Il m’en aura fallu du temps pour pondre une chronique sur cet album. D’abord pressé par le temps, puis dubitatif à la première écoute, j’ai laissé Siren de côté. Après de bonnes vacances au pays de Sólstafir, je reprends mon petit carnet de chroniqueur et découvre avec horreur le paquet de « copies » à rattraper. Heureusement, ce n’est pas Siren qui va m’encombrer longtemps…

Si sa pochette fait immédiatement penser à du Power Sympho type Sirenia (ben tiens), le contenu est tout autre. A Kingdom Aflame est très facile à digérer, TROP facile à mon goût. Du sous Primordial à la sauce américaine. La voix est d’ailleurs complètement calquée sur celle d’Alan Averill. Difficile de les distinguer. Les compositions sont elles aussi très similaires.

Quand Darkest Era suivait les traces du grand frère irlandais ce n’était que pour mieux le sublimer, avec Siren c’est bien différent. On est face à un énième « bon élève ». De ceux qui répètent méthodologiquement la recette sans l’améliorer, reprenant les mêmes ingrédients, les mêmes sonorités, les mêmes influences.

Alors si à la base vous n’êtes qu’un fan éloigné de Primordial (un peu comme moi), dans ce cas Siren vous passera complètement au-dessus de la tête, et vous oublierez A Kingdom Aflame aussi vite qu’il vous est apparu dans cette courte chronique.

Pourtant, à défaut d’un album original, vous aurez un « bon » album. Sans aucune prétention, mais un bon album tout de même. Et si vous cherchiez un « alias » de Primordial, alors vous aurez trouvé chaussure à votre pied dans ce A Kingdom Aflame. Le tout en trente-sept minutes.

Clap de fin.


Tracklist de A Kingdom Aflame :

01. Fire & Blood

02. Into The Starless Night

03. Ursine Lineage

04. Bastard Of The Dreadfort

05. And The Skies Mourned Her Light

06. Hiraeth

07. The Devil Rides Out

08. A Kingdom Aflame