Oyé oyé chers estimés lecteurs ! Que les amateurs, que dis-je ! Que les fans de Bring Me The Horizon ou autre Linkin Park restent attentifs aux propos qui vont suivre car nous tenons une pépite et c’est peu de le dire. En direct de l’Australie et sans escales je vous présente RedHook, groupe que l’on peut catégoriser du côté du metal alternatif mais pas que tellement les influences sont pléthores. Ce combo est composé d’Amy Mack au chant, de Craig Wilkinson à la guitare et programmation, Ned Jankovic à la basse et enfin Alex Powys à la batterie. Après avoir balancé quelques singles et un EP en 2021, ils sont passés à la vitesse supérieur avec un bon LP comme on l’aime. Globalement et avant de rentrer dans le détail de cet opus, on peut dire que ça arrache, et ça arrache menu c’est peu de le dire. Chaque titre est sur-vitaminé, concis (ils sont nombreux à ne pas dépasser les trois minutes), puissant, rien que ça. Donc reprenons nos esprits et abordons sereinement ce Postcard From A Living Hell et regardons ensemble ce qu’il a dans le ventre. D’entrée avec Postcard XO, Jabberwocky et Off With Your Head ça envoie du lourd, du bon et ça remet l’église au centre du village. Ces titres sont speed au possible, tout est placé comme il faut entre guitare, prog’, batterie et chant pour nous mettre une belle tarte à la phalange en pleine caboche. Et comme si ça ne suffisait pas, quand le groupe entonne Psych vs Psych et Low Budget Horror, ça monte d’un cran, même si cela parait inenvisageable à l’écoute des titres précités. Le côté éléctro métal est bien mis en avant avec ces deux titres encore plus bourrins, mais diable où vont-ils trouver toute cette énergie tellement c’est entrainant !

Ceci étant dit je vais pouvoir me pencher sur d’autres facettes du groupe avec Soju proposé en duo avec Sly Withers, groupe de rock alternatif australien que je ne connaissais absolument pas (rigolez pas tous je ne dois pas être le seul non ?). Le tempo est plus lent mais cette collaboration fonctionne à merveille et offre un léger moment de répit au milieu de cette galette, et que dire du final uniquement au chant en chœurs, whoua quel titre. Un peu plus loin Redhook propose Inarticulate en duo toujours mais cette fois-ci avec The Faim (je ne lèverai même pas les yeux sur l’assistance), autre combo australien pour un titre assez loin de leur univers metal, mais taillé sur mesure pour les radios pour en faire un tube, tous les éléments y sont présents. Ce hit est plus proche d’un titre dégoulinant d’effets pop, calibré au centimètre près pour la FM, mais malgré tout très agréable avec son refrain entrainant et son tempo typé radio US. Ce titre risque d’en repousser certains, mais force est de constater qu’il est bougrement efficace.

Avec Postcard From A Living Hell, Redhook balance un pavé dans la mare du metal alternatif pour se tailler une place au soleil bien méritée tant cet opus est plaisant, rythmé et bien construit. Quand à les voir sur scène, à moins d’être de l’autre côté de la planète au pays des kangourous, il va falloir attendre car rien n’est prévu pour le moment. Tant pis on se consolera avec cet album qui envoie direct du bon gros bois ,Yeah ! Moi j’y retourne de suite.

Tracklisting de Postcard From A Living Hell :

01. Postcard XO
02. Jabberwocky
03. Off With Your Head
04. The Critic
05. Imposter
06. Soju
07. Psych vs. Psych
08. Low Budget Horror
09. An Intervention
10. Inarticulate
11. SAY