SANCTITY

Artiste/Groupe

Sanctity

Album

Road To Bloodshed

Date de sortie

10/04/2007

Style

Heavy/Thrash-Metal

Chroniqueur

Damien

Note

14/20

Site Officiel

http://www.sanctityweb.com/

C H R O N I Q U E

Les nouveaux chouchous de la scène métallique de nos confrères transatlantiques débarquent dans nos contrées ces jours-ci. Grâce à une signature sur Roadrunner, appuyée par un autre pseudo petit génie tombé sous le charme j'ai nommé Matt Heafy de Trivium et le coup de foudre de Dave Mustaine qui les a emmené sur une partie de son Gigantour pour les faire entrer dans les chaumières, Sanctity créé le buzz. Celui qui fait que l'on s'intéresse à lui. Mais le ramage se rapporte-t-il au plumage ? Dans le vif du sujet, le groupe propose un Thrash classique assez convenu mais regorgeant de mélodies ragoutantes, de solos très bien exécutés et d'éléments modernes répartis tout du long. Et ça nous donne une sorte de Megadeth croisé à Metallica (original non ?) côtoyant le boulot bancal fourni par Trivium. Totalement US pendant ces 12 morceaux, le charme peine à se dégager des compositions malgré de bons points.

Le rythme bulldozer du début de la première chanson, "Beneath The Machine" sent bon les 80's. Premier single, il arbore un refrain mélodique que l'on jurerait piqué chez Matt Heafy qui nuit au côté puissant dégagé par les couplets et par une fin méchante. Les morceaux défilent ensuite, alternant mélodies modernes et rythmique des familles, avec un chant se rapprochant tour à tour de Robb Flynn, Andrea Sydow (Darkane), Jaz Coleman sur "Billy Seals", les groupes à mèche ou même King Diamond sur "Brotherhood of Destruction". Alors oui, niveau comparaison, il y a pire.

Quelques titres ressortent plus que d'autres, tels que "Brotherhood Of Destruction", "Zeppo", "Billy Seals" ou "The Ridt Between". On écoute ce Road To Bloodshed avec un petit sourire, en s'imaginant dans sa Chevrolet décapotable au soleil ou sur son transat (il recommence à faire chaud ces jours-ci) en train d'écouter du bon son pour embêter les voisins.

Alors appelons un chat un chat, Sanctity n'a pas inventé le fil à couper le beurre et encore moins le Thrash, mais il à trouvé une manière intéressante de reprendre tout les éléments de celui-ci pour le moderniser. De l'assez bon travail qui ne souffre que d'une certaine linéarité et d'un léger manque de prises d'initiatives. Un bon point quand même.