Sons of Seasons

Artiste/Groupe

Sons of Seasons

Album

Gods of Vermin

Date de sortie

Avril 2009

Style

Métal Symphonique

Chroniqueur

ostianne

Note ostianne

10/20

Site Officiel

C H R O N I Q U E

Voici le nouveau groupe d'Oliver Palotai, clavier actuel de Kamelot (ayant joué aussi avec Doro ou Blaze) et qui réunit plusieurs artistes métal comme Herning Basse au chant ou encore Juergen Steimertz à la basse. On retrouve même Simone Simmons comme modèle photo pour la pochette de l'album (dont le bon goût est à débattre...)et à la voix sur plusieurs morceaux de l'album.

Les présentations achevées, passons au contenu du premier opus de Sons of Seasons : "Gods of Vermin". Celui-ci s'ouvre avec une belle et sombre intro qui nous annonce le ton de l'album, des bases symphoniques non pompeuses et un univers sombre (ce n'est pas pour rien que c'est du dark symphonique en même temps, même si l'appellation est aussi à débattre !). Vient ensuite le morceau ayant donné le titre à cette galette. On ne peut s'empêcher d'avoir une petite pensée pour Kamelot, on sent quand même une petite influence, même dans la ligne de chant d'Herning pour le couplet. Cependant, alors qu'arrive le refrain, la musique tout comme la voix se durcit, des choeurs à la Therion rendent le contenu encore plus sombre. Et c'est comme ça pendant tout l'album, un mélange de subtilité, de douceur contrastant avec de la brutalité et une dose d'énervement. Nous sommes loin des clichés du genre, et pourtant, "Wintersmith" nous surprend par son intro, puis par le chant de Simone et celui de Herning. Une ballade que l'on verrait bien dans n'importe quel groupe classé aux côtés de Sons of Seasons et qui passerait sûrement bien dans un autre album, mais pas vraiment ici. Attention, je ne remets pas en cause la compo qui est vraiment agréable, les notes de claviers faisant penser à des flocons de neige tombant sur une ville, un peu comme dans une scène du film de Burton "Edward aux Mains d'Argent", mais vu l'atmosphère de ce "Gods Of Vermin", c'est un morceau à mettre à part et qui, pour moi, n'a pas forcément sa place parmi les autres titres de l'opus bien trop différents, contrairement à "Wheel of Guilt" qui grâce à ses passages plus brutaux se fond bien plus dans l'univers créé par Oliver et ses acolytes.

Malgré l'expérience des musiciens, les changements de tempo, les soli bien trouvés (celui de "Sanatorium Song" est magistral), les instruments vraiment bien maîtrisés etc., je dois dire que la longueur de l'album m'a ennuyée. Les compos sont parfois trop longues, et on finit par se dire que le groupe nous fait une démonstration de talents sur une musique plus progressive qu'annoncée. Au final après l'enthousiasme provoqué par la découverte de l'album et du groupe, c'est la lassitude qui prend le relais sur l'avis que l'on peut se faire de l'ensemble du produit que nous livre Napalm Record. A ne pas mettre dans toutes les oreilles !