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Artiste/Groupe: |
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CD: |
Ophelian Fields |
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Date de sortie: |
Février 2018 |
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Label: |
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Style: |
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Chroniqueur: |
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Note: |
12/20 |
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Seyminhol remet le couvert avec un nouvel album-concept autour d'Hamlet... Cette fois-ci, c'est le sort d'Ophélie, la petite amie, qui les préoccupe : elle sombrera dans la folie et se suicidera... Le sujet nous assure des thèmes plutôt sombres mais les refrains restent néanmoins mélodiques... J'avais été plutôt dithyrambique pour The Wayward Son attendant avec impatience la suite de la carrière de ces Lorrains prometteurs ! Comment dire ? J'ai un peu de mal à comprendre l'évolution perçue sur ce nouvel album comme si Seyminhol s'était laissé prendre au piège de la... préciosité ! C'est tout à leur honneur de défendre une originalité comme celle d'appuyer leur style musical sur une référence littéraire ; c'est culotté d'affirmer une volonté d'illustrer un récit théâtral comme ils le font depuis deux albums ; c'est honnête de croire en leurs idées au point de prendre la mode à rebrousse-poil ; c'est fort de composer et d'arranger avec un fil conducteur... Mais même si je ne peux qu'admirer le soin porté au projet dont le clip suivant est un exemple frappant : Je crains qu'un tel choix artistique soit difficile à assumer sur la durée ! Alors oui : Nicolas Pelissier a encore beaucoup bossé pour créer des morceaux en phase avec le propos choisi, ses riffs et ses soli de guitare viennent à point nommé tout au long de la galette, Kevin Kazek sait adapter sa voix aux objectifs narratifs et donc musicaux : puissante pour un My Soul's Idol néo-classique, déchirante pour un Behind The Mask épique, expressive pour un The Devil Takes My Soul progressif ; Thomas Das Neves a "fait son trou" après avoir quitté Heavenly et Vianney Habert manie sa basse avec brio... L'artwork de Tullius Heuer est superbe... La prod impeccable... Oui, les orchestrations sont soignées et variées : la guitare acoustique, la voix féminine, le piano parsèment agréablement les dix pistes de cet Ophelian Fields... Mais, j'ai comme une impression de rotation à vide de toute ce savoir-faire : le propos ne justifie pas, de mon point de vue, un tel apport de moyens ! Curieusement, les morceaux courts sont légion et malgré cela, de bons moments alternent avec des longueurs ! L'homogénéité appréciée lors du précédent album n'est plus ici de mise et... je reste sur ma faim ! N'est-il pas temps de tourner la page, chercher une autre source d'inspiration que Shakespeare et se libérer ainsi d'une référence devenue à mon goût un peu pesante ? Ce sera pour le prochain opus ! Tracklist de Ophelian Fields : 01. Intro : Appetite |