Symphony X

Artiste/Groupe

Symphony X

CD

The Damnation Game

Date de sortie

1995

Style

Metal Progressif et Symphonique

Chroniqueur

Blaster of Muppets

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Après un premier album qui permettait de découvrir d'étonnants musiciens et un style plutôt sympathique (metal progressivomalmsteenosymphonique, pour les non-initiés), mais qui voyait son efficacité relativisée par une production très modeste et un chanteur certes capable mais pas éblouissant, Symphony X devait frapper plus fort la seconde fois. C'est chose faite, et de bien belle manière avec ce Damnation Game.

Un son plus correct (même si ce n'est pas encore de la superproduction), des compos affinées, plus agressives et efficaces, mais surtout : l'arrivée de Sir Russell Allen au chant. Ce grand chanteur, inconnu à l'époque (bien moins aujourd'hui), transcende les chansons du groupe. C'est simple, en ce qui me concerne, il est du niveau d'un Dio ! Quelle voix ! Tantôt douce et chaleureuse (cf. les accalmies de The Edge of Forever ou la première partie de A Winter's Dream), parfois plus puissante et agressive (cf. The Damnation Game ou Dressed to Kill), elle fait des étincelles et rend l'écoute de ce disque indispensable. Oui, je ne m'en cache pas, je suis fan du monsieur.

Ce disque n'est pas le plus connu du groupe et c'est seulement à partir du suivant que Symphony X commencera à goûter au succès... Mais alors que certains pensent qu'il ne faut pas commencer par The Damnation Game pour s'initier à ce talentueux combo américain, je crois au contraire qu'il est l'album idéal pour commencer le voyage. Pas encore aussi symphonique ou agressif que les productions suivantes, il est plus sobre mais contient des morceaux tout aussi magnifiques (écoutez The Edge of Forever ou A Winter's Dream pour vous en convaincre).
Il est la rencontre parfaite entre Dream Theater et Malmsteen, mais sans sombrer dans la démonstration ou la surenchère technique. Il sait aussi se faire sombre. Bref, il a quasiment toutes les qualités et donne envie d'en écouter davantage. Si vous commencez par une grosse bombe bien plus épique, lyrique, symphonique et super produite, vous aurez peut-être plus de difficultés à tomber sous le charme de cet album-ci (qui n'en manque pourtant pas) après... Mieux vaut y aller crescendo, mais ce n'est que mon avis.

Bref, ce deuxième essai marque une vraie évolution et une belle progression. Sans être le meilleur album de Symphony X, The Damnation Game est une belle offrande, lyrique, aux ambiances réussies et aux mélodies accrocheuses. Les musiciens vous en mettent plein les oreilles (le guitariste fondateur du groupe Michael Romeo est impeccable, aussi efficace quand il s'agit de pondre des riffs bien heavy que dans des solos plus aériens ou néo-classiques), et après avoir écouté le disque jusqu'à l'épuisement, on n'a qu'une seule envie : découvrir la suite ! Point de déception à l'horizon, l'album suivant sera une tuerie, un véritable chef d'oeuvre... mais ceci est une autre histoire.

 

Tracklist de The Damnation Game :

01. The Damnation Game
02. Dressed To Kill
03. The Edge Of Forever
04. Savage Curtains
05. Whispers
06. The Haunting
07. Secrets
08. A Winter's Dream - Prelude (part I)
09. A Winter's Dream - The Ascension (part II)

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