Xandria

Artiste/Groupe

Xandria

CD

Sacrificium

Date de sortie

Mai 2014

Label

Napalm Records

Style

Metal Symphonique

Chroniqueur

Florentc

Note Florentc

17/20

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C H R O N I Q U E

Voilà un groupe que beaucoup de monde va attendre au tournant. Xandria, qui jusque là était un énième groupe à chanteuse peu réputé pour la qualité de ses albums (à juste titre) sortait il y a deux ans l'excellent Neverworld's End qui a surpris tout son monde. S'inspirant (pour ne pas dire pompant) très largement d'un Nightwish période Oceanborn, l'album a reçu de part et d'autre un très bon accueil. Et encore aujourd'hui avec un bon recul, cet album reste très bon ! C'est donc avec une certaine impatience que les fans attendent ce Sacrificium afin de voir si Xandria a bien franchi un cap ou si le précédent était l'exception discographique du groupe. Bon, premier constat qui n'est pas forcément de bon augure, exit Manuela Kraller et bienvenue à Dianne Van Giersbergen. Force est de constater que depuis le départ de Lisa Middelhauve, Xandria n'arrive pas à garder ses chanteuses. Enfin tout ceci n'est que blabla, rentrons directement dans le vif du sujet.


Fait assez rare, l'album débute par la chanson la plus longue, plus de dix minutes. Longue intro qui monte en puissance petit à petit, très filmique. Des choeurs énormes débarquent avant que le metal déboule en fanfare, grosse double pédale en avant. Ca c'est un début d'album épique ! Premier constat, Dianne se débrouille très bien, dans un style très lyrique, à l'instar de son ainée. Changements de rythmes et d'ambiances, le tout parfaitement orchestré, tout s'embrique parfaitement. Belle prise de risque que de débuter sur un titre qui d'habitude aurait cloturé l'album. Il faut maintenant que le reste ne paraisse pas fade à côté. Le rythme continue avec Nightfall, morceau typique de metal symphonique. Gros choeurs à la Epica et une Dianne qui imite à la perfection Tarja. Même si le principal défaut du précédent est toujours présent, à savoir une (trop) forte inspiration de Nightwish (et maintenant Epica), en deux titres seulement je suis conquis. Refrains prenants, fort côté symphonique sans laisser le metal de côté, le tout est bien dosé. Même le premier single, Dreamkeeper, qui ne m'avait pas emballé, a fini par me séduire. Plus léger, il se retient bien et passe mieux au sein de l'album qu'isolé.


Le groupe continue à puiser ses influences dans le celtique, avec par exemple The Undiscovered Land à l'ambiance magique et envoûtante, Until The End et Temple Of Hate (refrain superbe), très convaincantes dans cette veine symphonico celtique. Même la ballade Come With Me est plutôt réussie, le groupe ayant eu l'intelligence de mettre de côté la mièvrerie au profit du power, sans enlever la douceur de la ballade. Mélodique et accrocheuse, une pièce qui vient enrichir cet album. Les titres s'enchainent et l'on termine avec une envie de relancer la machine. Sacrificium continue sur la lancée de Neverworld's End avec encore plus de choeurs et d'orchestrations. La production est tout bonnement excellente et on parvient sans mal à distinguer tous les instruments ; c'est sûr, Xandria a passé un cap, ce n'est plus le même groupe depuis deux albums. Pourvu que ça dure !

Tracklist de Sacrificium :

01. Sacrificium
02. Nightfall
03. Dreamkeeper
04. Stardust
05. The Undiscovered Land
06. Betrayer
07. Until The End
08. Come With Me
09. Little Red Relish
10. Our Neverworld
11. Temple Of Hate
12. Sweet Atonement

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