Sear Bliss

Artiste/Groupe

Sear Bliss

CD

Eternal Recurrence

Date de sortie

Janvier 2012

Style

Dark Metal progressif

Chroniqueur

Orion

Note Orion

16/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Il aura fallu attendre cinq longues années pour connaître enfin le successeur du magnifique The Arcane Odyssey. Eternal Recurrence est le septième album du combo Black Hongrois. Enfin Black... c'est un peu restrictif et même plus tout à fait d'actualité. Il faut dire que Sear Bliss n'est pas le genre de groupe à camper sur ses positions et cherche plutôt l'innovation à chacune de ses sorties. Celle-ci ne fera donc pas exception à la règle.

Le titre d'ouverture, très sombre, me fait immédiatement penser à ceux des derniers albums de Secrets of the Moon. C’est à dire un Dark Metal sophistiqué. Comme référence, c'est pas ce qu'il y a de pire. L'univers des Hongrois semble devenu encore plus ténébreux. Les cuivres, marque de fabrique du groupe, sont toujours bien présents, amenant cette touche d'originalité non négligeable (ce fameux instrument, l’euphonium, a un son très typé et confère au groupe son caractère unique). Dès le premier morceau, ils sont très présents. Le chant d'Andras Nagy est devenu plus Dark lui aussi. Le second morceau me conforte dans ce parallèle avec le groupe Allemand. Le groupe mise aujourd’hui sur des tempos assez lourds dans l’ensemble, il ne subsiste que peu de parties avec accélération du tempo (A Lost Cause, A New Era of Darkness). On se rend compte également que certaines parties flirtent carrément avec le progressif (c’est flagrant sur Ballad of the Shipwrecked ou encore sur Great Cosmic Disorder où un synthé planant en rajoute une couche). Des titres avec des parties plus posées, où chaque instrument se fait entendre. En cela, le groupe continue sur la lancée de l’album précédent mais va juste plus loin.
Mais nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises car un chant clair un peu à la manière de Tiamat vient prendre le relais du chant Black / Dark sur certains titres (A Lost Cause, There’s No Shadow Without Light).
Pour le dernier morceau, Sear Bliss pousse le bouchon encore plus loin. Si musicalement, il reste sur la ligne directrice de l’album (bien que possédant une intro plutôt bizarre), vocalement, c’est plus surprenant. Une voix claire plutôt particulière vient déclamer des paroles, en complément du chant d'Andras. Encore une fois, le morceau comprend une partie centrale bien progressive.

Sear Bliss vient donc encore de sortir un album étonnant. Et comme tous les albums du groupe, celui-ci demande plusieurs écoutes pour l’apprivoiser et en faire le tour, malgré sa faible durée (trente-sept minutes).
A conseiller à tous ceux qui n’ont pas peur de plonger vers le côté sombre et aventureux du Metal. Ils ne le regretteront pas.

 

Tracklist de Eternal Recurrence :

01. The Eternal Quest
02. Ballad Of The Shipwrecked
03. Great Cosmic Disorder
04. A Lost Cause
05. The New Era Of Darkness
06. There's No Shadow Without Light
07. Entering The Seventh Gate

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