Accept et Dio. Au niveau des paroles c'est une catastrophe "on combat dans le noir, on combat à minuit, on combat au lever du soleil ...", ridicule... et j'en passe !

"Up the gates" relève un peu le niveau par son phrasé métal médiéval sur l'intro et par ses nombreux phrasés maiden-iens.

C'est un instrumental "Never run" qui conclue cet album. Techniquement, ça va. Mais la platitude du thème est affligeante. Le père Satriani ferait une attaque en écoutant ça.

Pour conclure, un album à conseiller uniquement à un public de true-métalleux old-school fans de rythmiques basiques et de cavalcades efficaces. A déconseiller aux amateurs de complexité et d'originalité.