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Artiste/Groupe: |
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CD: |
Wolflight |
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Date de sortie: |
Mars 2015 |
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Label: |
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Style: |
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Chroniqueur: |
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Note: |
13/20 |
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Il y a quarante ans (ça ne rajeunit pas un tel constat...), Steve Hackett réalisait son premier album solo, Voyage Of The Acolyte. Depuis, le guitariste de Genesis n'a pas chômé : une trentaine de LP studio ou live ! On lui a reproché son manque de voix, on a suspecté chez lui une perte d'inspiration (notamment à la sortie de Out Of The Tunnel's Month dont la chro est là) et on feint aujourd'hui d'ignorer son apport à l'un des combos progressifs anglais les plus populaires (voir le contenu du documentaire de la BBC disponible en DVD sous le titre Sum Of The Parts)... Toujours est-il qu'il ne mérite pas ce traitement de défaveur : son dernier live (voir ici) et ce Wolflight tombent à point nommé pour remettre les pendules à l'heure ! Des progrès au chant, Steve les cumulent ici : boosté qu'il est par le coaching de sa nouvelle compagne Jo (à laquelle il consacre l'outro de l'album : Heart Song) ; de l'inspiration, il n'en manque plus : ces dix pistes, de par leur originalité et leur intérêt, feront taire les détracteurs; quant à sa position vis-à-vis de ses collègues de Genesis, chacune de ses interviews démontre son profond respect du chemin collectif accompli ce qui contraste avec les attitudes parfois hautaines de ses ex-partenaires... L'heure (ou presque...) d'écoute à laquelle nous convie ici Steve Hackett émeut : il y a de la sincérité dans chacune de ses compositions car nous ressentons véritablement son désir de convaincre... Le guitariste se livre autant par le média interposé de son instrument que par les climats successifs qu'il parvient à installer au gré et au sein des morceaux. En effet, les dix pistes de Wolflight sont aussi riches en soli inspirés qu'en orchestrations savoureuses mais rien ne s'avère artificiel là-dedans : le seul but de l'auteur étant de transmettre son émotion ! Il y a bien sûr quelques couacs de mon point de vue : toutes virtuoses que soient les incursions de guitare acoustique, elles pèsent lourdement sur Earthshine et le côté ringard de Loving Sea s'explique par le désir de coller au modèle Floydien... Mais les réussites balaient ces doutes : le refrain et la basse de Chris Squire dans Love Song To A Vampire, la légèreté assumée de The Wheel's Turning, l'alternance judicieuse des riffs et soli de Black Thunder, le solo touchant de Dust And Dreams... Il reste au final une agréable sensation de travail bien fait et mené à son terme par un virtuose (humble) de la six-cordes qui a su se renouveler après le détour récent qu'il a tenu à faire sur le répertoire du groupe mythique qui a fait sa renommée. Reste à savoir s'il fallait chroniquer dans les colonnes des Portes un album de prog ? Et là encore, je réponds par l'affirmative car il y a des envolées électriques dans Wolflight qui prouvent que Steve Hackett aurait tout à fait sa place dans un combo de metal à condition évidemment qu'il s'en sente la motiv' et apparemment, ça n'est pas le cas... Tracklist de Wolflight : 01. Out Of The Body |