Artiste/Groupe:

The Lion's Daughter

CD:

Future Cult

Date de sortie:

Juillet 2018

Label:

Season Of Mist

Style:

Horror Metal / Metal Indus

Chroniqueur:

fabulous

Note:

14/20

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The Lion’s Daughter, je n’en avais jamais entendu parler avant. Originaire de Saint Louis dans le Missouri, le groupe a été formé en 2007. Future Cult est le troisième album du trio composé du chanteur guitariste Rick Giordano, du chanteur bassiste Scott Fogelbach et du batteur Erick Ramsier. Étiqueté comme horror metal, le groupe nous propose un mix de post metal aux sons indus teinté de death metal par moment, et la recette fonctionne bien.
Future Cult démarre façon film de science-fiction, avec des sons électro indus et un synthé bien présent puis la voix d’outre tombe de Rick pour clôturer cette intro qui plante le décor.
Call The Midnight Animal, le premier morceau de cet album, commence de la même façon ; mais rapidement, c’est la batterie en mode rouleau compresseur qui domine dans ce titre. La voix de Rick fait parfois penser à Cult Of Luna. Sur Die To Us, c’est le clavier qui domine. Omniprésent, cela confère une ambiance particulière à ce titre, comme si on était enfermé dans un labyrinthe sans pouvoir en sortir ; la nappe de clavier plane au-dessus de notre tête, prête à s’abattre sur nous. On pourrait aussi se croire dans un vieux film d’horreur des années 70, et c’est là que le côté horror metal prend tout son sens.
La musique de The Lion’s Daughter a une ambiance très sombre, pesante, inquiétante, un univers musical bien à eux retranscrit à la perfection. Au regard de la pochette de l’album, on est aussi tout à fait dans ce registre-là, un album qui aurait fait une très bonne BO de film de science-fiction ou de film d’horreur. Même registre avec Suicide Market qui démarre aussi avec un synthé rétro-futuriste pour poser l’ambiance, avant que Rick éructe sa rage ; ce qui frappe aussi dans ce morceau, ce sont les pédales de batterie de Erick qui sont omniprésentes et apportent un côté chirurgical, précis et carré au morceau. Dans ce genre de metal indus, The Lion’s Daughter a peu d’équivalent, on peut parfois penser à Fear Factory époque Demanufacture pour la batterie et parfois la voix, mais le groupe apporte son propre son indus death metal. Un très bon point pour le groupe, d’ailleurs, d’être aussi original. The Lion’s Daughter est aussi capable de hausser le ton et le rythme, comme sur Galaxy Ripper. Il y a certes de la puissance et de la nervosité sur tous les titres mais celui-là blaste carrément. Un morceau court de deux minutes vingt qui envoie un parpaing dans la gueule.



Avec ces dix titres, The Lion’s Daughter pose son univers, son style. A chaque fin de morceau on a hâte de savoir ce que nous proposera le suivant, jamais ennuyeux et original, le groupe élargit encore un peu plus le très beau style metal indus en ce positionnant sur un créneau horror metal - death indus avec un clavier très inspiré et un son de batterie efficace.
Un bon album qui s’écoute avec plaisir, on passe un bon moment et on y revient souvent. Eh oui, quand on aime on ne compte pas.


Tracklist Future Cult :

01. Future Cult
02. Call The Midnight Animal
03. Die To Us
04. Suicide Market
05. The Gown
06. Grease Infant
07. Galaxy Ripper
08. Tragedy
09. Girl Autopsy
10. In The Flesh

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