C H R O N I Q U E

Et oui, déjà le 18ième album de Saga, le célèbre groupe de métal progressif canadien. Si tous ne sont pas forcément des chefs-d'oeuvre, il faut avouer qu'ils se sont formés quand même un style Saga, très facile à reconnaitre, et ce, grâce au son très particulier de la guitare de Ian Crichton, des claviers de Jim Gilmour et bien sûr, de la voix de Michael Sadler. Et bien ce 18ième album au nom de 10000 days (nombre de jours écoulés depuis la création du groupe en 1978) risque de marquer les esprits car c'est aussi annoncé depuis quelques temps déjà comme le dernier avec Michael Sadler au chant. En effet, il quitte le groupe après 30 ans pour ne se consacrer plus qu'a sa carrière solo (http://www.michaelsadler.com). Alors un dernier baroud d'honneur pour Saga ou seulement pour Michael?

Je dirais que en effet c'est plutôt un bon cru auquel nous avons à faire ici, que globalement on prend pas mal de plaisir à écouter cet album, c'est plutôt guilleret, pour un album de fin de règne, et que c'est typiquement le genre d'album qui vous met de bon humeur.

On entame les festivités avec Lifeline, aux sonorités typiques de Saga, guitare qui joue avec le chant, clavier sympa, bonne mélodie, on enchaine avec Book of Lies, probablement un des meilleurs morceaux avec son style super groovy. Sideways est un peu plus light, proche d'un bon Rock FM, toujours plaisant. Le morceau suivant, Can't you see me now ?, me plait beaucoup, à la fois pour son intro à contre temps et pour le travail de guitare excellent de sieur Crichton. Du très bon Saga.

Le morceau d'après, Corkentellis, est un peu une méga bonne surprise, car c'est un instrumental progressif de plus de 7mn et du meilleur goût. J'adore (comme quoi sans chant, c'est aussi possible J). La suite se ramollit sérieusement avec More than I deserve, langoureux et un peu longuet a mon gout. Vient ensuite Sound Advice, pas désagréable, mais pas super original non plus.

On arrive à notre 10000 Days, qui malgré le style ballade langoureuse (encore), rend plutôt bien, bien chanté et avec une superbe mélodie et un joli refrain, ça ferait une belle musique de film (à l'eau de rose quand même). On se finit avec It never ends (clin d'oeil ?), très Saga dans sa conception (guitare qui répond au chant), sympa.

On en déduit donc que Saga continue l'aventure sans Michael. D'ailleurs si vous vous sentez une âme de chanteur, Saga recrute et sur leur site web, vous retrouverez 2 chansons à downloader (Wind him up et On the loose), sans chant, puisqu'il faudra ensuite les renvoyer avec votre voix posée. Au boulot les mecs, le 19eme album de Saga vous attend...