Artiste/Groupe:

Steel Jungle

CD:

Soidinmenot

Date de sortie:

Mars 2016

Label:

Secret Entertainment

Style:

Rock Progressif

Chroniqueur:

JeanMichHell

Note:

15/20

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Salut à toi Kévin, l'ami metalleux qui attend chaque semaine la mise à jour de ton webzine préféré "Aux portes du metal". Je vais t'en apprendre un peu plus sur les coulisses de ce site de passionnés. Je vais éviter les histoires de coucherie, ce serait trop long et très loin du sujet de base. Toutefois, il y a une chose que tu dois savoir, les simples chroniqueurs que nous sommes doivent avant de se lancer dans leur prose, choisir un album parmi des propositions. Et comme chacun d'entre nous est plus ou moins attaché à un style (on connaît bien la guerre des étiquettes, voire de chapelles dans le metal). Il arrive que nous ne trouvions pas notre genre de « prédilection ». Mais comme nous sommes des gens sérieux, nous nous attachons à tenter des albums loin de notre zone de confort. Et pis le boss y nous fouette des fois pour qu'on fasse nos devoirs (ah enfin un scoop !!)... Alors pour lui faire plaisir, j'ai mis l'oreille sur Steel Jungle Soidinmenot, groupe de rock progressif finlandais, pays de prédilection de ce style comme chacun sait...

Mais se faire forcer la main a du bon parfois, car ce trio composé de Pekka Varis à la batterie, de Juho Kokko à la basse et à la voix humaine (dixit leur Facebook) et de Johannes Lammin-Soila à la guitare nous offre un album surprenant. Déjà, on sent que les musiciens maitrisent bien leurs instruments et qu'ils ne sortent pas ce premier album par hasard. Le niveau technique de ces trois lascars est très élevé, ils se permettent de passer par des ambiances toujours différentes de titres en titres.

Je n’ai jamais été franchement fan de ce genre de production, sauf dans la veine math-core du moment comme Pneu, où des productions plus anciennes comme Liquid Tension Experiment, à la limite le Surfing with the Alien de Joe Satriani, parce que sans chant il faut du niveau pour pouvoir transporter l’auditeur et ne pas tomber dans l’effet musique d’ascenseur… Et je dois reconnaitre qu’à aucun moment de cet album, je me suis dit : « Combien d’étage me reste-t-il à monter ? »

Les très rock Ektoplasma et Wanker nous permettent de prendre un plaisir assez immédiat, la basse très présente est de bonne facture qui plus est. D’autres morceaux comme Steel Dildo, Light ou Shy Dragonfly demandent de tendre un peu plus l’oreille pour en apprécier leur substance. Delutions pourrait apparaitre dans un James Bond, et Funk Revival pourrait accompagner Huggy les bons tuyaux à chacune de ses sorties. On retrouve des envolées maidenienne sur 7th Heaven. Puis quelques morceaux un peu plus fous apparaissent, Uncertainity et Kakofonia pour leur break et changement de rythme, mais également YIP, véritable OVNI de l’album avec ses sonorités espanisantes. Bref, chaque morceau a son style et on ne s’ennuie pas sur cet album.

Si vous aimez le rock progressif, en lien avec les références ci-dessus, et que vous en avez marre d’entendre un gars brailler dans un micro, cet album est pour vous.

Sinon ça va, chef j’ai eu bon ? Oui, la prochaine fois, je prends du doom atmosphérique… Bien sûr, je vous laisse le Hard Rock…

Tracklist de Soidinmenot :

01. Ektoplasma
02. Delutions
03. Wanker
04. Light
05. Funk Revival
06. Shy Dragonfly
07. Steel Dildo
08. 7th Heaven
09. Uncertanity
10. YIP
11. Kakofonia